Finis Gloriae Mundi : Sol Invictus

Sol Invictus

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Après avoir résolu les différents points concernant la biographie du Maître, il restait une dernière étape. Sans doute est ce là « le Don de Dieu » ou bien sa main tutélaire qui nous guidait mais quelle ne fut pas notre surprise en classant ses notes de découvrir la formule même qui devait résumer l’ensemble des travaux résumés sous le titre de Finis Gloriae Mundi. En fait et contrairement à ce que d’aucun pensent, la quasi totalité des chapitres a été préservée et disséminée dans le corpus général (comme nous avons déjà eu l’occasion de le dire). Sauf un chapitre sur lequel nous aurons d’ailleurs à nous expliquer (facilement) concernant le retable d’Issenheim attribué à Grünewald, en réalité Maître Mathis. Pour le reste aujourd’hui je peux affirmer sans l’ombre d’un doute que les questions générales autour du Finis Gloriae Mundi ont toutes trouvées leur réponse, pour autant que l’on ne sorte pas d’un cadre rationnel évidemment. Nous ne donnerons donc pas de crédit aux extravagantes rumeurs sur le séjour à Séville et autres fadaises du même tonneau que le disciple auto proclamé avait laissé entendre dans son célèbre entretien avec Robert Amadou. Bien des points restent encore dans l’ombre mais cela est dû au génie même du Maître tant sa profondeur de vue était immense. Imagine t’ont aujourd’hui Marcelin Berthelot sans ses importantes contributions à l’histoire de l’Alchimie, de même pour Chevreul et la création d’une importante bibliothèque au musée du jardin des plantes, que dire encore de Camille Flammarion etc .. Il convient de restituer à l’un ce qui appartient à l’autre afin que deux ne fassent plus qu’un et c’est à cette tâche austère que nous nous sommes dévoués depuis maintenant près de 30 ans !.. JK

Francois_Arago_brunFrançois ARAGO, astronome, physicien et homme politique français (Estragel Roussillon 1786 / Paris 1853). Admis à 17 ans à l’école Polytechnique, il est chargé au Bureau des longitudes d’achever la mesure de l’Arc du Méridien terrestre. Au retour de cette mission, il est nommé à 23 ans membre titulaire de l’Académie des sciences. Directeur de l’observatoire, il y fit des cours d’astronomie célèbres. On lui doit notamment l’explication de la scintillation des étoiles tirée du principe des interférences, le calcul exact du diamètre des planètes.
Plusieurs fois Député et Ministre de la Marine et de la Guerre, Arago fit abolir l’esclavage dans les colonies. Renommé pour ses travaux en physique et en optique, Arago a également contribué au développement des connaissances sur l’électricité. En 1820, il découvre l’aimantation du fer placé au voisinage d’un courant électrique et en 1824, le phénomène qu’il nomme magnétisme de rotation dont l’explication ne put être donnée que par Foucault après la découverte de l’induction. On peut affirmer qu’il fut le précurseur du débat qui nous agite actuellement sur l’hypothèse d’un renversement des pôles lié à l’activité solaire. Il convient, tout d’abord, de noter que la géophysique interne, telle que nous la concevons aujourd’hui, n’existait pas vraiment en tant que discipline constituée, ni en France, ni ailleurs. Certes les savants des XVIIe et XVIIIe siècles s’étaient intéressés à l’intérieur de la Terre, mais les « théories de la Terre » qu’ils éla­boraient dans leur cabinet de travail étaient de pures constructions intellectuelles, reposant en général sur peu de données autres que le relief et la répartition des continents et océans à la surface du globe.

Alors que certains géologues, les « neptuniens », pensaient que la Terre était refroidie et entièrement solide et que toutes les roches étaient sédimentaires, d’autres, les « plutoniens », tiraient argument de l’accroissement de température avec la profondeur pour soutenir que, sous une mince croûte solide, la Terre était un globe de magma fondu où s’alimentaient les volcans.

En 1834, Arago pouvait écrire dans une notice de l’Annuaire du Bureau des longitudes :

Les deux écoles, j’ai presque dit les deux sectes, tant elles montrèrent d’acrimonie, se combattirent par des arguments peu déci­sifs empruntés aux phénomènes géologiques, et qui laissaient les esprits rigides en suspens. Le vrai moyen de mettre un terme au débat était évidemment d’examiner s’il existait au sein du globe des restes, des indices certains de la chaleur invoquée par les plutoniens,

et, se fondant sur les travaux de Fourier , il concluait :

La surface du globe qui, à l’origine des choses, était probablement incandescente, s’est donc refroidie dans le cours des siècles de manière à conserver à peine une trace sensible de sa tem­pérature primitive. Cependant, à certaines profondeurs, la chaleur d’origine est encore énorme.

Les controverses sur l’aplatissement de la Terre, avaient été résolues géométriquement au moyen de la mesure d’un arc de méridien, à l’équateur par Bouguer et La Condamine et au cercle polaire par Maupertuis et Clairaut. Mais les observa­tions que le pendule à secondes battait plus lentement vers l’équateur que vers le pôle, obligeaient à s’intéresser à la pesanteur. En 1888, Clairaut établit une équa­tion différentielle qui relie la répartition des densités à l’intérieur de la Terre à l’aplatissement et donna la formule qui exprime la variation de la pesanteur avec la latitude en fonction de l’aplatissement.

L’aplatissement de la Terre se manifeste par la présence d’un bourrelet équatorial. L’attraction de la Lune et du Soleil sur ce bourrelet est cause que l’axe des pôles décrit un cône dans l’espace ; c’est le phénomène connu sous le nom de précession des équinoxes. Pour l’instant et nos lecteurs potentiels nous comprendront aisément nous ne pouvons aller plus loin dans l’explication mais beaucoup a déjà été dit concernant la prodigieuse aventure du Maître, sa capacité de visionnaire et son humanisme intégral, illustrant par sa vie et son oeuvre que décidemment  » Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». JK

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