Géographie sacrée et axes majeurs

Ultima Codex, 26 €

De l’humble et grossière corde à nœuds des franciscains chargés de garder les lieux saints en Palestine, en passant par d’illustres ordres de chevalerie fondés par Anne de Bretagne et Louise de Savoie jusqu’au Roi chevalier, François 1er  lui-même, qui fit de la cordelière son chiffre royal, quel parcours que celui de cette cordelière appelée à figurer sur les blasons et autres armoiries royales. L’auteur retrace cette histoire qui s’étend sur plusieurs siècles, l’occasion de redécouvrir ces ordres de chevalerie prestigieux qui partirent sur la trace des templiers et leur succédèrent ainsi que ces ordres religieux des frères mineurs à la vocation œcuménique et porteur d’universalisme. Tous utilisèrent cette cordelière comme motif de leur engagement séculier. Au final, cette corde fut appelé de façon assez curieuse « lacs d’amour », lacs étant la transposition du vieux mot « lacé » tandis qu’amour fut entendu comme dévotion à une cause supérieure. Beau symbole qui fut intégré par la nouvelle franc-maçonnerie française du XVIIIème siècle comme décor du tableau de loge. Ceux-ci dans la tradition des bâtisseurs de cathédrales y trouvèrent un sens nouveau liant la corde à la concorde (en fait une erreur de traduction)  Celle-ci, nul ne la regrettera par la profondeur et la polyphonie de son symbolisme quelle apporta à cette fraternité des bâtisseurs rassemblés au sein de corporations franches, les freemasons. Au travers de ce livre, nous entrevoyons aussi de nouveaux sens possible qui pourraient en prolonger l’étude et réactualiser ainsi la portée de son symbolisme. L’étude se termine par une réflexion sur le concept de nœud mystique, lemniscate ouvrant sur les portes de l’infini dont il est également le symbole. Puis nous y retrouverons celui de joie séraphique, sans laquelle il n’y a pas de chaine d’union possible, concepts que l’on doit à celui qui le premier en fit la renommée au travers du monde, à savoir St François d’Assise le bienheureux. Réflexion également prolongée par Dante dans sa Divine Comédie. Ceux qui le liront pourront aussi ainsi méditer en toute clarté l’invocation qui clôt les travaux de loge « que la joie soi dans nos cœurs. Plusieurs dossiers traitant de l’ogdoade.

L’auteur a occupé de nombreuses fonctions au sein d’une grande obédience française, (GLdF) participé à différentes revues maçonniques et nous livre après 25 ans de recherche ses réflexions sur des aspects du symbolisme ayant suscités bien des questions et bien des malentendus.

 

AXES MAJEURS

ET PORTAILS TEMPORELS

320 pages , format 14 X 22 avec rabat, 25 €

Au sommaire : clés des grands travaux et analyse de trois chantiers : l’Axe majeur de Cergy (axis mundi et bâton de St Christophe), la cour du Palais Royal (portail temporel et le passage de Chiron), l’Arche de la Défense et les Tables de la loi.. suivi des  quatre axes de la Roue d’Alésia avec ses quatre lignes de direction principales. Il s’agit de la première partie d’un travail qui se poursuivra en 2019.

Introduction à la géographie sacrée : les Alesia

« Comme chacun peut le constater, les atlas de nos géographes officiels ignorent l’existence d’un tel centre européen – et pour cause, ce fait relève d’une science oubliée: la Géographie sacrée. C’est donc ailleurs, dans les travaux de savants authentiques, bien que méconnus, qu’il faudra chercher, à savoir, d’une part, la longue enquête sur les Alésias que Xavier Guichard a menée à travers toute l’Europe, et, d’autre part, l’Historionomie, ou étude sur les lois de l’Histoire, du baron Stromer von Reichenbach.

Au cours de ses patientes recherches, publiées dans l’ouvrage: Éleusis-Alésia, Xavier Guichard a constaté, tout d’abord, une étonnante similitude de configuration géographique entre les localités du nom d’Alésia (ce nom pouvait d’ailleurs présenter de nombreuses variantes) :

    1. Toutes ces localités occupent des sites isolés par des cours d’eau en forme de presqu’îles.
    1. Elles sont toujours situées à proximité d’une source minérale.
    1. Des grottes préhistoriques s’y rencontrent souvent, ainsi qu’un haut lieu, ou «montagne sainte».
  1. Toutes les Alésias qu’il a été possible d’identifier en Europe, sont situées sur des lignes de direction issues de l’Alésia centrale d’Alaise, près du Mont Poupet et des sources salines de Salins, à cinq lieues environ au sud de Besançon.

Les lignes de direction principales coïncident avec celles de la Rose des Vents (carte n° 1). Ce sont d’abord les deux solsticiales: La Aliseda, Alaise, Kalisz, et Alessano, Alaise, le Callais, puis l’équinoxiale Alisea, Alaise, et enfin la méridienne. Un autre système remarquable est fourni par les deux directions: La Aliseda, Alaise, Kalisz (solsticiale) et Calice, Alaise, Calais (carte n° 2). En outre, Xavier Guichard a identifié un système de vingt-quatre lignes de directions partant en éventail depuis l’Alésia centrale d’Alaise, ainsi qu’un système géodésique, méridiens et parallèles, de même centre.

Les deux axes de la Aliseda Kalisz et de Calais Calice d’après X. Guicahrd

Ceci implique l’existence, aux temps préhistoriques, d’un grand «empire» européen dont le centre était l’Alésia d’Alaise, près du Mont Poupet, au sud du département du Doubs. Mais quel genre d’«empire» était-ce donc, et à quelle époque peut-on le situer?

Si l’on en juge d’après la description d’un site alésien, on peut admettre que chaque alésia était un centre spirituel, ou encore un lieu de culte, de pèlerinage où l’on vénérait et priait la Bonne Mère ou Dame des Eaux, celle que le Cartulaire de Notre-Dame de Chartres désignera plus tard sous le vocable: «La Vierge qui allait enfanter». A ce sujet, il convient de citer le magistral ouvrage que Grillot de Givry a consacré au symbolisme des Eaux, sous le titre: Lourdes. Il se trouve d’ailleurs, que le site de Lourdes répond d’une façon frappante à la définition des alésias. Il n’y a en effet à Lourdes, dans une boucle du Gave, une basilique dédiée à Notre-Dame, une grotte: la Grotte des Apparitions, une source miraculeuse, le tout à proximité d’un «haut-lieu»: le Calvaire des Espéluges. A peu de distance, on rencontre les grottes préhistoriques de Bétharram, ainsi que les sources minérales de Barèges et de Cauterets ; d’ailleurs une ancienne alésia existe non loin de là, à Luz-Saint-Sauveur. Ajoutons encore qu’un autre lieu d’apparition de Notre-Dame: La Salette, figure dans la liste des sites alésiens.

Autre site Alésien surplombant l’Oise, crée de toutes pièces par François II, celui de Cergy St Christophe

En résumé, l’« empire» alésien était une sorte de théocratie consacrée au culte de la Bonne Mère ou Vierge des eaux, et ceci permet de le situer dans le temps: au début du Kali-Yuga, soit à une époque postérieure à la date théorique de 4450 ay. J.-C., contemporaine, par conséquent, de l’Ancien Empire d’Egypte.

Tout ceci nous reporte certes à un passé fort lointain: les IIIe, IV’ et V’ millénaires de l’Ere antique, et l’on pourrait croire, à priori, que cette étude sur les alésias ne présente plus aujourd’hui qu’un simple intérêt de curiosité, sans plus, mais il n’en est rien. L’«empire» alésien nous paraît en effet fondé sur une science traditionnelle, la Géographie sacrée, dont les principes, d’origine métaphysique, sont valables pour tous les temps. Il suffit d’ailleurs de jeter un simple coup d’œil sur un atlas pour constater que des provinces fort éloignées l’une de l’autre, mais de noms presque identiques: Galice et Galicie, sont situées à peu près symétriquement par rapport à Alaise, et il en est encore de même pour deux fleuves semblables, l’Elbe et l’Ebre, ces anciennes frontières de l’empire de Charlemagne.

Il y aurait donc quelque chose de permanent dans le rôle central d’Alaise qui semble bien jouer le rôle du Pôle de l’Occident européen. Du point de vue religieux actuel, il faut constater qu’Alaise, cet ancien centre spirituel d’un empire voué à la Bonne Mère, est situé en France; or la patronne suprême de la France, c’est toujours Notre-Dame: Regnum Galliae, Regnum Mariae ! »  G. Georgel

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Table des matières :

Avant-propos                                                                              5

Première partie                                                                       13

  • 1 Xavier Guichard et la Rose d’Alésia 15
  • 2 Alésia, pôle spirituel de l’Europe 23
  • 3 Géographie sacrée : latitudes et longitudes 41
  • 4 Théorie des domaines ethniques 45
  • 5 Les axes de l’Europe, histoire 51
  • 6 Le centre celtique d’Alaise Alésia 67
  • 7 Etude des systèmes géodésiques proto-historiques 79

Seconde partie                                                                        99

  • 1 Présentation des grands travaux, sub Rosa 105
  • 2 L’Axe majeur e le bâton de St Christophe 109
  • 3 Calendrier astronomique du Palais Royal 141
  • 4 Calendrier Tzolkin 173
  • 5 L’Arche d’alliance et les tables de la Loi 179
  • 6 Géomagnétisme et champ de forme 205
  • 7 Rencontre avec la Vouivre 209
  • 8 d’Alésia à Bibracte 213
  • 9 du Méridien au Mètre 231
  • 10 Retrouvaille avec le méridien 237
  • 11 La barque solaire d’Osiris 249
  • 12 Le tétragramme étoilé de la pyramide du Louvre 257

ANNEXES I, II et III                                                         267

(liste des Grands Travaux, le mètre en Égypte, Guématrie du 216)

Science et hermétisme