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Merkhava : introduction à la Gnose maçonnique

Vient de paraitre : disponible

La Franc-maçonnerie rendue intelligible à ses adeptes (et il était temps !) :

Et si la vérité était ailleurs et que tout ce que vous aviez cru n’était qu’une aimable fiction ? En réalité la vérité est ailleurs et la réalité dépasse de loin la fiction.

Les maitres bâtisseurs, souvent moines itinérants sont arrivés en Europe par deux vagues : la plus ancienne correspond à la destruction du temple de Salomon et l’exil à Rome : les premiers collèges initiatiques se forment à l’ombre de la kabbale. La seconde vague sera occasionnée par la chute de l’empire franc d’Orient et provoquera un exode encore plus massif. Beaucoup se retrouveront en Italie où Ils s’agglomèrent aux anciennes communautés déjà existantes, c’est la naissance de la Bauhütte le long du Rhin à partir du Nord de l’Italie puis sous l’influence des moines irlandais en Écosse où ils possèdent abbayes et monastères.

Un mot rabbinique : pendant longtemps et on le doit ai Pasteur Anderson le mythe du maçon tailleur de pierre avec son imagerie haute en couleur a servi de cadre explicatif pour comprendre l’origine des rituels mais il n’est de vérité fausse qui ne finisse par se dégonfler comme une baudruche car de tout cela il n’en est rien ! Tout comme la signification alchimique de la statuaire ou des tympans de nos cathédrales ! Il est vrai que le romantisme du XIXème siècle a contribué à diffuser l’image pieuse et niaise du chantier « légendaire » qui sera reprise en exergue des livres de notre cher Oswald Wirth avec son apprenti méditant tel l’artiste sur son bloc de marbre (lol !)… Victor Hugo avec sa cour des miracles sur le parvis de Notre Dame où Esmeralda (pierre cubique) danse au son de son tambourin tandis que Quasimodo (pierre brute)  sonne le tocsin ! … C’était à peu près la vision des origines de la maçonnerie et il pouvait être tentant de la maintenir par gout du folklore. Pourtant au départ il s’agit simplement de pratiquer le mot et de l’appliquer à la gloire de Dieu, après tout les maitres bâtisseurs sont là pour çà :  construire un temple, le consacrer et louer la gloire de la Shékinah assimilée à la Vierge mère. Puis la consécration du mot deviendra rituel du mot des maçons et ce rituel deviendra sous l’égide des St Clair l’embryon de la Franc-maçonnerie à l’aube du XVème siècle (donc 3 siècles avant la création d’une réplique édulcorée par les anglais)

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La Franc-maçonnerie rendue intelligible à ses adeptes : histoire du rite du Mot de maçon – avant propos par Jacob de Kilwinning

à suivre dans notre Manuel de théosophie maçonnique

Avant toutes choses il convient de signaler le sémantème dans lequel s’insère la légende d’Hiram et Hiram lui même : H-R-M (comme Hermès). Ce sémantème avec d’autres comme K-R-L / G-R-L (Graal ou Gargan), A-T-L (Atlantide, Atlas) ou K-B-R (cabire) appartient à la langue de la Tradition primordiale et engendre une sorte de tourbillon sémantique ou champ gravitationnel nécessitant la plus grande prudence avant de se confronter à lui. Normalement Hiram n’appartient pas à l’histoire du Rite du mot de maçon puisqu’il n’apparait dans les rites qu’à partir de 1725 (qui ne connait qu’un rite en deux mots J et B puis éventuellement G mais pas en M.B . Alors pourquoi l’avoir introduit au risque de déstabiliser le rite pratiqué en deux grades jusque là ? Qu’est ce qui a pu pousser ses théoriciens à l’introduire ainsi dans la nouvelle maçonnerie qui se met en place et sur quelle base puisque dans la bible Hiram, le roi phénicien de Byblos n’a jamais été tué !  Nous allons tâcher « d’y voir plus clair« .

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La vision du temple selon Ezéchiel et le second temple de Zorobabel

Le second temple avec sa triple enceinte

Vision du prophète, ce Temple n’a jamais été construit ; mais son importance sur le plan de l’influence spirituelle n’est pas moins essentielle.

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Sion et le temple de Salomon

Le premier emplacement du temple de Salomon

David (en hébreu : דָּוד, qui signifie « Bien-aimé ») est une figure importante de la Bible en tant que troisième roi de la Monarchie unifiée d’Israël et Juda à la suite de Saül et d’Ish-boshet. Avec Salomon, son fils et successeur, il est l’un des fondateurs majeurs de l’État israélite. Il est aussi le principal auteur des psaumes.

Le personnage biblique de David est également présent dans le Coran. Il y figure sous le nom de Daoud, le prophète-roi.


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Du sacerdoce primordial et de l’onction

La communion au Graal

Le rituel du Graal et sa transmission est lié au messianisme. Il conviendra de distinguer deux messianisme fondamentaux : le messianisme sacerdotal (incarné par Jacques dit le Juste) et le messianisme royal incarné par Joshua ben Joseph, autrement dit Jésus. Au départ ces deux messianismes n’ont font qu’un avant de se distinguer. Nous verrons pourquoi.

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Eleusinia et les écoles de mystères : les premières guildes en Europe

Comacina

Maestri Comacine. Como

C’est la plus ancienne forme de confrérie de maçons et architectes. Ils étaient organisés en collège libre et étaient itinérant. C’est en quelque sorte une proto formation d’organisation en loge (hütte).L’illustration est celle d’un portail de l’Abbaye St Jacob le long du Rhin quelque part en Allemagne, mais le plus intéressant est que cette abbaye fut fondée par des moines irlandais initiés à l’art des « Maestri Comacine » .. C’est un point important qui permet de mieux comprendre l’origine écossaise de la Franc-maçonnerie (et non anglaise)

Les Comacini tiennent leur nom de la vieille colonie romaine appelée Novum Comum fondée en 59 avant notre ère par le père de l’Empire romain – Jules César, il s’agit de l’actuelle ville de Como. C’est Jules César qui a sagement importé 6000 colons, parmi lesquels 500 illustres familles grecques ou peut-être phéniciennes / crétoises qui formèrent la population initiale de Como. L’historien franc-maçonnique, Albert C. Mackey, a écrit que le jeune Pline avait une villa qui avait été faite par un certain Mustio qui était un architecte Comacine. Mackey écrit en effet :

«Il est habituel de lire que Côme était le lieu de naissance de l’aîné et du jeune Pline. Le plus jeune Pline avait une villa ici appelée Comedia et était très intéressé par la construction de la ville après avoir fondé des bains, une bibliothèque et aidé à la charité pour le soutien des enfants orphelins.

Parmi les nombreuses lettres du jeune Pline qui subsistent, une est adressée à son constructeur, Mustio, un architecte comacinien, lui demandant de restaurer le temple de l’Éleusinien Cérès, après avoir expliqué la forme souhaitée. Mackey poursuit : «On trouve de nombreux vestiges intéressants de sculptures anciennes du Comacine ou du nœud de Salomon. Sur l’emplacement d’une ancienne église se dresse l’actuelle cathédrale de Côme, qui est entièrement construite en marbre. Un véritable bijou d’art comacinien.

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Les 7 tours du diable : géopolitique de Satan

Première partie : les Qliphoths

Qliphoth, kliffoth, klippot ou kellipot (Heb. קליפות qelippot; littéralement pelures, coquilles, enveloppes), sont des forces maléfiques mises en relation et en opposition par rapport aux Sephiroth dans la Kabbale. L’ensemble des Qliphoth est aussi nommé Arbre de Mort par opposition à l’Arbre de Vie. Dans certains traités kabbalistiques, cet ensemble de représentations spirituelles impures est également appelé Sitra Ahra (Araméen סטרא אחרא, littéralement l’« Autre Côté » opposé à la sainteté représentée par les Sephiroth).

Un ésotériste, Jean Robin, dans ses ouvrages-clefs sur les mystères de Seth et la contre-initiation cite l’existence de 7 tours du diable ». Ce dernier fait une référence inédite à ce qui semble être la première mention des « Sept Tours » dès 1930 dans une publication, celle de Jean Marquès-Rivière qui, avant Guénon, avait déjà abordé le sujet dans son roman vers Bénarès, la ville sainte. L’Histoire merveilleuse de Li-Log le guru tibétain. On est ici dans le merveilleux romanesque.

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Hiram de Tyr et la route d’Ophir

 

L’amiral Hiram et son partenaire le Roi Salomon

A l’époque Tyr est une ile face au Liban et Hiram possède une importante flotte sillonnant les vastes mers : il n’a jamais été architecte sauf dans les légendes. Son commerce porte sur les métaux (donc il a des fonderies), le bois (cèdres et bois précieux venant de pays lointains), les gemmes, aromates et encens et des animaux exotiques ce qui lui assure une fortune considérable et il n’a rien d’un architecte, son rôle se bornera à fondre des pièces et à décorer le temple et si le terme d’architecte doit et peut être utilisé c’est celui d’architecte d’intérieur mais rien de plus  ! le reste est simple invention et imagination.

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