Il y eut un âge d’or .. et puis en un jour et une nuit tout bascula, la mémoire hyperboréenne en garda le souvenir et ce fut le début de la tradition secrète.
L’Age d’Or
D’après Hésiode, «Pendant l’Age d’Or, la terre, sans être déchirée par la charrue, produisait tout en abondance. Le Printemps régnait pendant toute l’année ; on voyait de toutes parts des ruisseaux de lait et le miel coulait du tronc des arbres. Les maladies et la triste vieillesse étaient inconnues aux hommes qui mouraient comme on s’endort. Dans l’Age d’Argent, qui vint ensuite, l’année, au lieu d’être un Printemps perpétuel, fut divisée en 4 saisons, et la terre pour produire eut besoin d’être cultivée».
De ce passage on peut déduire que :
pendant l’Age d’Or, perpétuel Printemps, l’axe de la Terre était «perpendiculaire» à l’écliptique ; à partir de l’Age d’Argent, l’année, divisée en 4 saisons, correspond à un axe terrestre «incliné» sur l’écliptique. (la suite dans le livre)
Du message de la Croix d’Hendaye à celui de l’athanor de Winterhur
L’Adepte avait prévu de clore ses commentaires sur les opérations alchimiques par un traité de géophysique issu directement de ses considérations de physicien (et d’électricien) en rapport avec la genèse du Grand Œuvre. Au soir de sa vie ses préoccupations portaient sur le paléomagnétisme (qu’il cite dans les Demeures), au magnétisme terrestre ainsi qu’à la Vulcanologie suite à son voyage aux USA (parc de Yellowstone). Ce faisant, il ignorait que cette œuvre qui ne fut publiée que partiellement allait faire l’objet d’un travail bien plus considérable 50 ans après sous la plume de Immanuel Velikovsky, auteur de nombreux ouvrages dont Grands Bouleversements terrestres.
depuis 2000 ans, le champ magnétique a perdu 30% de son intensité, ce qui est un signe fiable d’un changement en cours des pôles
« Peut-être même l’astre du jour n’était-il pas prêt à jouer son rôle éclatant. Les « climats n’existaient pas encore, et une chaleur torride se répandait à la surface entière du globe, égale à l’équateur et aux pôles. D’où venait-elle ? De l’intérieur du globe. En dépit des théories du professeur Lidenbrock, un feu violent couvait dans les entrailles du sphéroïde. »
Jules VERNE, Voyage au centre de la Terre.
C’est au cours de son voyage aux Etats Unis que le Savant conçu son projet du Finis Gloriae Mundi qui devait résumer sa vision du « second soleil », le Soleil interne à la Terre et son rôle dans la formation des métaux comme de la chaleur. Le feu central d’un athanor cosmique. Hélios était remplacé par Vulcain. A l’époque en effet la grande question était de comprendre pourquoi la Terre conservait sa chaleur, voir se réchauffait alors qu’en l’état des connaissances elle aurait du être beaucoup plus froide, ce qui amenait également à se poser la question de son âge. Assez curieusement la question de la précession des équinoxes était liée au débat faisant rage entre les fluidistes et les solidistes, entre les neptuniens et les plutoniens.
Banc de condensateurs de 14 Mégajoules permettant de générer des champs magnétiques pulsés pouvant aller jusqu’à 78 Tesla.
Fulcanelli avait choisi son camp : celui des plutoniens. Il suffit de relire les innombrables commentaires sur la Magnésie et le rôle fondamental du fer et ses propriétés magnétiques pour comprendre comment celui-ci avait perçu que la solution se trouvait tout autant dans le cœur de notre planète illustrant ainsi le précepte de la Table d’Emeraude : Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme … Eugène Canseliet a longtemps insisté sur les liens étroits qui unissaient Pierre Curie à l’Adepte : nous en donnons les raisons ainsi que la façon dont la France a réalisé son vœu le plus cher en la matière en le rendant public en 1928. Le plus amusant est que c’est en unité Tesla que cet appareil fonctionne !…
Lorenzo Ghiberti, de son véritable nom Lorenzo di Cione, (né en 1378 à Florence – mort en 1455 dans la même ville) est un sculpteur italien du Quattrocento, dont l’œuvre s’inscrit dans le vaste mouvement de renouvellement de l’art occidental qui donnera naissance à la Renaissance.
Présentation de la coupe d’or
Cette enquête s’achève sur les rives de l’Atlantique avec ce fameux AA I AA qui fit couler tant d’encre, celle là même dans laquelle nos scribouilleurs de l’AGLA trempèrent leur plume vitriolique !
Est-il besoin de rappeler que la Tradition ésotérique occidentale plonge ses plus lointaines racines dans la nuit des temps, au cœur des premières tribus sédentaires et agricoles (fin du paléolithique) début du néolithique, vers -9 000 ans) du septentrion qui furent à l’origine des peuples celtes, nordiques, slaves et indo-européens ?
On pourra d’ailleurs se reporter au livre de Mircea Eliade « Forgerons et Alchimistes », pour s’en convaincre.
C’est en effet sur leurs expériences formelles et savoirs primitifs, cognitifs, émotionnels et spirituels ou mythiques (la mythologie cosmogonique et eschatologique restituée des dieux Vane et Ases, apparue probablement vers le 4ème millénaire avant J.C., rend compte cependant de l’extraordinaire perception des arcanes de la Nature et de l’intuition juste des usages sacramentels, dévotionnels et sacrificiels » qui furent jadis les leurs et avec lesquelles forgèrent-ils, millénaire après millénaire, cette Connaissance hermétique du monde ou notre Tradition secrète, essentiellement orale), que tous les peuples qui s’établirent à partir du 3e millénaire, depuis l’Arctique en passant par l’Europe jusqu’aux confins de la chaîne de l’Oural (et quelque peu par-delà : on trouve trace à travers le véhicule des langues indo-européennes, ainsi qu’il en est, par exemple, du sanscrit et qui en atteste la réelle portée), trouvèrent leurs fondations, purent s’édifier au cours du temps, s’équilibrer et se stabiliser en ces diverses nations, sœurs à la nôtre d’origine gauloise, autonomes et parfaitement distinctes entre elles : irlandaise, écossaise, britannique, italienne, portugaise, espagnole, allemande, polonaise, islandaise, danoise, suédoise, ukrainienne, etc…
Toutes ces origines attenantes à notre Continent européen, sont donc pleinement redevables d’un seul et même archétype civilisateur, hyperboréen à l’origine ou venu du froid (guerrier par nature et migrateur des la fonte des glaces, au début de l’holocène). Il fut le précurseur de ladite mentalité occidentale. Laquelle ceci dit, demeure toujours l’orchestratrice des registres physiques, mentaux, émotionnels, psychiques, spirituels, religieux, mystiques et ésotériques qui sont fondamentalement les siens. Ces registres dévoilent bien entendu le caractère désormais forgé et la souveraineté affirmée et inaliénable de chacune d’elles tout en montrant et désignant indubitablement une source ou origine commune, à savoir la Civilisation nordique ou hyperboréenne.
de l’Oratoire au laboratoire et vice-versa, Saint Vincent Depaul devant son four avec les chaines brisées (rare photo, archives). Nous comprenons que ce que nous avions pris au tout début pour un fond de nuage sur lequel se détachait le prêtre n’est autre que l’ample et lourde fumée qui s’échappe par le haut du fourneau. Pourquoi donc représenter, contre toute habitude, ce Saint devant un four puissant ? Il convient donc d’en revenir à son témoignage » Mon occupation était de tenir le feu à dix ou douze fourneaux ….. »
Fulcanelli, l’Adepte des temps modernes consacre à cet épisode de la vie de Saint Vincent Depaul plusieurs pages de son livre : « les demeures philosophales » expliquant que l’opération dont fut témoin le prêtre n’était pas alchimique mais « archimique », son but étant d’augmenter par addition d’une autre substance le volume d’or initiale.
L’Eglise Saint Sulpice avec sa fameuse fontaine des « Quatre points cardinaux » , un rébus digne de la société angélique puisque ces 4 non cardinaux forment la constellation du Cygne (Signe)
Qui est Saint Vincent de Paul (Depaul) que nous retrouvons à chaque détour des chapitres de l’oeuvre de l’Adepte Fulcanelli et pourquoi s’y réfère t-il aussi souvent ? Pour comprendre un peu mieux ce puzzle nous avons dressé un petit diagramme qui vous aidera à y voir un peu plus clair.
Tradition mystique et peuple des scribouilleurs mis en évidence à Tulle à partir d’une calligraphie du XVIIème siècle
Une fois n’est pas coutume et pour introduire à ce sujet qui nous nous ramènera par d’autres voies à la Société Angélique, donnons la parole au conservateur du Musée du Cloitre en charge du précieux document confié au musée par André Mazyrie en 1926. Notons toutefois que l’on peut être conservateur et dénué de toute culture traditionnelle ce qui est hélas souvent le cas en France, je n’en ai été que trop souvent témoin. En ce cas l’analyse se contente de données factuelles et méconnait le sens profond du document. Au final à chacun son travail !
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