Archives du mot-clé tarot de Marseille

Le secret d’Artémis, essai de déchiffrage du paléo-védique

Fusaïolle trouvée à Vinca (Serbie). La culture de Vinča (entre -8 500 et – 3000), dite aussi Vieille européenne, est une culture préhistorique du Chalcolithique. En 1908, une équipe d’archéologues, dirigée par Miloje Vasić, a effectué des fouilles près de Vinča, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Belgrade, sur les rives du Danube, qui ont permis de mettre au jour d’importants vestiges. La culture de Vinča couvre une vaste région incluant la plupart des pays et régions issus de l’ancienne Yougoslavie ( Serbie, nord-est de la Bosnie et une partie du Montenegro et de la Croatie), le sud-est de la Hongrie, le nord-ouest de la Bulgarie et une partie de la Roumanie (Banat, Transylvanie et sud-ouest de l’Olténie). Dans ce pays, la culture de Vinča est nommée culture de Turdaș.

Une introduction à l’écriture de nos Grands Ancêtres, les polaires. Analyse de la langue sacrée et des premiers schèmes narratifs à la base de l’humanité.

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Le Tarot de Marsile : du livre des morts à la restauration du message d’Hermès

De Sphaera de la Biblioteca Estense de Modène : manuscrit réalisé dans la mouvance de l’hermétisme florentin. La figure du Bateleur est une synthèse composite de deux personnages tirés de deux feuillets successifs du De Sphaera, partageant des caractères physiques, vestimentaires et identitaires aussi bien avec l’un qu’avec l’autre. La conclusion s’impose : l’homme qui exécuta le dessin du tarot de Marseille avait sous les yeux le petit manuscrit enluminé au moment où, fusionnant en une image unique deux personnages tirés de deux feuillets consécutifs du livre, il donna le jour à la première des figures du jeu, celle qui porte le chiffre un. Les historiens de l’art estiment que le De Sphaera a été réalisé entre 1460 et 1470.

Il ne faut pas dire le Tarot de Marseille car c’est une grossière méprise mais bien le Tarot de Marsile. Un simple « e » a été rajouté par suite de l’incompréhension et de l’oubli mais c’est bien de Marcel Ficin qu’il s’agit, celui traduisit le premier le Corpus Herméticum à la demande de Cosmes de Médicis.

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Aux sources du Tarot à la lumière du Livre des morts égyptien

Ce livre se veut une reprise des travaux de Court de Gébelin là où il les avait interrompu. Il s’agit de la première partie qui analyse les arcanes majeurs selon l’angle historique afin d’en retrouver  la trame et ses différentes clés.

L’enquête avait d’abord commencé par l’étude d’une seule lame : l’arcane XVI. Quelle ne fut pas notre surprise de pouvoir en déceler le sous-bassement à la fois historique et mythologique d’une très grande profondeur. A ce stade la référence au Livre des morts égyptien ne m’était pas évidente et c’est en appliquant la méthode utilisée à ne autre carte, celle du Mat que le dessin tout entier du Tarot nous apparu dans sa simplicité aveuglante avec cette question un peu angoissante : est-ce là la vérité ? Il nous fallu nous rendre à l’évidence en répondant par la vérité : oui ! ce qui devait être un simple article s’est donc transformé en livre un an après. Le voilà … agrémenté de nombreux schémas explicatifs. Pour ne pas alourdir ce premier travail nous avons décidé de séparer les matériaux historiques des données relatives à la religion égyptienne d’où sont sorties de façon processionnelle (la déclinaison de l’UN-TOUT) selon ses hypostases néo-platoniciennes.  Il y a bien une philosophie sous-jacente : la psychostasie.

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La seconde partie s’attaque à l’architecture interne du Tarot et il nous a fallu pour la comprendre nous reporter aux différents rituels pratiqués dans l’Égypte pharaonique. Comme cela est expliqué il y a 21 arcanes qui correspondent aux 21 porches connus de l’initié : nous en donnons les explications et les noms dans cette seconde partie.

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Les quatre vents de l’Arcane XXI

Aux sources du Tarot à la lumière des mystères de l’Antiquité et du livre des Morts égyptien.

L’arcane XXI a fait couler beaucoup d’encre et une fois de plus il suffisait de voir ce qu’il fallait voir : ISIS tenant la verge retrouvée d’Osiris et de l’autre main le flacon servant à oindre le Mort-Roi ressuscité. Si cette carte s’intitule le Monde c’est aussi parce qu’elle signifie l’Esprit de vie insufflant ses quatre modalités aux quatre points cardinaux ( qui deviendront aussi dans la sphère chrétienne les quatre vertus cardinales que nous retrouvons également parmi les 22 arcanes du Tarot (avec la Prudence !)

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Les larmes d’Horus

Deux yeux vus de profil vous font face et donnent à ce visage l’impression de loucher. C’est normal car il s’agit en fait d’un seul et même œil vu de profil : l’Oudja. Selon la légende  et d’après le mythe, Horus, fils d’Isis et d’Osiris, aurait perdu un œil dans le combat mené contre son oncle Seth pour venger l’assassinat de son père. Au cours du combat, Seth lui arracha l’œil gauche, le découpa (en six morceaux, d’après une version de la légende) et jeta les morceaux dans le Nil. À l’aide d’un filet, Thot repêcha tous les morceaux sauf un. Thot le rajoute et rend donc à Horus son intégrité vitale. La somme de l’Oudjat fait que 63/64, et le 1/64 manquant est le lien magique que Thot a ajouté pour que l’œil fonctionne

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La justice : sources papales et épiscopales du Tarot

La justice de Biagio d’Antonio Tucci Peintre italien (Florence 1476 – documenté jusqu’en 1508). On sait que Biagio d’Antonio travailla par intermittence à Faenza de 1476 à 1504. Son style, influencé par Verrocchio, assimile le langage plus simple de Ghirlandaio. En 1481-82, il collabore aux fresques de Cosimo Rosselli de la chapelle Sixtine. Plusieurs panneaux ou retables sont conservés à la pin., de Faenza ; parmi ses autres œuvres, fort nombreuses, on peut citer des  » cassoni  » à sujets mythologiques (Paris, musée des Arts décoratifs), des Madones et des retables (Madone et cinq saints, musée de Budapest ; Nativité de San Michele de Faenza, 1476, Tulsa, Museum ; Chemin du Calvaire, Louvre). Les œuvres de l’artiste furent longtemps classées sous le nom d’Andrea ou de Giovanni Battista Utili, peintres de Faenza.

Le tableau est conservé  au Musée des Offices de Florence. Attribué au peintre florentin Biagio d’Antonio, il représente une Justice qui se rattache à la fois à la Justice d’Esztergom (Palis archi-épiscopal près de Budapest en Hongrie) et à celle du tarot de Marseille. Certaines correspondances sont communes aux trois images, tandis que d’autres sont partagées par seulement deux d’entre elles. Les trois Justices ont la même position frontale, tiennent une épée dans la main droite, dressée verticalement pointe en haut, à double tranchant, et dont la lame est partagée en deux moitiés par un filet qui se divise à l’approche de la garde. De même, toutes trois portent dans la main gauche une balance à fléau dont les plateaux en forme de bols sont suspendus par trois fils. Toutes trois portent des vêtements semblables : une robe à col rond, bordé d’un galon ; une ceinture haute, qui marque bien la taille ; un ample manteau aux manches larges dont le drapé couvre les jambes. Toutes trois ont aussi la chevelure qui cascade en boucles le long des tempes et sur les épaules. En revanche, certains détails ne sont communs qu’au tableau de Biagio et à la carte de tarot : ainsi le pommeau de l’épée en forme de boule partagée en quartiers, posé précisément sur le sommet du genou droit et les formes rondes aux extrémités du fléau. Sur la justice du tombeau de François II à Nantes, le pommeau livre son ultime secret, à savoir le cercle solaire en éruption.

JUSTICE POMMEAU

La Tiare diadème est inspirée directement de la fresque visible de la basilique Saint-Vital à Ravenne mais également à Constantinople (basilique Sainte Sophie), il s’agit de l’impératrice Théodora et nous en donnons l’explication dans notre livre qui décode l’ensemble des sources du Tarot et sa filière menant d’Égypte à Byzance puis sa transmission dans l’empire carolingien.

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Christine de Pizan inspiratrice du Tarot

Coiffe à cornes du Moyen Age pour les dames de rang : Christine de Pizan et la Papesse

Christine de Pizan célèbre de son temps comme femme de savoir a servi de modèle et a inspiré les tarotiers : comment et pourquoi c’est ce que nous révélons dans notre ouvrage.  Elle est immortalisée dans la carte « La Papesse » tenant son livre ouvert sur les genoux : mais que n’a t’on pas dit comme bêtises à propos de cette carte alors qu’il suffit de lire le Tarot avec le regard qu’il convient. Sa coiffe à cornes en voile blanc retombant sur les épaules se retrouve exactement dans la papesse  !  Son érudition comme sa renommée sont immense. C’est côté  Français,  la première mention indiscutable de la fabrication d’une série de cartes à jouer avec l’entrée de Charles Poupart, argentier de la maison du Roi Charles VI de France, dans son livre de comptes pour l’année à commencer le 1er février 1392.

La commande royale s’inscrit comme suit dans le livre de l’argentier du Roi: « Donné à Jacquemin Gringonneur, peintre, pour trois jeux de cartes, à or et à diverses couleurs, ornés de plusieurs devises, pour porter devers le Seigneur Roi, pour son esbattement (plaisir), LVI (cinquante-six) sols parisis. » – Source: Registre de la chambre des comptes.

L’artiste, un miniaturiste, livra marchandise en trois volets: soit en 1390, 1392 et 1393. Ce qui dit-on apporta un grand divertissement au Roi. Le jeu, bien qu’étant encore un jeu de tarots, était doté d’une innovation de taille: car l’on y introduisit les Reines en remplacement des Cavaliers. C’est une première, en cette ère chevaleresque du début de la Renaissance, où l’amour courtois s’affiche. À ce jour, on n’en a retrouvé aucun exemplaire.

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Charles VI le roi fol, disciple d’Hermès

Charles VI, dit « le Bien-Aimé », « le Fou » ou « le Fol » comme il a été surnommé au XIXe siècle (né à Paris, le 3 décembre 1368 – mort à Paris, le 21 octobre 1422) est roi de France de 1380 à 1422. Fils du roi Charles V et de Jeanne de Bourbon, il est le quatrième roi de la branche dite de Valois de la dynastie capétienne.

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