Archives du mot-clé Alchimie

Alchimie druidique et hyperboréenne

Ésus abattant un arbre. C’est une divinité de la mythologie celtique gauloise, mentionné, avec Teutatès et Taranis, dans la Pharsale de Lucain (Ier siècle).

Origine forestière de l’Alchimie

De la Gaule chevelue et des origines celtes de l’alchimie

Mircea Eliade a très bien développé ce point : l’homme, par ses activités d’Homo faber, fait les mêmes opérations que la nature sur les bases de l’observation, mais il contracte temporellement les processus naturels par des processus préindustriels qui lui font obtenir des résultats plus rapides que s’il avait laissé faire la nature. En contractant le temps, l’homme accélère son propre processus d’évolution, ce qui sera une des caractéristiques majeures de l’humanité jusqu’au centre de notre modernité basculant vers le troisième millénaire, où ce phénomène d’accélération apparaît maintenant comme exponentiel et sans fin sinon celui de la Noogenèse et son point d’ignition escompté.

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Le feu du soleil : Jacques Bergier et André Helbronneur

L’alchimiste de la République en réédition

Le Feu fut l’essentiel de la quête alchimique de l’Adepte et le sens de ses travaux scientifiques. Il convient de distinguer entre le feu qui démembre (Voie métallique sèche) et le feu pris en tant qu’agent fermentateur (voie spagyrique ou voie végétale). L’Alchimie fait partie des arts du feu comme la poterie ou la fabrication du verre. La pharmacie représente l’autre branche, celle des ferments ou dissolvants.

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Quand Sel Y Est ou la véritable date du décès de Fulcanelli

Eugène Canseliet, le disciple autoproclamé de l’Adepte Fulcanelli a toujours su sceller (Scel)  à bon escient une vérité qui doit se mériter après un minimum d’effort et ne se dévoiler qu’à l’heureux élu. Il aime aussi la valse a trois temps : un pas en avant et deux en arrière, ce que nous pouvons démontrer sur ces deux extraits d’interview. Dans le premier il donne bien la date du décès de l’Adepte, soit 1923 et il le fait dans cet entretien du Figaro donné à Bernard Sueur en toute innocence le 13 Juin 1963. Il est vrai qu’à l’époque ce que que l’on appellera « l’affaire » ne passionne pas plus qu’une poignée de curieux. Par la suite il s’efforcera de brouiller les pistes et de faire diversion sur une vérité qui aurait du rester encore scellé à ses yeux.

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La Vierge alchimique de Reims et le secret d’Asclépios

 

 

« Il apparait donc que ce Mercure n’est pas celui du vulgaire, mais celui des Sages, car tout Mercure vulgaire est mâle, c’est-à-dire corporel, spécifié, mort tandis que le nôtre est spirituel, féminin, vivant et vivifiant »

Eyrénée Philalèthe

A Reims lieu sacré s’il en est, se trouve l’un des derniers joyaux authentiquement alchimique de France sous la forme d’une œuvre d’art en date des années 1640. L’ésotériste Owald Wirth fut l’un des premiers en à déceler toute l’importance et y consacra une étude préliminaire qui reste encore aujourd’hui indépassable sauf par l’ouvrage en cours apportant un nouvel éclairage. Dans celui on discernera trois états ou trois strates : la dimension historique du tableau lié à l’abbaye de St Remi et au sacre royal, la personnalité de son commanditaire, un paracelsien proche du Roi Henri IV et enfin évidemment l’Opus Magnum qui sous tend la compréhension de ce chef d’œuvre de l’Art Royal.

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Cycle solaire de la Femme

Les cultes anciens rendaient hommage au soleil en tant que facteur de fertilité. Dans notre travail qui va à rebours du sens commun, la femme n’est pas lunaire mais solaire. Cette approche apporte un élément d plus à notre analyse.

Le cycle menstruel de la femme basé sur 28 jours est l’équivalent du Grand Œuvre Alchimique : reste à le montrer.

Lotus de Païni, anthropologue et anthroposophe dont nous avons introduit l’œuvre avec le premier volume de la série « L’Odyssée de la Femme solaire » expliquait :

«  la femme est lunaire, dit-on, la lune est femme ; on l’a toujours considérée ainsi. C’est la plus parfaite des erreurs. Dans tous les plus ancien folklores qui nous sont parvenus, la lune est masculine, le soleil féminin. Je citerai de nou­veau le dicton mahori : « La femme ne naquit pas, elle fut formée du soleil et de l’écho. »  En Australie, le soleil est féminin, il s’appelle « Linga », nous dit Strehlow, nom fé­minin . Chez les Garakau, la lune est mâle, Ikare le soleil est féminin. Les Algonquins et les Iroquois disent que le soleil est femme . Les vierges du soleil tissent des substances ma­gnifiques.

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Considération basiliennes sur la Pierre de Feu

Saint Martin par Anton Van Dyck, 1618 .. de la toge pourpre du soufre se partageant en charité.

Il convient de distinguer l’or philosophique obtenu archimiquement par les voies sèches ou humides de la pierre philosophale. Le travail opéré n’a pas d’autre but que de le rendre pur ou le plus homogène possible, en éliminant les superfluités ou hétérogénéités adhérentes, les corps étrangers qui, par leur présence, sont responsables d’une Transmutation relativement médiocre, au­tant en quantité qu’en qualité. Lorsque cette Pierre de feu est donc obtenu selon les voies canoniques décrites ci-dessus elle procure une Pierre ou Teinture (dite Poudre de projection) qui transmute effectivement un métal commun, le plomb, l’étain ou le mercure , en Or à struc­ture dendritique ou dit de fusion qui, dès sa naissance, dans le meilleur des cas est proche, en Titre de pureté, de 24 carats. Effectivement cet or obtenu archimiquement diffère de l’or natif qui se rencontre rarement avec une structure cristalline. Le plus souvent, on trouve cet or natif  sous forme de pépites (plus ou moins massives, érodées en grains par le cours des rivières), en provenance de filons montagneux, de placer à graviers aurifères, d’anciens lits etc …

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Derniers secrets de la Pierre Philosophale par Basile Valentin

Sous le nom de Basile Valentin (en latin Basilius Valentinus), présenté comme un moine bénédictin du XVe siècle, parurent au début du XVIIe siècle un certain nombre de traités alchimiques qui connurent un grand succès. Selon la doxa il est d’usage de dire qu’il s’agit de textes écrits à l’époque de leur publication, probablement par leur éditeur, Johann Thölde (c. 1565-1624). Il n’en est rien comme nous allons le voir et il faut reculer de près d’un siècle en arrière pour avoir une idée exacte de leur date de conception.

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