Archives du mot-clé Demeures philosophales

Aux sources de la langue des Oiseaux : les dactyles et la tradition pélasgique

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« Je ne sais ni lire ni écrire, je ne sais qu’épeler mais donnez moi la première lettre …»

et comment les Crétois dans le sillage des Pélasges ont connu l’alphabet sacré : le fil de l’alphabet conduit à Tartessos  au 4ème millénaire av. JC avant d’aboutir sur les côtes d’Irlande dans sa forme presque originelle …

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Cabale et tradition pélasgique : d’Homère à Fulcanelli

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La spirale enlacée ou triple spirale (triskel) se retrouve sur tout le pourtour du bassin méditerranéen et jusqu’au tumulus de Newgrange en Irlande. C’est l’un des symboles hérités de la culture pélasgique et la preuve de leur passage. A l’époque où le Sahara était encore fertile les mêmes triples spirales ont été gravées sur la pierre de l’oued Djerat dans le Tassili et un peu plus tard à Newgrange.

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Le même motif sur le tumulus de Newgrange en Irlande que dans le Sahara. Newgrange fut un haut lieu pélasgique érigé 6 siècles avant les pyramides (-3300 av JC) . Témoignage de la Tradition Primordiale.

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Le four en faïence de Winterthur par David Pfau (Haffner)

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de l’utilisation des feux …

Dans la catégorie des arts du feux à cuisson lente nous trouvons les verriers (vitraux) et les céramistes et autres émailleurs. Pour les feux, l’utilisation d ‘un four en faïence est une bonne étape. L’Adepte signale l’existence de ce poêle aux médaillons hermétiques situé à Winterthur en Suisse non loin de Zurich. Il fut fabriqué par Pfau (ou Pfauw) et l’adepte le signale dans son Mystère des cathédrales. A l’époque il n’était vraiment pas évident d’en connaitre l’existence sauf si … c’est ce que nous expliquons dans notre ouvrage à paraitre.

Les dix-huit panneaux ci-dessous ont donné lieu à une interprétation dans l’ouvrage de J.J. Bourcart, Esquisse hermétique du tout universel, Zurich, 1896 avec une préface de Gérard d’Encausse. A notre tour et comme nous l’avions déjà fait en 1995, nous donnerons l’explication de chacun des panneaux, pour le reste il faudra se reporter à notre ouvrage en deux tomes.

Concernant le poêle de Winterthur, il faut savoir que sa décoration, assortie de commentaires, fut publiée au sein d’un ouvrage, imprimé à Zurich en 1896. L’ouvrage en question, intitulé « Esquisses du Tout Universel » fut signé d’un pseudonyme : Jacob. Ce pseudonyme masquait en réalité Jean-Jacques Bourcart, ancien industriel, philanthrope, issu d’une famille alsacienne. Bourcart s’était vu retiré la direction de l’entreprise familiale après avoir voulu la livrer à l’autogestion des salariés. Une seconde édition de l’Esquisse du Tout Universel bénéficia d’une préface du docteur Gérard Encausse, dit Papus.

Le four de Winterthur et Fulcanelli :

A la lecture des documents afférents au poêle de Winterthur, certaines remarques s’imposent :
Le poêle est attribué à H.H. Pfau (Hans Heinrich). Fulcanelli écrit P.H. Pfau, et P.F. Pfau (dans les Demeures…) – Bourcart commentant le sens hermétique du poêle use de la formule « Savoir, Pouvoir, Oser, se Taire » sur laquelle s’achève également « le Mystère des Cathédrales ».

Enfin, commentant le 10 ème médaillon ornant le poêle, Bourcart écrit :  » Un homme pêche à la ligne et tire d’un étang un beau poisson ». Fulcanelli (dans le Mystère) explique : « …on voit un pêcheur à la ligne sortant de l’eau un beau poisson… »
Or, même en usant d’une bonne loupe, il faut beaucoup de bonne volonté pour déceler un poisson et encore plus d’acuité visuelle pour pouvoir le qualifier de beau !  Donc, Fulcanelli connaissait fort bien le travail de Bourcart … voire Bourcart en personne, ce qui n’est pas sans importance à plus d’un titre : l’importance de la suisse et de Zurich, en particulier, dans cette affaire ne peut s’expliquer que par un familier des lieux, en l’occurrence par un franc-comtois de plus spécialiste des fours : notre adepte !  Mais ceci n’est qu’un très pâle aperçu de nos propres découvertes que nous allons consigner dans un cahier spécialement dédié à ce four en faïence.

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Blason de la famille H. Pfau où le Paon fait miroiter l’arc en ciel du  feu de ses couleurs

(le Paon est aussi emblématique de l’Art Royal)

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Les vacances charentaises de Jules Violle alias Fulcanelli

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Ici en grand père heureux avec ses petits enfants dont Lucie

C’est en Charente maritime que le savant aimait venir se reposer avec ses enfants et petits enfants. Sur la carte ci dessous nous avons reporté en bleu les lieux professionnels, puis en rouge les sites décrits dans les »Demeures philosophales » à l’exception de deux cercles jaune : Hendaye et Dammartin sur tigeaux. La carte en haute résolution sera présentée dans l’ouvrage en préparation pour Mai 2014. La voiture étant rare on peut imaginer que c’est en train que ce petit monde se déplaçait, une carriole ou guimbarde venait ensuite les chercher à la gare avec les malles. Une simple statistique (incontestable) montre un épicentre en provenance de Dijon englobant Langres et ses alentours, puis Paris. Entre Paris et Dijon il existe une myriade de petits points à reporter dans un triangle Sens, Auxerre et Chaumont (notes et références) et c’est un peu normal puisque ce triangle est équidistant de Paris et du domicile natal. En général le lieu de villégiature se situait sur la côte atlantique et c’est ainsi que le Maître pu vérifier  ou nouer des contacts avec les propriétaires ou autres conservateurs : Dampierre sur Boutonne, Nantes, Saintonge, Terre neuve, Saint Hilaire de Melle etc … Nous aurons l’occasion d’y revenir. Les indications données par le disciple auto-proclamé Canseliet sont à mettre en rapport avec Julien Champagne mais ne concerne en rien l’Adepte qui ne se rendit à Marseille qu’une seule fois pour embarquer. Il s’agit de son expédition africaine relaté dans le cahier no 3.

ps : cette carte n’est pas complète car il nous restait à signaler le chevalier ornant le porche de l’église Saint Hilaire de Melle située à Poitiers et situé exactement sur le parcours Dijon La Rochelle.

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Cliquer sur la carte pour agrandir

Note : nous apprenons qu’il reste encore des charognards pour oeuvrer  en toute impunité et piétiner la mémoire du Maître : je pense à ce misérable ramassis de stupidités produit par un certain Loevenbruck ! c’est aussi en partie à cause de ces plumitifs sans vergogne que nous avons décidé de faire la lumière sur la biographie de l’Adepte. JK

jules_violle3Souscription ici en suivant ce lien

Jules Violle alias Fulcanelli parmi les siens

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L’histoire a été injuste avec Jules Violle mais trop généreuse avec le mirifique Fulcanelli, pourtant l’un et l’autre ne font qu’un ! Sur cette photo on reconnait l’Adepte entouré des siens avec sa femme Anna qui se tourne vers le photographe. Moment de détente du savant dans sa demeure vers 1910. La petite fille se prénomme Lucie  et ce sera grâce à elle que le flambeau va se transmettre. Dans ce cahier sont regroupés les différents voyages du savant ainsi que des anecdotes recueillies par ses élèves ou amis et condisciples. Il est temps de mettre fin aux élucubrations qui ont eut lieu ici et là  et d’organiser la seconde partie de ce travail pour lequel j’en appelle aux bonnes volontés (s’il en existe !) car il reste de nombreuses archives à dépouiller, la question n’étant plus de savoir « Qui » mais « Comment » et « Pourquoi ». Pour 2015  je compte donc créer un groupe de recherche à qui je pourrai transmettre mes archives afin que le travail engagé depuis 20 ans puisse se poursuivre. JK

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Offre spéciale à l’occasion du colloque : le livre + les actes (Mars 2015)

Fulcanelli et la photographie : Amilec ou la graine d’hommes

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Joseph Nicéphore Niépce (1765-1833) ou la permutation des formes par la lumière (Fulcanelli)

Les références à la photographie dans l’œuvre de l’Adepte sont nombreuses et récurrentes jusqu’aux procédés chimiques relatifs aux fameux sels d’argent. On s’étonnera moins de ces obsessions si l’on apprend que Fulcanelli-Violle n’était autre que le Président de la première société de photographie française ! De fait et responsable de l’inventaire de la plupart des monuments français il avait a sa disposition une documentation de premier plan et en avant première. Ce point éclairci on s’explique (outre les références à la photographie) les liens qu’il a pu entretenir également avec le cinéma naissant (Voyage en Kaleidoscope par exemple) .

Au début du XIXe siècle Joseph Nicéphore Niépce (1765-1833) réussit à obtenir et conserver une image due à l’action de la lumière. Dès 1812, il parvint à obtenir en lithographie des négatifs (grâce au chlorure d’argent) et des positifs (avec du bitume de Judée), mais ces images ne sont pas stables. Il utilise pour cela du sel d’argent placé au fond d’une chambre noire, mais le sel d’argent continue de noircir après l’exposition et l’image finit par disparaître.

En 1819, John Herschel décrit les propriétés de l’hyposulfite de sodium qui deviendra le fixateur de Mijus.

photancNiépce se rend compte que l’important est d’interrompre l’action du produit après une période d’exposition à la lumière. Après avoir tenté des produits qui éclaircissent à la lumière au lieu de noircir avec toujours le même problème de stabilité, il s’intéresse à différents acides qui agiraient sur une plaque de métal ou de calcaire et seraient lavés ensuite. Mais l’acide ne réagit pas à la lumière. Il comprend grâce à cette expérience que l’action de la lumière n’a pas besoin d’être visible immédiatement, mais peut être révélée ensuite. Il tente d’utiliser la résine de Gaïac, sensible aux ultra-violets qui perd sa solubilité dans l’alcool (dont le procédé peut donc être interrompu). Possible en plein soleil, l’opération est un échec en chambre noire, car les ultraviolets (inconnus de Niépce) sont filtrés.

Après différents déboires et voulant affiner sa méthode, Niépce s’est associé, en 1829, à un entrepreneur dynamique nommé Louis Jacques Mandé Daguerre (1787-1851). À partir de 1829, Daguerre a commencé véritablement ses travaux en chimie en utilisant l’iode découverte par Bernard Courtois. Daguerre a accompli des progrès importants dans les années qui ont suivi la mort de Niépce, survenue en 1833. Les vapeurs d’iode sont utilisées comme agent sensibilisateur sur une plaque de cuivre recouverte d’une couche d’argent polie. La réaction entre l’iode et l’argent produit de l’iodure d’argent, une substance qui s’est révélée être plus sensible à la lumière que le bitume. Par hasard, il a découvert que si une plaque qui avait été exposée était traitée aux vapeurs de mercure, l’image latente apparaissait nettement.

Amilec ou la crème d’hommes (d’AUM) : à découvrir le négatif  !

Avec cette référence dans les demeures philosophales (chapitre VI) le savant et adepte montre à la fois ses préoccupations scientifiques du moment (il a contribué à améliorer différents procédés d’émulsion lors de sa présidence) et le regard hermétique qu’il porte sur l’œuvre (peu connue à l’époque) de Tiphaigne de la Roche.

La filiation alchimique de Tiphaigne de la Roche est abordée dans Les Demeures philosophales au chapitre VI. Selon Jules Violle alias Fulcanelli Le titre de l’ouvrage Amilec ou la graine d’hommes devrait ainsi être lu comme Alcmie ou la crème d’Aum, selon la règle de décryptage cabalistique exposée par cet adepte du XXe siècle. À l’appui de cette théorie, Tiphaigne de la Roche dissimula de façon similaire l’anagramme de son nom dans le titre d’un autre de ses ouvrages, écrit anonymement : Giphantie = Tiphaigne, où il dévoile le procédé photographique presque 80 ans avant sa découverte.

Amilec révèlerait donc, à qui serait capable de le décrypter, un point de science alchimique : « l’extraction de l’esprit enclos dans la matière première » (où « esprit » et « Materia Prima » s’entendent au sens alchimique), appelé encore, pour reprendre le vocabulaire alchimique, « Vierge philosophique », correspondant donc au AVM, monogramme traditionnel renvoyant à l’Ave Maria et donc à la Vierge. Ce procédé serait analogue à celui qui permet de séparer la crème qui surnage à la surface du lait, et qui serait illustré par les cinquièmes et septièmes planches de l’ouvrage alchimique Mutus Liber, Le Livre Muet, où l’on voit les protagonistes récupérer au moyen d’un spatule des éléments qui sont issus de la coction dans un athanor. En clair, le titre signifierait donc Alchimie, ou (l’extraction de) la crème du lait de vierge.

Ainsi, dans un article publié en l’an 2000, le photographe professionnel Jean Lauzon écrit que « la description de l’alchimiste Tiphaigne de La Roche contient tous les éléments permettant de reconnaître l’idée de la photographie » et que « Les opérations alchimiques fondamentales, sublimation, filtrage et cuisson, peuvent se comparer au point de s’y identifier aux trois principales étapes de l’apparition d’une image photographique : latence, révélation, fixation ».

Au-delà des liens de filiation chimique et opératoire entre l’alchimie et la photographie, la naissance du procédé s’entoure du même secret que la quête alchimique : dans leur correspondance, les deux inventeurs de la photographie, Nicéphore Niépce et Jacques Daguerre utilisent un codage : les produits chimiques et les termes techniques sont remplacés par des numéros de 1 à 79. D’une manière similaire, les auteurs alchimistes dissimulaient le sens de leurs ouvrages en utilisant des termes dans un sens spécifique connu d’eux seuls (soleil, lune, lait de vierge, lion vert, tête de corbeau, etc.) S’il est certain que de nombreuses idées abordées dans l’œuvre de Tiphaigne de la Roche s’inscrivent dans la perspective plus large de la pensée hermétique, la question de sa pratique opératoire de l’alchimie reste ouverte de même que le double sens de ses écrits, mais l’on voit « peut-être poindre cette idée que la photographie a finalement dévoilé le projet alchimiste au-delà de la seule métaphore ». Seul un président de la société française de photographie pouvait également en faire le constat et s’émerveiller d’une pareille pré-science.

Jules Violle alias Fulcanelli succéda au Colonel Aimé Laussedat (un ami et collègue au travail et nous verrons pourquoi)  et fut Président de la société française de photographie de 1906 à 1908. Il sera remplacé par Jules Carpentier, (le grand père du célèbre producteur de télévision Gilbert Carpentier) l’inventeur précisément du cinématographe et de la pellicule à perforation !..  On peut avancer l’hypothèse que l’artiste Julien Champagne n’eut pas besoin de se déplacer plus que nécessaire car Jules Violle était à la tête d’une importante collection de photos qu’il pouvait confier à l’illustrateur.

Voyages et récits

Voyageur infatigable, Fulcanelli a parcouru le monde et n’hésita pas à traverser l’océan pour se rendre aux Etats Unis, d’autres voyages non moins extraordinaire pour l’époque sont rassemblés ici avec des anecdotes sur ses dernières réalisations et sa vie en famille auprès des siens. Nous produirons ensuite une table croisée des principales références entre la vie du scientifique et sa production littéraire connue sous le nom du « Mystère des cathédrales  » et des « Demeures Philosophales ».

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Autres articles :

  1. Voyages en Kaleidoscope (1)
  2. Voyages en Kaleidoscope (2) ou l’alphabet de la lumière
  3. Voyages en Kaleidoscope (3) le lessivage des sels

Fulcanelli : Mystère des cathédrales plus médaille de commémoration

La médaille est prête et nous vous en communiquons les premières photos. Offre couplée avec la réédition du Mystère des Cathédrales dans la version originale. Tirage limité pour l’un et l’autre. Ne reste que deux médailles. Médaille bronze, 65 mm de diamètre, deux faces.  Création exclusive ARL avec un orfèvre franc-comtois.

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