Archives du mot-clé julien champagne

Schwaller de Lubicz, Fulcanelli, Julien Champagne et le secret de l’indigo

indigoDécidément cette petite fleur de violette aura fait couler beaucoup d’encre, de cette encre violette chère à nos écoliers de la troisième République et dans laquelle le Maître a dû plus d’une fois tremper sa plume pour rédiger l’oeuvre impérissable du Mystère des cathédrales et des Demeures Philosophales, une fleur qui clôt également le bec à tous les sceptiques et autres persi-fleurs ! ..

Lire la suite Schwaller de Lubicz, Fulcanelli, Julien Champagne et le secret de l’indigo

Les passeurs de lumière à Suhalia : Aor et Isha

isha6
Isha, égérie de Schwaller de Lubicz

Dans les années 20 de nombreuses communautés utopistes sur le modèle fouriériste se forment en Suisse, (Ascona et Monte Verita, Goetheanum près de Bâle) dont celle de Suhalia sur les hauteurs de Saint Moritz dans les Grisons. La Suisse déjà par son libéralisme et ses atouts climatiques attire les artistes et les riches désoeuvrés européens au prétexte de sanatorium ou de bain de soleil au grand air. On y va en cure entremêlant bains et soirées au casino !

Lire la suite Les passeurs de lumière à Suhalia : Aor et Isha

Jules Violle, alias Fulcanelli ou la vérité d’un homme

Johan Dreue
Johan Dreue

Les différentes études, cahiers et articles publiés depuis plus de 20 ans sont désormais réunis sous la forme d’une trilogie ordonnée et complète dont le premier volume sera disponible en janvier 2015. Documents inédits et rares révélés pour la première fois au public éclairé. Dans ces livres on découvrira la vérité d’un homme trop longtemps occultée. Pourtant son légataire avait prévenu et donné lui  même les clés et on ne saurait donc le mettre en défaut sinon de sa propre indigence.  Cette vérité désormais établie, il est permis de commenter et d’éclairer l’œuvre connue sous son nom d’Adepte mais le commentaire est double et en miroir : le Savant éclaire l’Adepte autant que sa réciproque !

 

Au sommaire de cette trilogie

 Ecu final 2 Commander ici

1) Les matériaux et données biographiques : portrait d’un Alchimiste

  1. biographie et liens familiaux, contexte régional
  2. synopsis des travaux
  3. la vie universitaire
  4. les rencontres décisives
  5. ses professeurs
  6. voyages scientifiques
  7. le couple Vulcain Hélios

2) L’Alchimiste de la République

  1. les bâtisseurs : de l’art des gots à l’art gothique
  2. les étalons et autres unités créées
  3. à l’ombre des moustaches d’un chat montmartrois
  4. la photographie : voyage en Kaléidoscope
  5. arrivée de vulcain et nouvelles expériences
  6. exploration en terres rares, Tesla et les Curie
  7. place et rôle de l’écu final

3) Cosmologie alchimique, le testament

  1. boule-versement et révélations ultimes
  2. géophysique et eschatologie
  3. un certain Monsieur Saint Vincent Depaul
  4. le retour de Vulcain !
  5. les disciples et ceux qui veillaient: filiation
  6. le rôle d’Eugène Canseliet (Quand sel y est)
  7. notes inédites rendues publiques

soufflot

Fulcanelli révélé pour la première fois dans sa vérité avec Johan Dreue

Johan Dreue Fulcanelli Selon la devise c’est le cordonnier qui  est le plus mal chaussé et c’est donc en bon dernier que je me présente.

– Pourquoi ce colloque ?

En 1999, lorsque j’avais organisé le colloque pour célébrer le centenaire de la naissance d’Eugène Canseliet, je connaissais déjà l’identité de l’Adepte, celle-ci m’était même familière depuis plus de 30 ans ! c’est dire. A ce moment là je m’étais tenu à une règle de stricte observance, à savoir celle du silence et en dehors de proches ou d’amis  je n’ai pas évoqué cet aspect de la filiation …

– et aujourd’hui ?

aujourd’hui c’est différent ! j’ai depuis ce temps, et déjà à l’époque subit les attaques de Jacques d’Ares qui mérite bien son pseudo (en réalité M. Jacques Anjourand), il m’avait ourdi un projet diabolique pour torpiller mon colloque en sortant avec son acolyte Jean-Marc Savary, éditeur de Liber Mirabilis à Carcassonne, que j’ai rebaptisé Liber Misérabilis – un faux Finis Gloriae Mundi à ne pas piquet des hannetons !  j’ai compris à ce moment ma douleur et que le côté obscur était toujours là, tapie et prêt à passer à l’action. Pour se soustraire aux autorités il avait à l’époque procédé à un complexe montage de sociétés écrans répartis entre Londres et l’Espagne. Bref un sinistre personnage à prendre selon l’étymologie du terme.

– et Fulcanelli ?

oui, une fois ce colloque fini – il y eut environ plus de 200 personnes dans le Grand amphithéâtre de la Sorbonne, je me suis promis d’en refaire un mais cette fois ci dédié à la mémoire du Maître, une façon de lui rendre hommage et de le laver de toutes ces salissures, par salissure j’entends tous ces livres écrits par des mateurs qui prétendent sans véritable recherche sérieuse dresser une biographie ou à tout le moins un portrait de l’adepte. Je suis donc dès 1998 rentré en contact avec ses descendants qui au départ n’étaient pas franchement enthousiastes à l’idée de révéler la véritable personnalité de leur aïeul ! Puis avec le temps et la confiance s’instaurant ils m’ont ouvert leurs archives …  La nouvelle génération, arrière petits fils et filles reprendra le flambeau d’autant qu’ils ont hérité de la fibre paternelle, et la plupart sont engagés dans des carrières scientifiques de très haut niveau à l’instar de leur ancêtre.

– à quand remonte cette connaissance ?

Si j’étais honnêteJohan Dreue Fulcanelli Canseliet je dirais à ma naissance ! mais comme ceci ne peut être pris sérieusement en compte je dirais à l’âge de 14-15  ans. Comme tout adolescent de l’époque j’avais lu le Matin des Magiciens et découvert dans la bibliothèque familiale les oeuvres de l’Adepte que j’ai aussitôt lu avec enthousiasme. A cette époque je lisais beaucoup ! mais ce qui m’a frappé c’est cet air d’étrange familiarité avec l’auteur dont on ne connaissait que le pseudonyme que Canseliet résume très justement comme la synthèse de Vulcain et Hélios, à savoir le feu de la Terre avec le Feu du Soleil. Plusieurs faits étranges se sont ensuite produits dans ma vie, des faits que je ne puis encore révéler et d’autres comme celui d’avoir habité la maison de Victor Geoffroy Dechaume, celui-là même qui restaura la cathédrale de Notre Dame de Paris sous les ordres de Viollet Le Duc. Ma voisine Mme Elisabeth Dechaume était son arrière petite fille et possédait encore beaucoup de ses moulages et dessins. J’ai pu voir combien cet homme mentionné dès les premières pages du Mystère des Cathédrales était lié au Grand Oeuvre. Il existe d’ailleurs de lui un magnifique portrait où il se représente en alchimiste ! C’était en 1984 !  et l’idée de me confronter à l’Adepte ne m’effleurait même pas l’esprit ! La connaissance de son nom je la dois à un médecin polonais, ami de mon père, le Dr. JC de Tymowski qui fut le fondateur de la première école d’acupuncture en France.  Mais lui même tenait cette révélation d ‘un moine bénédiction, le Père Dom Cyril von Korvin Krasinski ayant été l’un des maillons d’une très antique filière initiatique (la même que celle de Gurdjieff) et ayant connu en sa jeunesse les Curie, surtout Marie Curie dont le père avait été lié à cette filière, la filière spagyrique des bouriates. Une autre histoire ! …

– et qu’avait vous fait de cette révélation ?

dans un premier temps et jusqu’à la préparation du colloque de 1999 : rien ! absolument rien !  je savais et celà me suffisait. L’image de l’homme m’était familière et m’accompagnait. Pour ce colloque je suis quand même entré en contact avec la famille et les descendants de Fulcanelli pour fleurir sa tombe. Puis les coups bas sont tombés de tous les côtés et j’ai préféré laisser la soupe tiédir sur le feu. Ce qui ne m’a empêché de rencontrer la plupart des étudiants du Grand Art depuis, enfin presque tous car je ne parle pas des toquards et autres vendeurs de soupe qui mélangent le coaching avec l’alchimie ! Même ce brave Eugène Canseliet se serait retourné dans sa tombe devant pareille vénalité et cupidité de ces nouveaux adeptes  ! … Depuis ce temps j’ai rassemblé une masse de documentation suffisante pour faire l’objet d’un livre qui paraîtra en mars 2015, mes dernières collectes remontent à moins de deux mois. Il reste encore beaucoup de champ de recherche mais ce sera du domaine d’une association dont le but sera de préserver et restaurer la mémoire de cet homme remarquable. Et puis il faut cesser ces pseudo fulcanelli qui surgissent comme autant d’avatars de série B !  L’Adepte mérite mieux que ces nanards qui nous annoncent à grand renfort de trompettes les dernières révélations. La mienne est sans doute moins sensationnelle – encore que – mais elle a le mérite de fixer sa quête dans le cours de l’histoire liée à l’une des plus belles pages de la Science moderne. Dans le genre humoristique je dois dire que le Paul Decoeur édité par Serge Goasguen m’a beaucoup fait rire et à ce titre il mérite mon indulgence ! Comme je le connais je ne doute pas un instant qu’il s’agissait pour lui de faire œuvre de divertissement. Ce fût réussi de façon magistrale.

– et qu’en concluez vous ?

J’en conclu que l’oeuvre de Fulcanelli restera méconnue si l’on ne met pas un visage et un corps derrière le mythe car sinon le mythe enflera et c’est la porte ouverte à toutes les aventures ! Il y a eut trop d’errances et de n’importe quoi à son sujet. Dans cette biographie croisée je me suis efforcé à faire coïncider les deux portraits pour qu’ils n’en fassent qu’un et qu’ainsi la vérité soit faite. Mais je ne m’estime pas satisfait pour autant car la tâche qui reste est encore grande. Je travaille maintenant sur ses héritiers tant dans sa vie d’Adepte que profane et il reste bien des mystères à résoudre mais j’avance bien. Ce deuxième travail s’intitulera « L’alchimiste de la République » .


fulcanelliDevant le domicile de l’Adepte, 89 boulevard Saint Michel, c’est non sans ironie que l’on trouve au dessus du porche de celui ci la plaque d’un orfèvre ! … Mais ceci n’est qu’un clin d’œil de l’Histoire !…

 voir les livres ici

Chrysopée et Toison d’or (2)

rosee_celesteQuadrilobe représentant Gédéon et le miracle de la Toison d’Or (thème de l’humide radical) , portail occidental de la Mère Dieu, planche XXVI de l’édition originale du Mystère des Cathédrales de Fulcanelli, illustré par Julien Champagne. Placé dans un renfoncement du portail occidental, il fallait avoir l’oeil averti pour remarquer ce médaillon qui s’insère avec trois autres médaillons, le buisson ardent de Moïse, le songe de Nabuchodonosor et la verge d’Aaron …

Ecoutons le commentaire de Fulcanelli sur ce motif :

« Le maître anonyme qui sculpta les médaillons du porche de la Vierge-Mère a très curieusement interprété la condensation de l’esprit universel; un Adepte contemple le flot de la rosée céleste tombant sur une masse que nombre d’auteurs ont prise pour une toison. Sans infirmer cette opinion, il est tout aussi vraisemblable d’y soupçonner un corps différent, tel que le minéral désigné sous le nom de Magnésie ou d’Aimant philosophique.

On remarquera que cette eau ne tombe pas ailleurs que sur le sujet considéré, ce qui confirme l’expression d’une vertu attractive cachée dans ce corps, et qu’il ne serait pas sans importance de chercher à établir. »

Concernant cette rosée céleste et en se référant au disciple présumé,  s’agit-il  de la rosée d’avril ou de mai ? Eugène Canseliet apportera des précisions  en 1945 puis en 1979 dans ses Deux Logis Alchimiques:

« La terre alchimique, en effet, si elle doit être abondamment arrosée, ne deviendra féconde, qu’après avoir été tout aussi copieusement abreuvée de l’esprit astral et humide que les auteurs dénomment rosée céleste.

Beaucoup se méprennent sur la réelle signification de cette manne, et n’hésitent pas à effectuer, sans prendre garde au caractère de similitude, l’opération banale que montre la quatrième planche du Mutus LIBER;

Toujours à Amiens, Eugène  Canseliet, dans son Alchimie expliquée sur ses textes classiques (1972) la relation faite d’une expérience faite au XVIIIe siècle par un médecin amiennois nommé Gosset.

Gosset fut profondément impressionné par la phrase qu’il avait lu dans le volume de Van Helmont, qu’il reproduisit dans le sien :

« Arte didici rorem saccharo esse divitem & multis morbis opitulantem.

Par l’art, j’ai appris que la rosée est riche en suc et remédiant à de nombreuses maladies. »

La condensation de l’Esprit Universel

 

Femme_au_matras

Julien Champagne signe ce tableau à la peinture orange en bas à droite « J Champagne 1910 ». Il est alors âgé de trente trois ans.

La reproduction de ce tableau ne se fera  qu’en 1979, soit 69 ans après à l’occasion d’une réédition  des « Deux logis alchimiques ».  L’édition originale des « Deux logis alchimiques » d’Eugène Canseliet est publiée en 1945 chez l’éditeur Jean Schemit, éditeur des oeuvres de l’Adepte signées Fulcanelli. Elle ne contient pas la reproduction de cette peinture. Il faut attendre sa réédition, en 1979, pour que cette  toile soit révélée.

Eugène Canseliet, propriétaire du tableau, en fait le commentaire en 1979 :

« L’exquise et pure création qu’incarne cette jeune femme, c’est-à-dire la Pierre ou la Médecine Philosophale, prend naissance, se dégage et s’élève de la masse vitreuse qui est le matras de la coction finale, selon les Adeptes inscrits en lettres d’or, sur deux colonnes, à l’intérieur et de chaque côté de la composition. Certes nul autre document ne pouvait mieux s’offrir, en frontispice, à notre livre revu et très abondamment augmenté, ainsi qu’à la série magnifique de ses images en couleurs, que l’allégorique tableau duquel Fulcanelli ordonna la pensée, et Julien Champagne fut le réalisateur fidèle et prestigieux, il y aura bientôt soixante dix années. Nous utilisons à son heure, et sans doute selon que cela devait être, cet important témoignage philosophique qui consiste donc en une peinture à l’huile et exécutée sur toile et mesurant 57 sur 81 centimètres…« 

La voie du Mercure

Cette voie est figurée par le ballon de verre renfermant une masse sombre posée sur un sol également ténébreux, la terre. Ce sol est composé en arrière plan d’un horizon courbe vert sombre.  Au premier plan des aiguilles cristallines transparentes tapissent le sol. La cristallisation évoque celle du salpêtre dans de l’eau saturée.

Le ballon de verre est rempli à moitié d’un liquide noirâtre qui semble coaguler de la même manière que les macles du sol. Au centre du ballon une masse amorphe de couleur jaune claire, pleine de circonvolutions, prend l’aspect d’une tête de mort semblable au quadrilobe de la cathédrale d’Amiens. Les zones d’ombres dessinent en effet des orbites oculaires, un os nasal ainsi que le maxillaire gauche.

toison_amiens

Nous retrouvons dans le « Mystère des cathédrales » une masse informe qui lui ressemble étrangement. Un flot céleste descend sur cette masse, comme attirée. Fulcanelli disserte longuement sur ce médaillon. Dans le tableau de Julien Champagne une cinquantaine de fines gouttelettes blanches tombent à la surface du bain. Au centre la lumière se fait plus vive. Du sommet de l’amas crânien s’élève les pieds de la jeune femme nue. Les pieds semblent fondus dans le crâne, comme s’ils en sortaient. Ces gouttelettes apportent-elles une vie nouvelle, une régénération au corps ancien, mort ?

Le mystère de ce ballon semble être à ce point central, lieu du mystère.

Quelles matières renferment ce ballon ?

Eugène Canseliet commente le tableau de Julien Champagne et le contenu de son ballon : « Cette apparition, merveilleuse et née de toutes les couleurs, ne se rapporte aucunement, au simple et fort ballon de verre dans lequel le mercure et l’or, en un amalgame savant, sont longuement soumis à la digestion de la voie humide ; celle dont parlent les auteurs, de préférence, puis par analogie avec la route sèche et de l’aridité. »

Le mercure et l’or sont cités comme matériaux de base traditionnels à l’élaboration du Grand Oeuvre alchimique. Un alchimiste contemporain a repris cette idée : Charles d’Hooghvorst (1924 Bruxelles – 2004 Barcelone) explique :

« Je vais dire le secret : il faut dissoudre l’or dans le mercure. La  voie humide, c’est au début, l’or est dissous dans le mercure. La voie sèche est à la fin, on cuit les deux . La chrysopée n’est pas la Pierre, c’est la voie des avares. Une fois que vous avez de l’or, qu’en faites-vous ? Irez-vous le vendre ? Le but est la Palingénésie, la re-naissance ! Nous sommes comme Osiris. Il faut renaître et prier Isis. »  Le mercure est utilisé dans différentes voies alchimiques, notamment la voie du cinabre, (sulfure de mercure) et l’alchimie  indienne.

Julien Champagne, illustrateur des Fulcanelli et alchimiste opératif, mais aussi auteur lorsqu’il commente le manuscrit Yardley, parle aussi du mercure. Il décrit la préparation du mercure des philosophes en partant du mercure vulgaire, le Hg des chimistes. Il termine son petit opuscule manuscrit sur ces mots :

« … un dernier mot, la purification du mercure est pénible et l’on ne peut l’obtenir qu’avec beaucoup de patience. Un kilogramme de mercure vulgaire exige 42 jours de travail. C’est alors le mercure commun des Alchimistes, métal pur que nos chimistes ne connaissent point. D’un brillant extraordinaire et inaltérable, plus dense que le vif-argent, son point d’ébullition est aussi notablement moins élevé. Il ne fait pas la queue et bout sans soubresauts. Dans la distillation en vaisseaux de verre, il court en minuscule gouttelettes sphériques, ne s’attachant pas aux parois, sans jamais laisser derrière lui aucune parcelle d’oxyde rouge.

Telles sont les caractéristiques du mercure commun, Sujet initial du Grand Elixir et de la Pierre des Philosophes.« 

J. Champagne   Paris Avril 1913 –

Il  semblerait que cette voie du mercure et de l’or fut plus qu’une simple chimère pour l’Adepte.

 

ticket_fulcanelli

Cristallisation , interférométrie et sous fusion : introduction et préliminaire au chemin de l’Adepte  expliqué pour la première fois …

Le destin de l’alchimie s’est confondu avec les procédés de cristallisation qui ont été découverts systématiquement au XIXe siècle par plusieurs savants aussi éminents que Jean-Bapstiste Dumas, Chevreuil, Jacques-Joseph Ebelmen (un compatriote de l’Adepte) Henri Deville et même Pasteur dans ses recherches sur la putréfaction et la chiralité des molécules : « Peu d’alchimistes consentent à admettre la possibilité de deux voies, l’une courte et facile, nommée voie sèche, l’autre plus longue et plus ingrate, dite voie humide… Chimiquement, rien ne s’oppose à ce qu’une méthode…ne puisse être remplacée par une autre utilisant des réactions sèches. » Fulcanelli in Mystère des cathédrales , p 140

staurotide_russie

Minéral maclé : staurolite : nous aurons l’occasion de développer les arcanes de la voie proposée par l’Adepte. Staurolite en croix de Saint André (voir les nombreux commentaires de ce dernier sur la croix de vie !..)

(à suivre dans notre ouvrage « à l’ombre des chênes, Jules Violle alias Fulcanelli »

prochain article : de la galette des Rois aux secrets de la porcelaine, histoire d’un poêle en Suisse

Cahier Fulcanelli no 4

Cahier  Fulcanelli no 4. Où il apparait que la conquête de l’atome par nos scientifiques ne s’est pas effectuée sans les arcanes de la Tradition et notamment de celles du Maître. Eugène Canseliet a souvent souligné les rapports étroits entretenus entre l’Adepte et ses jeunes élèves, Pierre et Marie;  nous soulevons à l’occasion du ce cinquième cahier un coin du voile et racontons le long et éprouvant périple en  terres rares. En uranie ? c’est au coeur des étoiles en formation, dans les forges de Vulcain que se forment nos composants atomiques qui ont pour nom : carbone, azote, oxygène, magnésium, fer, uranium… Les supernovae sont les moteurs de l’évolution chimique de la Galaxie mais c’est en étudiant l’activité électrique d’un métal peu connu à l’époque, l’uranium, et les hardiesses de pensée d’une Curie, d’un Einstein ou d’un Heisenberg – que nous pourrons plus tard découvrir et accéder à des conceptions aussi grandioses que celles des quasars, des magnétars, des fermions et des bosons.   Jamais le second surnom du Maître « Vulcain » n’a été aussi mérité.  …  Dans ce cahier on trouvera également le récit de son voyage à Chicago où il put rencontrer son homologue Nikola Tesla et se former à l’étude des volcans grâce à la visite du parc de YELLOWSTONE.

Voir ici

Présence de Fulcanelli : l’Etoile au front

Julien_Champagne_CurieFulcanelli, les Lesseps et la communauté du Chat Noir.

C’est Jean-Julien Champagne qui introduisit le tout jeune Eugène Canseliet auprès des Lesseps, et avec eux il découvrit le milieu cosmopolite de gens appartenant aussi bien au monde de la politique et des affaires qu’à celui des arts et de la littérature en particulier. Il pu également faire la connaissance de Raymond Roussel sur lequel nous aurons à revenir (la course des hippocampes et un certain M. Volcan).

En la fas­tueuse demeure de l’avenue Montaigne on pouvait voir aux cours de soirées mondaines des hommes politiques d’orienta­tions diverses autour de l’homme d’affaire.

Lire la suite Présence de Fulcanelli : l’Etoile au front

Présence de Fulcanelli : Pierrot lunaire (1)

JulienChampagne.champagneAu Soleil ardent de Fulcanelli, il convenait d’avoir son répondant sous sa forme lunaire et ce répondant fut l’artiste peintre et accessoirement saltimbanque, Jean-Julien Champagne.

Jean-Julien Champagne, Pierrot lunaire, tireur de ficelles au théâtre d’ombre. Jean-Julien Champagne fut manifestement l’homme de l’ombre et emporta avec lui une partie des mystères liés à l’oeuvre de l’Adepte.  Nous ne referons pas sa biographie car elle a été abondamment commentée ici et là, mais nous nous attacherons plutôt à sa face sombre et « lunaire » sans toutefois dénier le fait que c’était un remarquable illustrateur et aquarelliste.

Esprit d’une curiosité insatiable il eut l’occasion de rencontrer le tout Paris ésotérique de l’époque.

Eugène Canseliet, relate dans sa dernière préface au Mystère des cathédrales, en 1964, que Jean-Julien Champagne rencontra Fulcanelli dans le courant de l’année 1905, sans en préciser toutefois les circonstances.

Lire la suite Présence de Fulcanelli : Pierrot lunaire (1)