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de la Croix cyclique d’Hendaye au four alchimique de Winterthur

Il y eut un âge d’or .. et puis en un jour et une nuit tout bascula, la mémoire hyperboréenne en garda le souvenir et ce fut le début de la tradition secrète.

L’Age d’Or

D’après Hésiode, «Pendant l’Age d’Or, la terre, sans être déchirée par la char­rue, produisait tout en abondance. Le Printemps régnait pendant toute l’année ; on voyait de toutes parts des ruisseaux de lait et le miel coulait du tronc des arbres. Les maladies et la triste vieillesse étaient inconnues aux hommes qui mouraient comme on s’endort. Dans l’Age d’Argent, qui vint ensuite, l’année, au lieu d’être un Printemps perpétuel, fut divisée en 4 saisons, et la terre pour produire eut besoin d’être cultivée».

De ce passage on peut déduire que :

pendant l’Age d’Or, perpétuel Printemps, l’axe de la Terre était «perpendicu­laire» à l’écliptique ; à partir de l’Age d’Argent, l’année, divisée en 4 saisons, correspond à un axe terrestre «incliné» sur l’écliptique. (la suite dans le livre)

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Théorie alchimique de la fin du monde

Du message de la Croix d’Hendaye à celui de l’athanor de Winterhur

L’Adepte avait prévu de clore ses commentaires sur les opérations alchimiques  par un traité de géophysique issu directement de ses considérations de physicien (et d’électricien) en rapport avec  la genèse du Grand Œuvre. Au soir de sa vie ses préoccupations portaient sur le paléomagnétisme (qu’il cite dans les Demeures), au magnétisme terrestre ainsi qu’à la Vulcanologie suite à son voyage aux USA (parc de Yellowstone). Ce faisant, il ignorait que cette œuvre qui ne fut publiée que partiellement allait faire l’objet d’un travail bien plus considérable 50 ans après sous la plume de Immanuel Velikovsky, auteur de nombreux ouvrages dont Grands Bouleversements terrestres.

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Echeneis ou de la Remora, le rebis philosophal

« un pécheur sort de la rivière un beau poisson » Fulcanelli L’important est dans la petitesse quasi insignifiante du poisson retiré. Fulcanelli reviendra à deux reprises sur ce poêle qui lui fut connu par l’un de ses élèves natif de Zürich.

 

L’échénéis est un petit poisson d’un demi-pied de long ; son nom lui vient du fait qu’il retient le bateau en se fixant à lui, si bien que les vents peuvent souffler et les tempêtes faire rage, mais le bateau semble toutefois rester comme enraciné dans la mer sans pouvoir avancer. Les Latins l’appellent donc Remora (retard). (Du Cange, Glossarium, s.v. Echenaïs, cité d’après un bestiaire manuscrit.) Ce passage provient textuellement du Liber etymologiarum (XII, VI) d’Isidore de Séville. Le nom du poisson est «echinus», ce qui signifie rigoureusement « hérisson de mer ». A cause de sa structure radiaire, cet animal appartient à la même catégorie que l’étoile de mer et la méduse.

Origine du rémore :

Le remore est aussi appelé poisson cinédien en rasion de son étrange comportement. Il vit dans la mer, près des côtes de Syrie, de Palestine et de Libye, sa taille est d’environ six doigts (= pouces) et c’est un « petit poisson rond » (pisciculus rotundus). Il a deux pierres dans la tête et une autre dans la troisième vertèbre caudale (spondilo) ou dans le noeud dorsal (nodo dorsi). Celle-ci est particulièrement forte et on l’utilise comme charme. Cette pierre cinédienne est devenue inconnue parce que très rare. On l’appelle aussi opsianus, ce qui est expliqué par serotinus (tardif, qui vient, croît, se produit tardivement) et tardus (lent, hésitant) Elle appartient à Saturne. « Cette pierre est jumelée ou doublée ; elle est en réalité une pierre sombre et noire, tandis que l’autre est noire, (mais) transparente  et brillante comme un miroir. Elle est celle que beaucoup cherchent sans la connaître : elle est en effet la pierre de dragon (dracontius lapis)

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Les enfants de Noé et l’Apocalypse selon Dunant

Henry Dunant nous a laissé son catéchisme au travers de l’Esquisse Hermétique du Tout Universel que nous publions avec une importante introduction avant de le placer dans son réel contexte. Dans le second volume nous abordons l’autre partie, à savoir les planches prophétiques qu’il a laissé et qui ont longtemps embarrassé les services officiels de la Croix Rouge lors de leur découverte. Pourtant l’un ne va pas sans l’autre, c’est ce que nous expliquons dans notre travail en deux volumes. Les planches commencent par le récit de Noé si ce n’est par Rama ou Krishna. Noé est le Patriarche par excellence qui sauva l’humanité , il incarne à cet égard un thème qui prévaut chez notre philanthrope : l’alliance renouvelée avec Dieu. Cabalistiquement Noé est identifié à Jérusalem et à Sion, son sens profond et son étymologie équivaut  à « Fondement » « Trône » ou encore « Centre du Monde » et c’est bien de Noé que part le grand fleuve de l’Humanité. Guématriquement le nom de Noé a pour valeur 108 (50 + 58)

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L’évangile d’Henry Dunant

Le fondateur et concepteur de la Croix Rouge a plus d’un visage que nous avons tenté de reconstituer. Mais « Qui » est Henry Dunant ? C’est à quoi nous nous efforçons de répondre avec de nouveaux éclairages sur sa personnalité hors norme.

« Henry Dunant ne se considérait pas seulement comme philanthro­pe, pas seulement comme fondateur de la Croix-Rouge et d’autres œuvres de dimension humanitaires, mais comme un théologien, homme de Dieu et prophète. La religion est le cadre, le Tout ; elle n’est pas un aspect de la personnalité du fondateur de la Croix-Rouge. Au contraire, la Croix-Rouge est une conséquence de sa grande vision religieuse du monde. Dunant a cependant toujours insisté sur la stricte neutralité religieuse de la Croix-Rouge. L’œuvre provient de la foi, mais n’est pas à confondre avec elle. La religion renvoie l’éthique dans le domaine de l’humain. » Johan Dreue

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Millenium

Le cinquième empire annoncé par Henry Dunant, apôtre de la paix et  prophète du Millénium, prédictions jusqu’en 2900

« Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, d’une extrémité des cieux à l’autre. Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous savez que l’été est proche. De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte.« 
Matthieu, 24/3-42)

Environ une cinquantaine d’années après la mort d’Henry Dunant. fondateur de la Croix-Rouge, 3 grands panneaux ont été découverts à la suite d’une vente d’un antiquaire : ils ont été authentifiés et daté et sont  bien dessinés par l’illustre fondateur de la Croix Rouge. Il s’agit d’une chronologie symbolique de l’histoire biblique assortie de certaines perspectives messianiques illustrés par de dessins de sa main. On dénombre ainsi 3 grands parchemins d’environ 1,50 X 0,80 m qui se trouvent à l’Institut Henry Dunant à Genève. Un 4ème panneau se trouvait  à Paris mais a trouvé sa place au musé Henry Dunant de Genève après acquisition.

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Le combat de Jacob et l’esquisse hermétique du Tout universel

Il y aura eut les petits « touts » et les « Grands Touts » : autant de visions unificatrices  de l’auteur d’un « souvenir de Solférino » à son rêve quasi messianique de l’avènement d’une nouvelle Jérusalem sur Terre. Henry Dunant s’était identifié au prophète Jacob et on en  comprend les raisons : comme lui il eut à combattre toute sa vie contre de nombreux adversaires invisibles, comme lui il connaitra l’exil pendant plus de 30 ans et comme lui il sera à l’origine d’une nouvelle alliance et fédérera les nations, comme lui il rêvera d’une nouvelle société d’Orient ressuscitant Sion. Lire la suite Le combat de Jacob et l’esquisse hermétique du Tout universel

La nouvelle Sion ou l’esquisse du Tout Universel

Une énigme résolue : ainsi que nous l’avons évoqué dans la première partie, non seulement Henry Dunant est « l’inventeur » du Poêle de Winterthur mais aussi l’auteur de ce petit essai que Jean-Jacques Bourcart fit imprimer à ses frais en 1902 avec une préface du Dr. Papus.

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