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Sion et le temple de Salomon

Le premier emplacement du temple de Salomon

David (en hébreu : דָּוד, qui signifie « Bien-aimé ») est une figure importante de la Bible en tant que troisième roi de la Monarchie unifiée d’Israël et Juda à la suite de Saül et d’Ish-boshet. Avec Salomon, son fils et successeur, il est l’un des fondateurs majeurs de l’État israélite. Il est aussi le principal auteur des psaumes.

Le personnage biblique de David est également présent dans le Coran. Il y figure sous le nom de Daoud, le prophète-roi.


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Nova Hierosolyma Sion

La Jérusalem céleste

La position de la communauté de Qumrân procède, on le sait, d’une sévère cri­tique portée contre le Temple existant alors à Jérusalem, c’est-à-dire le second Temple édifié par Zorobabel (en 515 av. J.C.). Au jugement condamnant sans espoir ce Temple et son sacerdoce s’oppose la vision du Temple céleste dont la communauté est elle-même, dans sa structure, le symbole et l’anticipation. Les idées, les images et les expressions théologiques que l’on trouve dans le livre d’Ézékiel, sont employées par les Esséniens de Qumrân pour formuler et présenter leur théologie du Temple. Comme déjà nous l’apprend le document connu sous le nom de « document de Damas » c’est à cause de la trahison de ceux qui l’ont abandonné, que Dieu a détourné sa face d’Israël et de son Temple, et les a livrés à l’ennemi. Ézékiel disait : « À cause des infidélités de la maison d’Israël envers moi. Aussi je leur ai caché ma face » Dans trois textes de la Genèse, Jérusalem est présentée de telle manière que son triple sens coïncide avec les caractéristiques de chacun des trois patriarches. Comme si leurs auteurs voulaient nous signifier les trois valeurs fondamentales, particulières et universelles, terrestres et célestes, de celle ville dont David fit la capitale de son royaume et le centre spirituel du monothéisme.

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Rennes le Château, Redis Régis, Cèllis Argis

Les tombeaux de l’abbé Saunière

LES PIERRES TOMBALES DE LA MARQUISE DE NEGRE D’ABLES ET LES MANUSCRITS

Profitant du don généreux de la comtesse de Chambord, entre 1000 et 3000 francs or, l’abbé peut dès lors mettre en chantier des travaux plus importants dans son église. Il remplace d’abord le vieil autel, puis les vitraux. C’est lors du démontage de ce vieil autel qui eut lieu au cours du ler semestre 1887, que l’abbé découvrit, dans un des deux piliers carolingiens creux, trois petits tubes reposant sur un lit de fougères séchées.

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Juxta Crucem Lacrimosa et la fausse énigme de Rennes le Château

La montagne fleurie. Église Marie Madeleine de Rennes le Château.

Autour de Rennes le Château, gravitent de nombreux ecclésiastiques dont l’abbé Antoine Gélis, curé de Coustaussa, village voisin de celui de Rennes le Château, qui aura une fin tragique alors qu’il était âgé de soixante-dix ans. Il fut trouvé assassiné dans son presbytère le let novembre 1897, frappé par son meurtrier de plusieurs blessures qui lui furent infligées avec un acharnement inouï. Aucun vol d’argent ne fut constaté, mais les papiers furent fouillés. Le seul indice est un paquet de papier à cigarette de la marque Le Tzar flottant dans une mare de sang. Sur l’une des feuilles est écrit d’une main malhabile : Viva Angélina ! Qui était cette Angélina ? Impossible de le savoir et le meurtrier ne fut jamais retrouvé.

Sur d’autres décès plane également un mystère, tel celui du successeur de l’Abbé Boudet, à la cure de Rennes-les-Bains, un autre village très proche de Rennes le Château. L’abbé Rescanière, c’était son nom, fut victime d’une agression dont il sortit indemne, mais on le retrouva mort quelques jours plus tard.

Il semblerait donc que dans l’ombre de l’abbé Saunière se soit ourdie une véritable rivalité, pour ne pas dire un combat, entre plusieurs abbés et curés.  Dans quel but ? Pourquoi ? Le mystère demeure entier et c’est dans ce contexte que nous ouvrons le dossier de l‘abbé « aux millions ».

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Les 7 tours du diable : géopolitique de Satan

Première partie : les Qliphoths

Qliphoth, kliffoth, klippot ou kellipot (Heb. קליפות qelippot; littéralement pelures, coquilles, enveloppes), sont des forces maléfiques mises en relation et en opposition par rapport aux Sephiroth dans la Kabbale. L’ensemble des Qliphoth est aussi nommé Arbre de Mort par opposition à l’Arbre de Vie. Dans certains traités kabbalistiques, cet ensemble de représentations spirituelles impures est également appelé Sitra Ahra (Araméen סטרא אחרא, littéralement l’« Autre Côté » opposé à la sainteté représentée par les Sephiroth).

Un ésotériste, Jean Robin, dans ses ouvrages-clefs sur les mystères de Seth et la contre-initiation cite l’existence de 7 tours du diable ». Ce dernier fait une référence inédite à ce qui semble être la première mention des « Sept Tours » dès 1930 dans une publication, celle de Jean Marquès-Rivière qui, avant Guénon, avait déjà abordé le sujet dans son roman vers Bénarès, la ville sainte. L’Histoire merveilleuse de Li-Log le guru tibétain. On est ici dans le merveilleux romanesque.

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La disparition de l’Arche et ses aventuriers

En 1987, Richard Elliott Friedman, professeur d’hébreu et de théologie comparative à l’Université de Californie, exprima un point de vue partagé par nombre de savants, en qualifiant la disparition de la relique sacrée de mystère majeur de la Bible : « Personne ne sait où elle est aujourd’hui. L’objet le plus important du monde, du point de vue de la Bible, a simplement cessé de faire partie de l’histoire. ».

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Aksoum : sur les traces de l’Arche perdue

 

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Rarement visité par les touristes étrangers au cours des dernières décennies en raison de la persistance de ses problèmes politiques, l’Éthiopie est surtout connue pour être le berceau de l’humanité. Les restes de fossiles (la célèbre Lucy) découverts dans le nord-est de l’Éthiopie ont été datés d’environ 3.5 millions d’années, ce qui en fait le premier exemple connu d’un hominidé debout. Les plus anciens outils en pierre connus, datant de 2.4 millions d’années, ont également été trouvés dans cette même région. Mais l’Éthiopie a de nombreux autres atouts, dont les mystérieux obélisques de granit d’Axum, les extraordinaires églises taillées dans le roc de Lalibela et – le plus énigmatique de toutes – l’église Sainte-Marie-de-Sion, emplacement probable de l’Arche d’Alliance.

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The Marrow in the bone – 2 : Betsaleël et le rite du Mot de maçon

Tableau de loge de Kirkwall (dans les orcades) datant probablement du XVème siècle

« Et l’Eternel parla à Moïse, disant : Regarde, j’ai appelé par son nom Betsaleël, fils d’Uri, fils de Hur, de la tribu de Juda ; et je l’ai rempli de l’esprit de Dieu, en sagesse, et en intelligence, et en connaissance, et pour toutes sortes d’ouvrages, pour faire des inventions : pour travailler en or, et en argent, et en airain ; pour tailler des pierres à enchâsser, et pour tailler le bois, afin d’exécuter toutes sortes d’ouvrages. Et voici, j’ai donné avec lui Oholiab, fils d’Akhisamac, de la tribu de Dan ; et j’ai mis de la sagesse dans le coeur de tout homme intelligent, afin qu’ils fassent tout ce que je t’ai commandé : la tente d’assignation, et l’arche du témoignage, et le propitiatoire qui sera dessus, et tous les ustensiles de la tente, et la table et ses ustensiles, et le chandelier pur et tous ses ustensiles, et l’autel de l’encens, et l’autel de l’holocauste et tous ses ustensiles, et la cuve et son soubassement, et les vêtements de service, et les saints vêtements d’Aaron, le sacrificateur, et les vêtements de ses fils, pour exercer la sacrificature, et l’huile de l’onction, et l’encens des drogues odoriférantes pour le lieu saint. Ils feront selon tout ce que je t’ai commandé » (Ex. 31 : 1-11).

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