La longue marche des Ases et les premiers osiriens

Aux origines des atlantes : Ases et berbères et la naissance de l’Égypte

La tradition raconte que les Ases, primitivement établis au Nord planétaire, gagnèrent le Sud lorsque le froid les refoula vers des régions plus clémentes
Ce furent donc eux qui furent les colonisateurs des territoires atlantiques sahariens ou caucasiens. Selon les historiens, il y 10 000 ans, à la fin du paléolithique, on relève déjà la trace de Berbères, regroupés sous forme de petite communautés de pécheurs/chasseurs/ramasseurs de coquillages dont on a retrouvé la trace au pied du mont Chenoua, près de Tipassa, qui vivaient dans de grottes abritées par des falaises côtières : Atlantes d’Atlas.

Osiris était primitivement qualifié de « Souverain d’Occident » et figure en première place parmi le pan­théon des Neterou, autrement dit les « puissances », dieux ou Grands Ancêtres des Pharaons qui foulèrent la terre d’Égypte aux « Premiers Temps » du monde. Nous pouvons assimiler à l’Atlantide ou mieux à l’Amenti le royaume atlanto-boréal ancestral d’où étaient venus les Atlantes osiriens installés d’abord à Agadir avant leur longue traversée jusqu’à Abydos.

Ce furent donc eux qui furent les colonisateurs des territoires atlantiques sahariens ou caucasiens. Selon les historiens, il y 10 000 ans, à la fin du paléolithique, on relève déjà la trace de Berbères, regroupés sous forme de petite communautés de pécheurs/chasseurs/ramasseurs d coquillages dont on a retrouvé la trace au pied du mont Chenoua, près de Tipassa, qui vivaient dans de grottes abritées par des falaises côtières : Atlantes d’Atlas. Les Berbères de l’Atlas « Ibéro-Maurusier étaient robustes et de haute stature ». Dans son livre Héritage oublié des druides le traditionaliste celtisant Arz Bro Naoned indiquait qu’aux alentours de – 9500 av. J.-C., lorsque l’humanité vit disparaître le continent  situé dans l’océan Atlantique entre L’Europe et l’Amérique, les Atlanto-Hyperboréens qui étaient installés vinrent s’établir dès lors sur les bords de l’océan Atlantique au Sud marocain dans la région d’Agadir, à la jonction de l’anti-Atlas et du haut-Atlas en Mauritanie, avant qu’ils n’émigrent ensuite vers l’est aux alentours de – 8500 avant notre ère. La région d’Agadir serait bien alors la patrie d’origine des fils d’Osiris. Nous pouvions également lire da la revue Atlantis, sous la plume d’Augustin Berger que la tradition fut gardée au moment du Déluge par un peuple d’origine japhétique : les Touareg berbères de l’Afrique septentrionale. Il explique que les Touaregs sahariens étaient d’origine boréenne et non pas africaine, ajoutant qu’il en est de même concernant les Kabyles et les Chleuhs et que « tous les explorateurs du Sahara concluent, par ailleurs, à la très haute antiquité préhistorique des populations qui vécurent dans cette contrée avant son dessèche­ment ». Le professeur Masqueray écrivait en outre dans ses études sur le Djebel Aourès : « Je ne sais quel retour vers le Nord, quelle souvenance des régions froides et lointaines, est révélé par l’orientation vers le Septentrion de tous les tombeaux mégalithiques berbères. »

Nous ne pouvons cependant pas affirmer que les Touaregs furent des Berbères d’origine « japhétique » et atlanto-septentrionale puisque nous verrons qu’ils descendent principalement d’une branche plus tardive, les Garamantes. Augustin Berger relevait l’étroite ressemblance qui relie le tifi­nagh, alphabet sacré de la langue tamachèque actuel­lement parlée en Afrique septentrionale par les Touaregs ainsi que par l’ensemble des Amazighs ber­bérophones, aux runes germano-scandinaves. Il signalait qu’en langue tamachèque RBS (qui se lit, précise-t-il comme les langues sémitiques, c’est-à-dire de la droite vers la gauche : SBR) signifie Se (faire) BaR, c’est-à-dire se faire émigré, ce qui expliquerait la source étymologique des mots BaRBaRe, BeRBeRe, ou BeRBeRant, émigrants. Il ajoute ensuite que se faire BaR c’est également « se voiler de noir », ainsi que le faisaient les Tourano-Chaldéens lorsqu’ils émi­graient, indique-t-il. Il signalait aussi que, selon « cer­taines étymologies plus septentrionales, le mot berbère se traduit par bear bor, c’est-à-dire ceux qui portent l’Ours » et que « les Boréens avaient comme blason armorial commun dans les temps primitifs, l’ours, animal des contrées froides du Nord ». L’Ours désignant bien entendu les sept étoiles de la Petite Ourse et la tradition polaire et ouranienne dont avaient hérité les Hyperboréens en exil à l’aurore de l’âge d’argent dès lors que leur patrie boréale s’était échouée sous les glaces et que l’Atlantide sombra. Par ailleurs, les préhistoriens et archéologues ont identifié au Maroc, comme en Espagne et aux îles Canaries, une souche très ancienne « ibéro-maurassienne » ou « ibéro-berbère » dont les pre­mières manifestations semblent suivre de peu la fin de la grande glaciation, à l’époque où le Sahara encore humide devait jouir d’un climat délicieux.

Pierre de Zanata, Teneriffe avec le symbole runique « Aza »

 

Louis Charpentier identifiait les Berbères et les Basques aux héritiers directs de cette souche atlanto-hyperboréenne établie pour les uns « dans les pro­longements des monts pyrénéens » et les autres « dans les hautes montagnes de l’Atlas ». Quant au symbole berbère bien connu, ligature de deux runes symbolisant les racines de la terre et du ciel sous la forme de deux croissants opposés traversés par une ligne verticale, il s’épelle AZA, dénomination qui n’est pas sans évoquer les Ases et dont on retrouve la racine phonétique dans Anzar, dieu de la pluie et grand Ancêtre des Imazighen ou Amazighs. L’Aza est d’autant mieux connu depuis les années 1960 qu’il est devenu l’emblème officiel du monde amazigh qui désigne le tronc ancestral de l’ensemble des Berbères ; la figure symbolise toujours aujourd’hui les « hommes libres » et « ancrés », les bras levés vers le ciel et les pieds bien enracinés à leur terre ancestrale. Cet ancien symbole païen possède en outre de nombreuses

article en cours : à suivre

 


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