Archives pour la catégorie Lux in arcana
Stone of Destiny et la Pierre de Benben
La pierre de Scone (gaélique : Lia Fail), également connue sous le nom de pierre du destin ou pierre du couronnement, est un bloc de grès associé aux cérémonies de couronnement des monarques médiévaux d’Écosse. Ces cérémonies se déroulaient à Scone, un site préhistorique dans le Perthshire, bien que l’utilisation précise de la pierre ne soit pas connue. Dans un acte délibéré de propagande politique, la pierre de Scone a été retirée d’Écosse par Édouard Ier d’Angleterre (r. 1272-1307), qui l’a intégrée à la chaise du couronnement anglais dans l’abbaye de Westminster. La pierre a finalement été rendue à l’Écosse en 1996 et se trouve désormais dans le château d’Édimbourg.
« … Et il releva le manteau qu’Elie avait laissé tomber» (2 ROIS 2-13)

De Guilgal à l’au-delà du Jourdain, Élie parcourt le chemin inverse de celui de la conquête. Son ascension pose les bases de la spiritualité de l’exil. Quand Dieu s’est révélé à Élie au mont Horeb, il l’a envoyé pour désigner un successeur : « Tu conféreras l’onction à Élisée… pour qu’il soit prophète à ta place. » (1 R 19,16). Cette transmission a eu lieu au moment de la mort du prophète, sauf qu’il n’est pas mort, mais qu’il a été envoyé au ciel dans un char de feu. L’histoire est la suivante. Élie est avec Élisée à Guilgal et il lui demande de le laisser pendant qu’il se rend à Beth-El, mais ce dernier refuse : « Par la vie du Seigneur et par ta propre vie, je ne te quitterai pas ! » (2 R 2,2). Le même scénario se produit à plusieurs reprises.
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Fraternités de l’Égypte antique : Shemsou Hor et forgerons Mesentiou
Plus grande que la pyramide de Kéops : la pyramide rouge de Snéfrou

Ils sont arrivés par vagues successives :
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de l’auge de la nativité à la tombe d’Hiram אבן השתייה
‘ében shethiyyâh

La vérité est qu’il n’y avait nul besoin d’inventer une nouvelle maçonnerie qui fut une véritable catastrophe sur la plan des valeurs traditionnelles, beaucoup fut perdu ou détournée entrainant de nombreux contre sens. Petite tentative de restauration de la parole perdue MAIS retrouvée !
Un passage énigmatique du manuscrit maçonnique écossais Dumfries n° 4 attire l’attention et demande quelques éclaircissements :
Where layes y master. A. — in a stone trough under y’ west window looking to y’ east waiting forye son rising to sett his men to work.
Où se trouve couché le maître ? R. — Dans une auge en pierre, sous la fenêtre [située à l’ouest, regardant vers l’est et attendant le lever du soleil pour mettre ses hommes au travail.
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Epigenèse de la Tradition Primordiale, signes et symboles au Paléolithique supérieur.

La première écriture est géométrique puis la syntaxe viendra. Ce que nous appelons « Tradition primordiale » résulte de la capacité des premiers hommes a avoir une activité abstraite symbolique : entre – 80.000 ans et – 40.000 ans. Les grottes et l’art pariétal servent de « médiathèque » et de conservatoire des connaissances. La Tradition primordiale est donc intimement associée avec l’acquisition de nouveaux schémas de représentation. Pour cela il a fallu que l’homme puisse opérer une distanciation d’avec soi et ainsi pouvoir projeter une représentation du monde. Ici nous allons vous introduire à l’un des premiers concepts : celui de cycle, concept clé de la Tradition.
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L’arbre de Jessé et la lignée davidique – l’arbre de vie ou la tige de Jessé

Le thème de l’arbre apparaît au XIIème siècle et s’épanouit peu à peu jusqu’à la Contre Réforme au XVIème siècle. Au XIXème siècle il retrouve sa place dans les églises néo-romanes et néo-gothiques.
Il illustre la prophétie d’Isaïe, prophète biblique, ayant vécu à Jérusalem au VIIIème siècle av.J.C., concernant Jesse et la descendance de son fils, le roi David. Elle annonce la venue du Messie pour les Juifs et celle du Christ pour les Chrétiens.
Jesse est représenté dormant, quelquefois assis, mais le plus souvent couché. Un arbre sort de son flanc ou de son ventre, illustrant la phrase d’Isaïe « Un rameau sortira de la souche de Jesse et un rejeton jaillira de ses racines ». Une analyse plus fine y verra le serpent chtonien se développant par circonvolution jusqu’au faite de l’arbre, le serpent de la Bible.
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René Guénon et les trois baguettes : El Schaddaï
On sait que René Guénon entretenait une correspondance suivie avec plusieurs auteurs entre 1908 et 1914. Les divulgations sur les « Guildes opératives » sont dues essentiellement à Clement Stretton, Thomas Carr et John Yarker, Rappelons, en premier lieu, que ceux que l’on a pris l’habitude de nommer, par abréviation, les « Opératifs », terme aussi détestable que celui de spéculatif auquel ils sont censés être opposés ! Qui sont-ils à cette époque ? Ce sont les membres de « The Worshipful Society of Free Masons » dont l’appellation complète est : « The Worshipful Society of Free Masons, Rough Masons, Wallers, Slaters, Paviors, Plasterers and Bricklayers », ou « Vénérable Société des Maçons Libres, Maçons-de-gros-oeuvre, Edificateurs de murs, Ardoisiers, Paveurs, Plâtriers et Briqueteurs ». Cette Société, dans ses statuts, est dite avoir été « fondée » en 1913, mais cette date marque seulement, en réalité, le passage du statut invisible à celui d’officiel. Ils étaient depuis bien plus longtemps. C’est de cette correspondance que René Guénon obtiendra l’essentiel de ses sources correspondant au rôle des 3 baguettes que nous allons détailler ci-après.
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