

LA THÉORIE DES MULTI-UNIVERS
Pour rendre enfin clairs les concepts quantiques, une nouvelle génération de physiciens propose la théorie des multi-univers ; celle-ci n’est pas facile à appréhender mais elle apporte une certaine cohérence.
« Comment comprendre que, selon la physique quantique, une particule que l’on mesure s’incarne en un unique lieu, alors qu’elle est dans tous les lieux à la fois juste avant sa mesure ? Pour les partisans des multi-univers, il se crée à l’instant de la mesure une infinité d’univers dans chacun desquels la particule se matérialise en un lieu différent. Comme si, dans notre monde, il se créait autant d’univers que l’on fait de choix le long du chemin. »
Il n’y aurait aucun problème de passage entre le monde quantique et le nôtre au moment où l’on réalise la mesure. À ce moment, il se créé une multitude d’univers dans chacun desquels se manifeste la particule dans des lieux différents. Chaque lieu devient donc réel, chacun dans un univers différent.
Le vide n’existe pas. Pour la physique quantique, le vide quantique est plein. La notion de vide qui ne contient rien est donc fausse. Le vide quantique est un médium cosmique super dense qui transporte la lumière et toutes les forces universelles de la nature. Loin d’être de l’espace vide, il forme une mer d’énergie composée d’informations, dans laquelle nous baignons et qui nous met physiquement en contact avec le reste du cosmos. Comme dans la mer terrestre, les vagues propagent les événements et les informations entre les objets qui s’y trouvent et nous pourrions dire que ce vide est très proche d’un liquide.
« Lorsque nous prenons quelques milliers de molécules d’eau et que nous les laissons se disperser, elles ne suivent pas un courant mais se déplacent individuellement. Dans le vide, cependant, les particules se déplacent avec cohérence et sont inter-reliées par le plasma du vide super dense, même si ce plasma est de dix à vingt fois plus liquide que l’eau’. »
À l’heure où la science nous démontre brillamment que la notion de vide provient d’une vue du petit esprit, l’homme moderne, plus que jamais dans l’histoire de l’humanité, redoute ce qu’il appelle le vide. Il ne supporte plus le silence, le manque de bruit l’effraie et dès qu’il le ressent, il allume la radio, la télévision, ou fait du bruit avec sa bouche, ses pieds etc.
Ainsi, il se coupe de lui-même, de la profondeur de son être. Nous baignons dans un immense champ d’informations appelé l’univers. Ce champ cosmique relie tout à tout au plus profond de la réalité ; la tradition le nomme aussi « champ akashique ».
« Ce champ consiste en une mer subtile d’énergies fluctuantes à partir desquelles tout émerge : atomes, galaxies, étoiles, planètes, êtres vivants, et même la conscience. »
Dans son livre L’homme superlumineux, le Pr Régis Dutheil aborde le sujet de l’existence d’un second univers complémentaire et symétrique au nôtre, où les vitesses sont supérieures à celle de la lumière. Dans cet univers, les notions habituelles de temps n’existent pas et l’on peut se déplacer dans le passé, le présent ou le futur. Cet univers baptisé « espace-temps superlumineux », est constitué d’informations (passé, présent, futur) et de conscience (toute la conscience de l’humanité). Le cortex cérébral, l’anatomie du mental, constituant une sorte de filtre ou d’écran à notre perception de l’univers total, nous ne disposons que d’une partie des informations sur le monde que nous pensons connaître. La physique moderne démontre que l’univers ne se limite pas à ce qui nous entoure, une part du réel échappe à nos sens et à nos connaissances. Grâce à de nouveaux accélérateurs de particules, les physiciens arrivent à propulser des particules à une vitesse proche de la lumière. A ces vitesses extrêmes, les lois qui régissent notre univers se modifient. Le critère fondamental du réel est la matière. Celle-ci étant constituée de particules, la découverte de nouvelles particules doit modifier notre conception de la matière et nous pousser à voir le monde différemment.

Pour le professeur Régis Dutheil, il existerait des particules animées de vitesse supralumineuse, qu’il a appelées des tachyons. Ces tachyons témoigneraient de l’existence d’espaces et d’univers différents du nôtre, où les lois de la physique sont différentes et où le temps n’existe pas selon les mêmes modalités. Nous sommes conditionnés psychologiquement pour progresser du passé vers le futur mais, dans la dimension universelle totale de la conscience supérieure, la vitesse de déplacement est illimitée. Placée sur cet axe, elle dispose d’un espace infini et d’un temps nul, elle est omniprésente, instantanée et pénètre tous les mondes et toutes les formes sans se déplacer : elle est, tout simplement.
Entre les deux mondes, nous rencontrons une sorte de barrière, de frontière, un mur de lumière comparable au mur du son.
Il existe d’autres dimensions du réel et le Partenaire silencieux en est la manifestation ; situé de l’autre côté du mur, nous pouvons le contacter si le mur s’effondre grâce à l’évanouissement du néocortex, l’abandon du mental.
« La conscience ou l’esprit est constituée d’un champ de tachyons ou matières superlumineuses situé de l’autre côté du mur de la lumière dans l’espace temps superlumineux. ( ..) Notre univers souslumineux n’est qu’une projection holographique de l’univers fondamental, de l’information et de la signification. Cette projection s’effectue par l’intermédiaire du cortex, qui agit comme un filtre en ne laissant passer qu’une toute petite partie de l’information et de la signification … »
Étienne Guillé, agrégé de physiologie-biochimie, docteur es-sciences, enseignant-chercheur à l’université Paris-Sud, auteur de L’homme et son double, nomme le double univers le « Continent perpétuel ». Pour l’auteur, il s’agit d’intégrer la notion du Double dans une vision cohérente et harmonieuse de l’être humain. Selon les traditions, nous possédons plusieurs corps : le corps physique, le corps énergétique (constituant un pont entre la chair et l’âme) et le corps spirituel composé de matière différente de plus en plus subtile. Pour le Pr Guillé, le Double est un champ de force créateur qui réside dans les espace-temps transcendants. Il contient le plan de l’ensemble de création de l’être vivant qui va se manifester et s’incarner en « l’être ».
Rudolf Steiner affirmait que « nous tuons le temps sur Terre » parce que nous l’uniformisons, nous sommes persuadés que son cours est uniforme. Ce qui est faux. Dans le ciel, le temps est vivant, il s’écoule tantôt plus vite, tantôt plus lentement ; parce qu’il est doué de vie il ne chemine pas de façon linéaire. La précision des instruments dont on se sert sur Terre donne des calculs toujours approximatifs et les pendules doivent être régulièrement remises à l’heure. Le temps céleste s’écoule autrement que le temps sur la Terre, tel était son point de vue.

Des mesures de plus en plus précises ont permis de vérifier ce qu’annonçait la théorie de la relativité : deux horloges ne comptent pas le même nombre de secondes dès lors qu’elles s’éloignent ou se rapprochent l’une de l’autre. La distorsion du temps reste inaccessible à nos sens et il faudrait que nous nous déplacions à des vitesses proches de celles de la lumière pour la percevoir. Le temps est un phénomène que nous percevons au niveau individuel : parfois les heures semblent s’étirer, parfois « nous ne voyons pas le temps passer », c’est une notion des plus subjectives.
à suivre …
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