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Le four alchimique de Winterthur et le testament de Fulcanelli

Emblème XV, Michel Maier Atalans Fugens

Ce four ou calorifère se fit connaitre à l’attention du public en 1902 par la publication d’un petit livre intitulé « Esquisse hermétique du Tout Universel » sous la plume d’un certain Jacob. Nous savons qu’il s’agit en réalité de Jean-Jacques Bourcart, riche  industriel originaire de Mulhouse qui joua divers rôles à l’époque comme celui du financement du mouvement martiniste de Papus mais tel n’est pas notre propos.

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Fulcanelli, notes inédites sur le cavalier Cyprian Piccolpasso

sicLa gravure 104 de l’ouvrage allégorique « les trois livres de l’Art du Potier »  du  cavalier Cyprian Piccolpassi montre un arbre chargé de feuilles et de fruits, tirant sa vitalité extraordinaire d’un rocher, apparemment stérile, puisque privé de terre. Un phylactère, en arc de cercle, surmonte l’image et présente trois mots latins qui constatent le phénomène. Eugène Canseliet que l’Adepte avait de sa main annoté cette planche rapportant au texte de l’arbre miraculeux, la voici :

« C’est l’arbre qui parle :
Métaure : Meta = limites, bornes
Auro = or
Chiere tere = Qui recherche la terre cultivable. »

d’autres notes ont pu être sauvegardées … mais la plus importante nous est rapportée par Jean Laplace lui même. Elle a trait à la légende des chevaliers de la Table Ronde.
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de l’art du potier aux fours de l’Adepte

Les pièces du dossier : troisième volet sur les fours de l’Adepte. Ils sont nombreux sur son chemin et pour ne citer que les principaux : Dampierre sur Boutonne, le poêle de Winterthur dont nous retraçons l’historique souvent ignoré jusqu’aux fours électriques construits avec son ami Henri Moissan.

Les fours en céramique offraient aux imagiers comme à son commanditaire l’occasion de dévoiler une partie de son grimoire pour qui sait lire. En la matière le four de Winterthur a été cité à deux reprises par l’Adepte, preuve s’il en est de son intérêt pour l’Athanor comme pièce maitresse du Grand Œuvre.  Ici, Fulcanelli décrit « une pyramide en tôle rivée ». Celle-ci est en pierre maçonnée avec décoration de motif végétal sur ses angles.
Les « portes de côté » masquant « des fenêtres vitrées » sont des livres portant deux fermoirs. La bouche du cendrier est également un livre. Pour réaliser le Grand Œuvre, faut-il d’abord en observer les phases dans les livres et régler le régime du feu par les lectures ?

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