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Le secret du poêle de Winterthur

DEBOUT, UN PECHEUR A LA LIGNE SE DELASSE AVEC PLAISIR EN FERRANT UN POISSON

C’est ainsi que Fulcanelli introduit à l’attention du lecteur éclairé l’existence du poêle (rebaptisé four pour l’occasion) de Winterthur. S’ensuit une récréative et distractive lecture des médaillons qui le composent dont le but est d’y discerner les phases du Grand Œuvre. Si l’Adepte connait l’existence de ce « four » c’est qu’il a eut entre les mains un petit ouvrage paru en 1902 et préface par Papus « Esquisse hermétique du Tout universel » dans lequel on trouve très opportunément la description des médaillons. L’ouvrage est attribué à un certain JACOB, en réalité Jean-Jacques Bourcart, riche industriel drapier de Mulhouse.

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Le four en faïence de Winterthur par David Pfau (Haffner)

pfau

de l’utilisation des feux …

Dans la catégorie des arts du feux à cuisson lente nous trouvons les verriers (vitraux) et les céramistes et autres émailleurs. Pour les feux, l’utilisation d ‘un four en faïence est une bonne étape. L’Adepte signale l’existence de ce poêle aux médaillons hermétiques situé à Winterthur en Suisse non loin de Zurich. Il fut fabriqué par Pfau (ou Pfauw) et l’adepte le signale dans son Mystère des cathédrales. A l’époque il n’était vraiment pas évident d’en connaitre l’existence sauf si … c’est ce que nous expliquons dans notre ouvrage à paraitre.

Les dix-huit panneaux ci-dessous ont donné lieu à une interprétation dans l’ouvrage de J.J. Bourcart, Esquisse hermétique du tout universel, Zurich, 1896 avec une préface de Gérard d’Encausse. A notre tour et comme nous l’avions déjà fait en 1995, nous donnerons l’explication de chacun des panneaux, pour le reste il faudra se reporter à notre ouvrage en deux tomes.

Concernant le poêle de Winterthur, il faut savoir que sa décoration, assortie de commentaires, fut publiée au sein d’un ouvrage, imprimé à Zurich en 1896. L’ouvrage en question, intitulé « Esquisses du Tout Universel » fut signé d’un pseudonyme : Jacob. Ce pseudonyme masquait en réalité Jean-Jacques Bourcart, ancien industriel, philanthrope, issu d’une famille alsacienne. Bourcart s’était vu retiré la direction de l’entreprise familiale après avoir voulu la livrer à l’autogestion des salariés. Une seconde édition de l’Esquisse du Tout Universel bénéficia d’une préface du docteur Gérard Encausse, dit Papus.

Le four de Winterthur et Fulcanelli :

A la lecture des documents afférents au poêle de Winterthur, certaines remarques s’imposent :
Le poêle est attribué à H.H. Pfau (Hans Heinrich). Fulcanelli écrit P.H. Pfau, et P.F. Pfau (dans les Demeures…) – Bourcart commentant le sens hermétique du poêle use de la formule « Savoir, Pouvoir, Oser, se Taire » sur laquelle s’achève également « le Mystère des Cathédrales ».

Enfin, commentant le 10 ème médaillon ornant le poêle, Bourcart écrit :  » Un homme pêche à la ligne et tire d’un étang un beau poisson ». Fulcanelli (dans le Mystère) explique : « …on voit un pêcheur à la ligne sortant de l’eau un beau poisson… »
Or, même en usant d’une bonne loupe, il faut beaucoup de bonne volonté pour déceler un poisson et encore plus d’acuité visuelle pour pouvoir le qualifier de beau !  Donc, Fulcanelli connaissait fort bien le travail de Bourcart … voire Bourcart en personne, ce qui n’est pas sans importance à plus d’un titre : l’importance de la suisse et de Zurich, en particulier, dans cette affaire ne peut s’expliquer que par un familier des lieux, en l’occurrence par un franc-comtois de plus spécialiste des fours : notre adepte !  Mais ceci n’est qu’un très pâle aperçu de nos propres découvertes que nous allons consigner dans un cahier spécialement dédié à ce four en faïence.

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Blason de la famille H. Pfau où le Paon fait miroiter l’arc en ciel du  feu de ses couleurs

(le Paon est aussi emblématique de l’Art Royal)

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Finis Gloriae Mundi : les cinq plaies du Christ

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Recomposition en vue d’artiste du retable d’Issenheim de Maître Matthis, dit Grünewald

La photographie sigillée D4 provient de Photo Postcard by Haw­ke, Helston. Commentaire de Fulcanelli : Cinq hémisphères — Cinq plaies du Christ.

Nous ne reviendrons pas sur les raisons de ce retable car nos lecteurs trouveront par ailleurs d’amples explications sur les maladies engendrées par l’ergot de seigle. Vivant dans l’intimité de la pensée du Maître, nous nous sommes longtemps demandé en quoi ce retable devait figurer ou figurait pour ses derniers écrits. L’explication fut de suite trouvée si nous nous mettons dans la logique de son raisonnement, il s’agit effectivement par transposition symbolique des plaies susceptibles d’affecter notre planète. Aujourd’hui, connaissant la nature de ses derniers travaux, la raison en parait assez simple sinon claire. Nous en rappelons les données grâce aux notes de Laplace (les mêmes que nous avions publiées il y a plus de 12 ans et retrouvées par hasard sur un forum !.. il s’agissait d’un site à l’époque connu sous le nom de prismeshebdo ). Sur cette composition nous retrouvons les consignes données à Julien Champagne : CHTHES et AYRION …  Au feu des ardents ou mal des ardents aussi appelé feu persique, qui brulait les corps en creusant des tâches sombres, l’Adepte substituait un autre feu non moins apocalyptique. Le retable signifie le triomphe de l’espoir sur la mort et celui de l’esprit qui régénère tout. à noter enfin que l’Ordre de Saint Antoine possédait une commanderie au débouché de l’Isère que le Maître connaissait bien – et même très bien ! – à la fois pour des raisons professionnelles et à la fois pour des raisons personnelles liées à son entourage proche et que seules les archives nous ont permis de découvrir. JK (FCH)

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