Shemsou-Hor et les serviteurs d’Horus

Shemsou Hor faisant une sorte de « Haka », poing levé et serré et de l’autre se frappant la poitrine en rythme un genou à terre. C’était le signe de reconnaissance de ces chevaliers venus en civilisateurs. Venus du pays de Pount.

Les Shemsou-Hor arrivaient d’ailleurs… On les connait aussi sous l’appelation des suivants d’Horus. Mais qui sont-ils ? Ils étaient porteurs de la civilisation qui s’établit sur les bords du Nil, ce que confirment toutes les investigations, y compris celles d’auteurs comme Jacques de Morgan, qui fut un jour partisan d’une origine asiatique… Ce sont les premiers initiateurs des égyptiens et ils arrivent de l’au delà des mers.

Dans sa préhistoire orientale Jacques de Morgan livre de précieux témoignages au sujet de l’introduction en Égypte de sa civilisation :

« On demeure convaincu, dit-il, que l’Egypte a reçu en dehors et en une période de temps relativement fort courte, toutes les connaissances nécessaires à son développement. D’ailleurs, la tradition indigène a porté le même jugement sur les premières pages des « Annales nationales » en attribuant à des étrangers , ces Shemsou-Hor ou .« Serviteurs d’Horus », l’introduction de tous ces biens dans la Vallée. C’est donc ailleurs qu’en Egypte que s’est produite l’incubation de la culture pharaonique. »

Jacques de Morgan

Et l’auteur d’envisager tous les horizons, hormis celui qui est clairement indiqué dans toutes ces Annales locales, ne cessant d’évoquer « l’Occident », l’« extrémité de la Libye, là où le soleil se couche », etc., d’où serait également venue une partie de la population égyptienne, celle qui semble occuper un rang de supériorité et qui se réclame du Premier Pays, ce Pays de Pount situé en Occident (celui de la reine Hatchepsout n’en était qu’une réplique orientale) évoqué nostalgiquement comme une patrie perdue.

C’est ce que Jacques DE MORGAN présente ainsi :

«  Pount est, pour les Égyptiens, la « Terre divine » pour laquelle ils professent une certaine vénération, tandis qu’ils n’ont pas de termes assez méprisants pour désigner les autres nations. Plusieurs des grands dieux égyptiens se font honneur d’être originaires du pays de Pount. Les plus remarquables de ces dieux sont Min et Hathor, qui appartiennent à la « montagne » ou au « désert ».

Djebel Toubkal
C’est le point culminant du Haut Atlas ainsi que du Maroc et de l’Afrique du Nord avec 4 167 m. Il est situé à 63 km au sud de Marrakech, dans la province d’Al Haouz, à l’intérieur du parc national qui porte son nom.

Cette indication nous fait en effet songer aux hautes montagnes I’Occident, telles que le Toubkal (4 165 m.), dans l’Atlas, ou le pic volcanique de Ténériffe; ainsi qu’au centre du Sahara, qui fut jusqu’au milieu du Néolithique une région encore en partie tropicale, mais possède une région montagneuse : le Hoggar.

«  Dans les représentations ethnographiques, qui toujours sont extrêmement fidèles, les gens du POUNT sont difficiles à distinguer des égyptiens, tant ils leur ressemblent par tous leurs caractères ethniques, alors que les Sémites, les Libyens, les Egéens, etc., sont reconnaissables à première vue. Leur costume même est presque semblable à celui des pharaoniques et ils portent également la barbe postiche. Le seul caractère qui permette de les distinguer est une ride oblique au travers des joues » (ride caractérisant les chefs).

Notons ici cette affirmation que Les « Instructeurs » arrivaient de l’Ouest (il est plusieurs fois spécifié : « du Sud-Ouest ») et cela par la route du … (à suivre dans le livre)

A trois kilomètres au nord de cette ancienne capitale théocratique, une « tête de pont » existe encore aujourd’hui ; elle est, en ces hauts lieux de l’antique splendeur égyptienne, la « Route des Grands Nomades » vers les oasis de Kargueh, Dakhel, Koufra, Merzoug, aux portes du Hoggar oriental…

Les Grands ancêtres rouges

A la question : qui étaient les shemsour Hor  nous pouvons répondre que les shemsour hor étaient une fraternité initiatique de moines soldats .

On devenait shemsouhor au terme d’un très long parcours initiatique. Curieusement ils sont peu montrés et pourtant cette fraternité initiatique,  est omniprésente puisqu’elle est la colonne vertébrale de l’Egypte pharaonique.
De nombreuses archives de ces « compagnons ou suivants d’Horus « ont été découvertes dans la pyramide rouge de Senefrou, il y est fait mention pour la première fois du titre de « Maître Shemsou » sous l’appellation de Keri Sesheta « maître des secret ». Parfois ils sont mentionnés en tant que « âmes de Pé et de Dep » deux villes miroir de la fraternité. Les grands centres furent également Saïs dans le « château des abeilles » de Neith où ils se perfectionnaient dans l’art du tir à l’arc ; non pour le combat car les chemsou ne le pratiquaient qu’au corps à corps, le reste était méprisable, mais en tant qu’exercice de méditation. Pharaon ne se déplaçait pas sans ces guerriers d’élite qui étaient sa garde rapprochée, ils étaient dans tous les lieux sacrés et dans tous les rituels. On ne pouvait cumuler le titre de roi et celui de chemsou, dans la communauté le roi était shemsou  et c’était tout !

Ils sont venus en terre de Kemet par deux vagues

La première portait le titre de » forgeron » Mesentiou et leurs Temples se nommaient « forges » . Venus par la mer dans le sud est de l’Égypte, en parlant d’une île, ils auraient abordé l’Afrique  entre le Sud et l’Erythrée, continuant leur périple en remontant le Nil. D’autres textes parlent d’un abordage vers la Mer Rouge, fondant Assiout en moyenne Egypte que les grecs appelèrent Licopolis, » ville du loup », cité d’Oupouaout divinité Shemsou par excellence. Ils sont en général toujours masqués, car ils œuvrent dans le sacré, il n’y a que dans leurs lieux propres tel Medineh Habou où on peut les voir à visage découvert. Ils ont légué au roi Scorpion, à Narmer et Memnés un royaume en parfait état, en y développant l’agriculture et l’irrigation. La capitale de cette première vague était Nekhen ville double de par et d’autre du Nil.

-La deuxième vague au titre de Harponneurs est venue par le désert, ils sont mentionnés notamment à Abydos sous le nom « des Grands Ancêtres Rouges » et leurs Temples se nommaient « maison du filet » .

Le papyrus de Turin est le plus long document qu’on ait retrouvé sur cette fraternité encore bien mystérieuse, il les qualifie de « akhous » c’est-à-dire « d’être lumineux irradiants ». Ces héros demi dieu selon les textes civilisateurs étaient dotés d’une force et d’une longévité peu commune, ils auraient formé le lien entre ce que les égyptiens nomment « les Vénérables » et les premiers Atlantéens survivants du cataclysme. à suivre dans la seconde partie .. puis dans le livre

Vol. 2

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