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Les cavaliers de l’Apocalypse et les couleurs de la Tradition

L’interprétation dumézilienne les chevaux colorés de l’Apocalypse de Jean peut-elle s’appuyer sur les sources iconographiques ou les textes plus tardifs ? Les commentaires théologiques n’apportent rien ; mais les enluminures des commentaires du Beatus témoignent d’une influence iranienne, en particulier dans la représentation du premier cavalier ; et l’iconographie de saint Georges va dans le même sens. Des légendes d’origine celtique ou germanique démontrent l’origine indo-européenne du thème des cavaliers colorés. Ce thème est profondément enraciné dans l’imaginaire médiéval.

Zacharie, I, 8. «J’eus une vision pendant la nuit, et voici: un homme était monté sur un cheval rouge (Truppóv), et il se tenait au milieu des deux montagnes ombragées, et derrière lui des chevaux rouges (ruppoi), et pommelés (фарос) et bariolés, et blancs (Xeuxoi); et je dis : Qui sont ceux-ci, Seigneur ? Et l’ange qui me parlait me répondit : Moi je te montrerai ce qu’ils sont ; et l’homme qui se tenait entre les deux montagnes me répondit, et me dit : Ce sont ceux que le Seigneur a envoyés pour parcourir la terre. Et ils répondirent à l’ange du Seigneur qui se tenait entre les montagnes et dirent: nous avons parcouru toute la terre et voici: la terre tout entière est en repos et tranquille…»

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Agni et Agnus : de l’agneau mystique à Hamsa

Hamsa

Le cycle du feu universel  dans les religions

Nous allons aborder dans nos prochains articles les avatars de la Tradition primordiale au travers des religions mères ayant fait souche : le védisme, puis le mazdéisme et le christianisme avatar du védisme essénien.

Dans l’inde védique la Nature, pour parler le langage moderne, est désignée dans son ensemble par le nom d’Aditi, mot composé de a privatif et de diti (racine dâ) division ; c’est donc le m onde indivis considéré dans son élément féminin, élément qui est la possibilité d’enfanter, de produire, répandue dans l’Univers. C’est la mère universelle, désignée plus tard. par le mot mâyâ, dont mâtri est la forme active ; mâyâ est en effet la forme passive de mâtri.

« Aditi, c’est le ciel ; Aditi, c’est l’air ; Aditi, c’est la mère, le père et le fils. C’est tous les dieux et les cinq races d’hommes. Aditi, c’est ce qui est né; Aditi, c’est ce qui naîtra. » Rig-Vêda, I, 89, ro.

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