La révélation primitive : le jardin des Hespérides

C’est aux confins du monde que l’on trouve le Jardin des Hespérides, portant le nom des filles du géant Atlas et de Hespéris, l’incarnation du soleil couchant, petites-filles du titan Japet. Elles sont au nombre de trois : Églé, Érythie et Hespérie.

LE POMMIER ET LES POMMES D’OR

L’arbre que mentionnent avec insistance, comme arbre primordial, toutes les traditions de l’Inde, est, nous venons de le voir, le pommier, sous l’espèce Jambû (le pommier rose). L’île du pommier (Jambûdvipa) se rencontre, comme élément de base, dans les cosmogonies de toutes les religions. Elle est aussi essentielle que le Mérou. Comment rendre compte de cette singularité ?

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 Je ne bâtis que pierres vives : Rabelais grand initié

 

Rabelais appartenait à la société Gryphe fondé par un allemand : Sébastien Gryphe, société ésotérique d’imprimeurs, il se disait par ailleurs maçon accepté, puis il il se joint au cercle des alchimistes lors de son séjour en Italie. Il était l’ami de Philibert Delorme.

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La vérité des Rose Croix : Pansophie et éducation universelle

Comenius, né Jan Amos Komenský le 28 mars 1592 à Uherský Brod en margraviat de Moravie et mort le 15 novembre 1670 à Amsterdam (Pays-Bas), est un philosophe, grammairien et pédagogue morave. L’école est la fabrique de l’humanité.

L’interview imaginaire :

Nous venons de vivre une guerre de trente ans, et cette guerre est sans nul doute la conséquence de l’ignorance des hommes et de leur difficulté à communiquer entre eux. C’est pourquoi il est primordial de donner à chacun les clés pour comprendre le monde et agir sans aveuglement dans la société. Je suis pasteur protestant et en tant que tel convaincu que chaque être humain est une image de Dieu, et qu’il mérite en cela d’être éduqué. En donnant à chacun une éducation lui permettant d’accéder directement aux textes sacrés, sans l’intermédiaire de prêtres comme dans l’Eglise catholique, il peut ainsi se rapprocher de Dieu. Selon moi, tout être humain peut apprendre, et tout doit être enseigné à tout le monde, sans distinction de richesse, de religion ou de sexe. C’est une pensée bien révolutionnaire à une époque où il est communément admis que les femmes sont inférieures aux hommes parce qu’elles ne possèdent pas les mêmes capacités intellectuelles, et que seuls les nantis peuvent accéder à l’éducation. Mais après tout, orphelin moi-même, ce n’est pas ma situation sociale mais l’éducation qui m’a permis de progresser et de réussir ma vie. Je crois fondamentalement en la perfectibilité du genre humain et en la grande puissance de l’éducation sur l’homme et sur la société.

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Christian Rosenkreutz la réalité derrière le mythe

Nouvelles lumières sur les Rose Croix

On peut affirmer, qu’avant le rosicrucianisme connu sous la forme qui fut la sienne au XVlle siècle en Europe, il y a eu, incontestablement, une transmission effective qui fut dépositaire d’un enseignement de nature ésotérique, c’est-à-dire inconnu du plus grand nombre, même parmi ceux qui avaient pu s’approcher, plus ou moins profondément, de certains mystères particuliers préservés des curieux. On est en droit d’évoquer, à ce propos, l’existence d’une lointaine chaîne spirituelle relevant de ce que d’aucuns désignent, depuis la Renaissance, comme étant la «Philosophia Perennis», véhicule théorique et doctrinal de la Sagesse éternelle, que l’on peut, de toute évidence, rattacher dans ses fondements à la «Tradition Primordiale », première et commune origine de toutes les traditions authentiques, à laquelle, de manière centrale et constante, se référera dans son oeuvre René Guénon. Il est donc généralement admis que des filiations concrètes ont transité, de manière non visible par définition, par l’intermédiaire des diverses sociétés secrètes, aboutissant à l’expression du rosicrucianisme tel qu’il est apparu voici plusieurs siècles en Allemagne, en Angleterre et en France.

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Les Rose croix : ce qu’ils sont et ce qu’ils ne sont pas

« … les vérités, gardées comme des vierges, dans les Temples de l’Egypte, passèrent aux Sages d’Alexandrie, qui les enrichirent encore et les couronnèrent de tout l’or pur légué à la Grèce par Pythagore et ses disciples… Il convient donc, Messieurs, d’explorer les livres des Hébreux, les hiéroglyphes des Egyptiens et les traités de ces Grecs qu’on nomme gnostiques, précisément parce qu’ils eurent la connaissance. »

(Anatole France, la Rôtisserie de la Reine Pédauque, 1893).

« Le dépôt de l’Initiation Occidentale a eu trois noms dans l’histoire : Gnostiques, Templiers et Rose-Croix ». (Lettre de Papus à Sédir, 1894).

SE CONNESTRE. ESTRE. ET NON PARESTRE.

Aux alentours des années 1550 on pouvait déjà lire cette inscription sur le linteau d’une des cheminées du château de Dampierre-sur-Boutonne en Charente-Maritime.

« C’est (écrit FULCANELLI, page 18 du Tome II de ses DEMEURES PHILOSOPHALES) une simple maxime d’un beau caractère moral mais que l’humanité superficielle et présomptueuse de notre époque répugne à pratiquer ». Notre Adepte a raison, la connaissance de soi-même permet d’acquérir la science, but et raison d’être de la vie, base de toute valeur réelle ; et cette puissance élevant l’homme laborieux qui la peut acquérir, l’incite à demeurer dans une modeste et noble simplicité, éminente vertu des esprits supérieurs. C’était un axiome que les Maîtres répétaient à leurs disciples, et par lequel ils leur indiquaient l’unique moyen de parvenir au su­prême savoir : « si vous voulez cognoistre la sagesse, leur di­saient-ils, cognoissez-vous bien et vous la cognoistrez ».

Nous ignorons si l’Adepte qui fit édifier et décorer le châ­teau de Dampierre était Rose + Croix, mais il est indéniable que ce personnage est l’un des maillons de cette longue chaîne initiatique qui s’est perpétuée à travers les siècles et les civilisations. Fidèle à son engagement de silence et de modestie le philosophe charentais a préféré rester à jamais inconnu en nous laissant, gravé dans la pierre, le merveilleux témoignage de son savoir. Il est ainsi très difficile de dresser un historique de la Rose+Croix car les documents sont rares et les personnages énigmatiques… mais il nous reste une tra­dition légendaire transmise oralement de génération en gé­nération.

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La légende du cheval Bayard et des 4 chevaliers Aymon

 

La légende du cheval Bayard figure  dans l’une des plus précieuses chansons de Gestes : Renaud de Montauban (ou les Quatre Fils Aymon), ainsi que dans un autre texte, Maugis d’Aigremont. C’est, apprenons-nous, «un cheval entièrement fée… dont on n’a jamais vu le pareil dans aucun bourg ni aucune cité». Il est né d’un dragon, dans l’île de Bocan, et le dragon l’a longtemps gardé dans un roc à pic. Nous retrouvons ainsi l’Ile Sainte, la hauteur sacrée, le monde souterrain ou la «gorge», et la paternité du dragon. L’île de Bocan, explique en outre la fée Oriande, est celle d’où vient le soufre, mais le cheval Bayart se trouve dans une partie de l’île où «le feu ne peut habiter». S’appuyant sur ce texte, H. Dontenville identifie Bocan avec Volcano, l’une des Lipari, près de la route maritime d’Orient. Il est possible, en fait, que la tradition relative à l’Ile primordiale se soit reportée, à la suite des Croisades, sur un îlot méditerranéen. Mais il est infiniment probable que la conception sous-jacente vise le premier foyer de la radiance, situé «aux sources de l’Océan», l’Ile du feu-lumière, la Terre pure où le premier Grand Ogre a engendré la Gorgone, et où celle-ci, grâce à son «meurtre», a enfanté Pégase.

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Holotropismes : le rêveur éveillé

On l’a un peu oublié mais psychanalyse nait de l’étude des EMC (états modifiés de la conscience.

Un peu d’histoire

Le cogito de la transe ou le rêveur éveillé.

L’origine lointaine de la psychanalyse est à chercher dans l’exorcisme de la possession, peut-être même dans d’anciens cultes européens de possession qui ont « transité » par le magnétisme animal, puis l’hypnose. Dans toutes ces psychothérapies préfreudiennes le ressort de la cure était l’installation et la gestion d’un état de transe, comme le souligne après Freud et dans son prolongement, S. Ferenczi (1987). Mesmer a « naturalisé » la transe, l’a arrachée à son ancien contexte religieux pour la rattacher au « magnétisme animal» qui est de l’ordre de la nature et, dirions-nous aujourd’hui, de la « bio-énergie ». La transe, c’est la crise salutaire dont le médecin peut « se rendre maître » (Mesmer), qu’il peut gérer et que le patient doit traverser pour guérir. De là on passe à l’induction du « somnambulisme artificiel » (Puységur), puis à l’hypnose (Braid), et, enfin, à la psychanalyse qui remplace, dans le rituel thérapeutique, la transe profonde (somnambulique) par une transe légère (associative). Voilà la chaîne généalogique dans laquelle s’inscrit « la naissance du psychanalyste » (Chertok et de Saussure, 1973). Mais pour guérir, le sujet doit toujours transiter par la transe.

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La légende St Marcel et les mystères de la Bièvre

La vie de saint Marcel fut commandée par l’évêque saint Germain de Paris, l’un de ses successeurs, à Venance Fortunat, homme de lettres originaire d’Italie et auteur de nombreuses vies de saints. Le nombre important d’années qui séparent l’auteur du saint, nous laisse penser que Venance fut influencé dans son écriture par le modèle des évêques du VIe siècle dont il était proche. Il devient lui-même évêque de Poitiers vers 600. La vie de saint Marcel est une hagiographie, son but est donc d’exalter la sainteté d’un personnage. A travers le récit des miracles du saint, l’auteur nous livre les caractéristiques principales du rôle de l’évêque à son époque.

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Science et hermétisme