« … Et il releva le manteau qu’Elie avait laissé tomber» (2 ROIS 2-13)

L’ascension d’ELIE

De Guilgal à l’au-delà du Jourdain, Élie parcourt le chemin inverse de celui de la conquête. Son ascension pose les bases de la spiritualité de l’exil. Quand Dieu s’est révélé à Élie au mont Horeb, il l’a envoyé pour désigner un successeur : « Tu conféreras l’onction à Élisée… pour qu’il soit prophète à ta place. » (1 R 19,16). Cette transmission a eu lieu au moment de la mort du prophète, sauf qu’il n’est pas mort, mais qu’il a été envoyé au ciel dans un char de feu. L’histoire est la suivante. Élie est avec Élisée à Guilgal et il lui demande de le laisser pendant qu’il se rend à Beth-El, mais ce dernier refuse : « Par la vie du Seigneur et par ta propre vie, je ne te quitterai pas ! » (2 R 2,2). Le même scénario se produit à plusieurs reprises.

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Fraternités de l’Égypte antique : Shemsou Hor et forgerons Mesentiou

Plus grande que la pyramide de Kéops : la pyramide rouge de Snéfrou

La pyramide rouge est la troisième pyramide d’Égypte de par ses dimensions et représente la première tentative réussie de pyramide à faces lisses. Elle est attribuée à Snéfrou, premier roi de la IVe dynastie et se situe à Dahchour-Nord, près de la pyramide rhomboïdale à Dahchour-Sud, également attribuée à Snéfrou. Son nom ancien est Khâi-Snéfrou-Mehti (ḫˁj-Snfrw-mḥt.j, signifiant « Snéfrou est apparu au nord » ou « Snéfrou brille au nord »). Son nom moderne de Pyramide rouge provient de la teinte rouge qu’ont prise les blocs internes, riches en fer et en manganèse, composant les faces visibles actuelles de la pyramide, exposées aux rayons du Soleil, son parement blanc ayant disparu depuis longtemps. Cette pyramide présente certaines particularités : si, comme les autres pyramides de Snéfrou, on n’y a pas trouvé de sarcophage, elle est associée à un ensemble funéraire avec un temple haut ; elle ne comporte aucun système de fermeture de ses couloirs d’accès. Les pyramides de Snéfrou, d’un volume total de 3 300 000 mètres cubes (soit 700 000 de plus que la pyramide de Khéops), représentent le projet le plus ambitieux de toute l’Antiquité.

Ils sont arrivés par vagues successives :

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de l’auge de la nativité à la tombe d’Hiram אבן השתייה

‘ében shethiyyâh

L’auge de la nativité : un carré long

La vérité est qu’il n’y avait nul besoin d’inventer une nouvelle maçonnerie qui fut une véritable catastrophe sur la plan des valeurs traditionnelles, beaucoup fut perdu ou détournée entrainant de nombreux contre sens. Petite tentative de restauration de la parole perdue MAIS retrouvée !

Un passage énigmatique du manuscrit maçonnique écossais Dumfries n° 4 attire l’attention et demande quelques éclaircissements :

Where layes y master. A. — in a stone trough under y’ west window looking to y’ east waiting forye son rising to sett his men to work.

Où se trouve couché le maître ? R. — Dans une auge en pierre, sous la fenêtre [située à l’ouest, regardant vers l’est et attendant le lever du soleil pour mettre ses hommes au travail.

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Epigenèse de la Tradition Primordiale, signes et symboles au Paléolithique supérieur.

Sur cette paroi nous avons un ensembles de signes abstraits qui symbolisent la vie et la mort, les naissance et le compte ordinal du temps

 

La première écriture est géométrique puis la syntaxe viendra. Ce que nous appelons « Tradition primordiale » résulte de la capacité des premiers hommes a avoir une activité abstraite symbolique : entre – 80.000 ans et – 40.000 ans. Les grottes et l’art pariétal servent de « médiathèque » et de conservatoire des connaissances. La Tradition primordiale est donc intimement associée avec l’acquisition de nouveaux schémas de représentation. Pour cela il a fallu que l’homme puisse opérer une distanciation d’avec soi et ainsi pouvoir projeter une représentation du monde. Ici nous allons vous introduire à l’un des premiers concepts : celui de cycle, concept clé de la Tradition.

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L’arbre de Jessé et la lignée davidique – l’arbre de vie ou la tige de Jessé

Chapel of Santa Ana, Burgos

 

Le thème de l’arbre apparaît au XIIème siècle et s’épanouit peu à peu jusqu’à la Contre Réforme au XVIème siècle. Au XIXème siècle il retrouve sa place dans les églises néo-romanes et néo-gothiques.

Il illustre la prophétie d’Isaïe, prophète biblique, ayant vécu à Jérusalem au VIIIème siècle av.J.C., concernant Jesse et la descendance de son fils, le roi David. Elle annonce la venue du Messie pour les Juifs et celle du Christ pour les Chrétiens.

Jesse est représenté dormant, quelquefois assis, mais le plus souvent couché. Un arbre sort de son flanc ou de son ventre, illustrant la phrase d’Isaïe « Un rameau sortira de la souche de Jesse et un rejeton jaillira de ses racines ». Une analyse plus fine y verra le serpent chtonien se développant par circonvolution jusqu’au faite de l’arbre, le serpent de la Bible.

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Les déplacements de l’écorce terrestre et la migration des pôles

Il y a 12 900 ans, une grande extinction a eu lieu en Amérique du Nord et tout autour de l’actuel cercle polaire plus connu dans la Tradition sous le nom d’Hyperborée. Tous les animaux pesant plus de 500 kilos ont disparu en même temps que la culture paléolithique dite de Clovis. L’extinction a coïncidé avec une période de refroidissement global qui a duré 1 300 ans, appelée le refroidissement du Younger Dryas. Mais il n’y eut pas que les animaux et une civilisation brillante de plusieurs milliers d’années disparut également. Les quelques survivants tentèrent de transmettre ce qui avait subsisté et qui fut recueilli sous le nom de Tradition Primordiale.

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René Guénon et les trois baguettes : El Schaddaï

On sait que René Guénon entretenait une correspondance suivie avec plusieurs auteurs entre 1908 et 1914. Les divulgations sur les « Guildes opératives » sont dues essentiellement à Clement Stretton, Thomas Carr et John Yarker, Rappelons, en premier lieu, que ceux que l’on a pris l’habitude de nommer, par abréviation, les « Opératifs », terme aussi détestable que celui de spéculatif auquel ils sont censés être opposés !  Qui sont-ils à cette époque ? Ce sont les membres de « The Worshipful Society of Free Masons » dont l’appellation complète est : « The Worshipful Society of Free Masons, Rough Masons, Wallers, Slaters, Paviors, Plasterers and Bricklayers », ou « Vénérable Société des Maçons Libres, Maçons-de-gros-oeuvre, Edificateurs de murs, Ar­doisiers, Paveurs, Plâtriers et Briqueteurs ». Cette Société, dans ses statuts, est dite avoir été « fondée » en 1913, mais cette date marque seulement, en réalité, le passage du statut invisible à celui d’officiel. Ils étaient depuis bien plus longtemps. C’est de cette correspondance que René Guénon obtiendra l’essentiel de ses sources correspondant au rôle des 3 baguettes que nous allons détailler ci-après.

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La révolte des Kshatriyas : the Great Game

En 1917 l’emblème choisi pour les premiers billets de banque des soviets qui sont émis fut naturellement la croix gammée. Elle disparut des billets par la suite mais ce n’était que partie remise, aujourd’hui l’évidence de la filiation avec le NSPD saute aux yeux de tout observateur honnête. Seule la terminologie a changé.

Guénon signalait, dans son ouvrage Le Roi du Monde, que les anciens mondes, ou les créations antérieures à la nôtre sont figurées par « sept Rois d’Edom » et que le nombre septénaire est ici en rapport avec les sept jours de la Genèse, sans oublier de nous indiquer qu’« il y a là une ressemblance frappante avec les ères des sept Manus comptées depuis le début du Kalpa jusqu’à l’époque actuelle » et avec les sept étoiles polaires de la Grande Ourse.

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Science et hermétisme