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Fulcanelli, la lointaine alliance avec les Lallemant

Toujours, Canseliet dit vrai et il suffit de le lire « Fulcanelli ne laissa, sur le chemin, que la trace onomastique de son fantôme, dont le bristol altier proclame l’aristocratie suprême« . Oui nous pouvons le confirmer aujourd’hui et le prouver, Fulcanelli relevait bien du lignage aristocratique par une branche latérale des Lallemant. Sa lointaine aïeule fut d’ailleurs la dernière propriétaire de l’Hôtel devenu par ses soins célèbre.

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L’affaire Fulcanelli

timecoverL’affaire … c’est ainsi que Robert Amadou avait rendu célèbre l’homme qui se fit appeler Fulcanelli. Depuis beaucoup d’encre à coulé sous le pont Mirabeau.. jusqu’à ce travail qui met un terme aux plus folles spéculations et ouvre de nouvelles perspectives. On aura au passage remarqué que le pseudonyme adopté Fulcanelli rime avec Cyliani et non sans raison. Mais qu’entendaient au juste nos deux interlocuteurs par Feu du Soleil ?

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L’homme aux deux visages : Fulcanelli ou Janus Bifrons

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La figure laissée en héritage se présente à nous tel un Janus Bifrons et nous auront aussi à en méditer toutes les conséquences. Fulcanelli nous a ouvert au travers de sa conception des nouvelles  « Demeure Philosophale » bien des portes et sa personne se rattache sans aucun doute à ce dieu tutélaire des romains. Une étude quine s’attacherait qu’à démontrer son  identité manquerait ses buts si elle ne proposait dans le même temps une lecture continue de cet étrange entrelacement voulu par un seul homme qui à sa façon  a transcendé les deux autres. A cela  il y a une explication assez simple : il ne fut jamais complètement aucun des deux, ni totalement le savant, ni totalement l’adepte et nous nous en expliquons également.

Nantes_-_cathédrale_-_tombeau_de_François_II_-_la_PrudenceIl convient en premier de comprendre ce mécanisme à double clé pour aborder la psychologie (et du même coup  la biographie) de cet étrange destin. Il figure sûrement parmi les plus grands et les plus anciens dieux du Panthéon romain. Il serait même supérieur à Jupiter le dieu suprême.

Son histoire commence lorsqu’il s’est établi dans le Latium, après avoir accosté l’Italie avec sa flotte. Il recueillit Saturne, le dieu des Semailles et des Grains, chassé des cieux, alors qu’il régnait sur le Latium. En remerciement de son hospitalité, celui-ci offrit à Janus le don de la « double science ». Ce pouvoir permettait de maîtriser la science du passé et celle de l’avenir, d’où la représentation de Janus avec deux visages orientés dans des sens opposés.

Janus eut aussi un fils, Tiberinus, qui se noya dans le Tibre et donna son nom à ce dernier.

Viennent alors de nombreuses autres attributions telles que celle de gardien des portes (Janus Bifrons), ce qui justifie encore son double visage. Il est également le dieu du Commencement (Januarius peut se traduire par « janvier » ou « mois de Janus ») et des Quatre Saisons (Sa tête est alors représentée non pas avec deux visages mais avec quatre).

Les Romains ouvraient les portes de son temple en temps de guerre, pour montrer que le dieu était parti combattre, puis ils les refermaient durant la paix, ce qui symbolisait sa réintégration dans son sanctuaire ; il pouvait ainsi veiller sur la ville.

De par ses attributions, Janus était le dieu principal d’une cité qu’il pouvait surveiller dans tous les sens, sans que rien ne lui échappe.Chez les Saliens, prêtres qui tirent leur nom du verbe salire (« danser »), il est même considéré comme le « dieu des dieux » dans leur hymne.

Il était également le premier nommé dans toutes les listes de dieux et dans toutes les prières, avant même Jupiter.

Son prêtre portait le nom révélateur de rex sacrorum (« roi des choses sacrées ») et son temple à Rome était assez petit et clôturé (sauf en temps de guerre, bien sûr), en bronze. Il se situait sur le forum et portait le nom de Janus Geminus, ou « double Janus ». Un passage voûté traversait le sanctuaire à l’est et à l’ouest.

Ovide a raconté que Janus s’appelait Chaos à l’époque où l’air, le feu, l’eau et la terre ne formaient qu’une masse. Quand les éléments se séparèrent, Chaos prit sa forme de Janus; ses deux visages représentent la confusion de son premier état. D’autres légendes font de Janus un roi de l’âge d’or du Latium. Il y aurait accueilli Saturne chassé du ciel par Jupiter.

L’origine de son nom est Incertaine. Cicéron la cherche dans le verbe ire. D’autres préfèrent le radical div (dividere) et supposent que la première forme du nom était Divanus. Une troisième hypothèse envisage une forme Ja, na, parfois employée pour Diana, dont la racine dius ou dium évoquerait l’idée du ciel lumineux.

Cette dernière étymologie s’accorde avec la constatation que Janus fut à l’origine un dieu solaire. Comme on le voit, ses attributions sont nombreuses, importantes, et dérivent les unes des autres.

Le culte de Janus fut établi soit par Romulus, soit par Numa, et resta toujours populaire chez les Romains. Janus figurait en tête dans les cérémonies religieuses, et, en sa qualité de père des dieux, passait le premier dans leur énumération, et même avant Jupiter. On l’honorait au premier jour de chaque mois, et le premier mois de l’année (Januarius) portait son nom.

Étant le dieu des portes, il est par le fait même celui des départs et des retours, et par extension celui de toutes les voies de communication. Sous le nom de Portunus, il est considéré comme le dieu des ports; et comme on voyage aussi bien par eau que par terre, il passe pour avoir inventé la navigation.

Janus était aussi le dieu des commencements, Dieu solaire, il présidait au lever du jour (Matutinus Pater). On ne tarda pas à le considérer comme le promoteur de toute initiative et, d’une façon générale, il fut placé à la tête de toutes les entreprises humaines. De là vient que les Romains lui attribuèrent un rôle essentiel dans la création du monde. Il passa pour le dieu des dieux, Janus Pater.

Le Dieu des portes et des passages

« …tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. »

Deutéronome 6 :4

Janus (en latin, « porte », ou «barbacane») présente ce trait particulier d’être un dieu essentiellement italique et plus précisément romain. Il ne figure dans aucune autre mythologie et pourtant l’aspect symbolique qu’il recouvre ne trouve pas uniquement ses sources dans la culture du latium.

Janus est d’abord le dieu de toutes les portes : des portes publiques ( jani ), sous lesquelles passaient les routes, et des portes privées. Il a donc pour insignes la clé qui ouvre et ferme la porte, et la baguette (virga) dont les portiers se servent pour écarter tout ce qui ne doit pas franchir le seuil. Ses deux visages (Janus bifrons) lui permettent de surveiller le dehors et l’intérieur du logis, comme l’accès et la sortie des portes publiques.

Sur le point de ses attributs particuliers, René Guenon fait état d’un curieux document représentant expressément le Christ sous les traits de Janus. Il s’agit d’un cartouche peint sur une page détachée d’un livre manuscrit d’église, datant du xve siècle et trouvée à Luchon, le médaillon représente un buste de Janus Bifrons, avec un visage masculin et un visage féminin, ainsi que cela se voit assez fréquemment; il porte une couronne sur la tête, et tient d’une main un sceptre et de l’autre une clef.

Sur les monuments romains Janus se montre, comme sur ce cartouche la couronne en tête et le sceptre en la main droite, parce qu’il est roi; il tient, de l’autre main une clef qui ouvre et ferme les époques; c’est pourquoi, par extension d’idée, les Romains lui consacraient les portes des maisons et des villes. Dans la quatrième des grandes antiennes d’avant Noël, la liturgie sacrée acclame ainsi Jésus : « O Clavis David, et Sceptrum dornus lsrae ».

ombre_chenesL’auteur des cahiers Fulcanelli

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Chrysopée et Toison d’Or

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 Bourges , colloque interdisciplinaire 9 et 10 Novembre 2014

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La chrysopée (du grec khrusōn, or, et poiēin, faire), en latin chrysopoeia, est un terme utilisé en alchimie. Il s’agit de l’art de faire de l’or par transmutation. Le mythe d ela Toyson d’or créeé par Philippe le Bon en relate les principales opérations sous forme de fable et de symboles.

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Le Feu du soleil et la baronne de Beausoleil (2)

cahier_feu_dusoleil1Cahier spécial sur la conquête du feu solaire par Fulcanelli à l’occasion de son ascension du Mont Blanc, suivi d’un commentaire sur l’entretien tenu entre Eugène Canseliet et Robert Amadou en 1978 à propos de Fulcanelli. Dossier sur l’étrange épopée du Baron et de la Baronne de Beausoleil à la recherche du Guhr … ou des Mines de Salomon aux mines de Bohême en passant par la France et la Bastille ! En hommage à une femme pionnière de l’industrie française qui fit connaitre les richesses de son sous sol (toujours d’actualité).

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Le Feu du soleil et la baronne de Beausoleil (1)

pierre_routhierLe Feu du soleil serait incomplet sans la singulière histoire du baron et de la baronne de Beausoleil. Cette histoire est liée à l’histoire des mines en France (aurifères et argentifères et a pour cadre la cardinal de Richelieu si bien nommé par ailleurs Riche Lieu !..

Au début du XVIIe siècle, le baron de Beausoleil, Conseiller et Commissaire des Mines de Hongrie, s’est vu confier, à plusieurs reprises, des missions officielles en France, afin de procéder à diverses recherches dans le but d’établir un état des ressources minières du royaume. Les résultats des travaux conduits en France par le baron et son épouse nous sont connus par plusieurs publications reproduites dans l’ouvrage de Gobet (Les Anciens Minéralogistes du Royaume de France) édité en 1779 : le Diorissimus de materia prima lapidis (1627), la Véritable déclaration de la découverte des Mines et Minières de France (1632) et surtout la Restitution de Pluton, éditée à Paris en 1640, et qui pose quelques problèmes. En effet si l’édition de 1640 ne cite que deux mines en Bretagne « une mine d’améthiste, proche de la ville de Lannion, comme aussi une mine d’argent », le texte publié par Gobet donne une liste impressionnante de gisements. Or Gobet dit avoir ajouté au texte de la baronne de Beausoleil un manuscrit que lui avait communiqué le minéralogiste français Romé de Lisle vers 1778, qui le tenait lui-même d’un médecin breton, Monsieur de la Rüe. Divers indices tendent à montrer que la partie ajoutée par Gobet au texte original de la Restitution est probablement dûe aux Beausoleil et qu’elle correspond à l’un des manuscrits perdus par les Beausoleil lors de leur séjour mouvementé en Bretagne.

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Le Feu du soleil ou le matin des magiciens

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Hommage au réalisme fantastique et son inventeur Jacques Bergier

En arrière plan, la « Z » Machine; Il s’agit d’un générateur de rayon X qui réalise le vieux rêve de nos alchimistes. La Z machine ouvre de fantastiques perspectives dans l’étude de la fusion nucléaire (et non de la fission nucléaire) en créant des températures de plusieurs milliards de degrés nécessaires à la fusion d’éléments atomiques présents en quantité sur terre.

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