Archives du mot-clé Vulcain Helios
Présence de Fulcanelli : l’Etoile au front
Fulcanelli, les Lesseps et la communauté du Chat Noir.
C’est Jean-Julien Champagne qui introduisit le tout jeune Eugène Canseliet auprès des Lesseps, et avec eux il découvrit le milieu cosmopolite de gens appartenant aussi bien au monde de la politique et des affaires qu’à celui des arts et de la littérature en particulier. Il pu également faire la connaissance de Raymond Roussel sur lequel nous aurons à revenir (la course des hippocampes et un certain M. Volcan).
En la fastueuse demeure de l’avenue Montaigne on pouvait voir aux cours de soirées mondaines des hommes politiques d’orientations diverses autour de l’homme d’affaire.
Présence de Fulcanelli : Pierrot lunaire (1)
Au Soleil ardent de Fulcanelli, il convenait d’avoir son répondant sous sa forme lunaire et ce répondant fut l’artiste peintre et accessoirement saltimbanque, Jean-Julien Champagne.
Jean-Julien Champagne, Pierrot lunaire, tireur de ficelles au théâtre d’ombre. Jean-Julien Champagne fut manifestement l’homme de l’ombre et emporta avec lui une partie des mystères liés à l’oeuvre de l’Adepte. Nous ne referons pas sa biographie car elle a été abondamment commentée ici et là, mais nous nous attacherons plutôt à sa face sombre et « lunaire » sans toutefois dénier le fait que c’était un remarquable illustrateur et aquarelliste.
Esprit d’une curiosité insatiable il eut l’occasion de rencontrer le tout Paris ésotérique de l’époque.
Eugène Canseliet, relate dans sa dernière préface au Mystère des cathédrales, en 1964, que Jean-Julien Champagne rencontra Fulcanelli dans le courant de l’année 1905, sans en préciser toutefois les circonstances.
Présence de Fulcanelli (1841 – 1923)
Anna J. , la femme de l’Adepte et meilleure amie de l’épouse d’Edouard Branly, collègue de son mari. Elle lui donnera quatre fils dont l’un tombera au champ d’honneur lors de la Grande Guerre, ce qui affectera et assombrira l’humeur du Maître pour le restant de ses jours. Discrète, d’un naturel sociable et aimable, cette femme naturellement élégante, aura veillé avec patience et amour sur le Maître. Elle disparaitra avant lui.
C’est en présence de Jules Violle, alias Fulcanelli, que leur ami commun, Edouard Branly, procédera à sa première expérience de TSF !
Il y aurait beaucoup à dire sur l’amitié qui unissait ces deux hommes, seul regret aucun quai ni aucun monument à Paris ne porte le nom de l’Adepte : nous espérons qu’avec le temps et le fruit de nos recherches, que cette lacune sera comblée. En 1871, lors de l’insurrection de Paris, le futur Fulcanelli, participait à sa défense sous les ordres du célèbre architecte, Eugène Emmanuel Viollet le Duc, alors lieutenant colonel. C’est Marcelin Berthelot qui assurait alors la présidence du Comité Scientifique de la défense de Paris, auquel participait le jeune professeur qui venait tout juste de soutenir sa thèse à la Sorbonne. Y participait également Edouard Branly qui avait lié amitié avec lui à l’Ecole normale supérieure et qui s’était tout comme lui intéressé aux recherches sur la température du Soleil. Ils poursuivirent cette amitié, notamment au travers de leurs épouses respectives qui nouèrent une riche correspondance. Amitié qui tourna aussi autour de nombreuses causeries sur le catholicisme menacé et la décadence des moeurs de l’époque (déjà !).
Le Feu du soleil et la baronne de Beausoleil (1)
Le Feu du soleil serait incomplet sans la singulière histoire du baron et de la baronne de Beausoleil. Cette histoire est liée à l’histoire des mines en France (aurifères et argentifères et a pour cadre la cardinal de Richelieu si bien nommé par ailleurs Riche Lieu !..
Au début du XVIIe siècle, le baron de Beausoleil, Conseiller et Commissaire des Mines de Hongrie, s’est vu confier, à plusieurs reprises, des missions officielles en France, afin de procéder à diverses recherches dans le but d’établir un état des ressources minières du royaume. Les résultats des travaux conduits en France par le baron et son épouse nous sont connus par plusieurs publications reproduites dans l’ouvrage de Gobet (Les Anciens Minéralogistes du Royaume de France) édité en 1779 : le Diorissimus de materia prima lapidis (1627), la Véritable déclaration de la découverte des Mines et Minières de France (1632) et surtout la Restitution de Pluton, éditée à Paris en 1640, et qui pose quelques problèmes. En effet si l’édition de 1640 ne cite que deux mines en Bretagne « une mine d’améthiste, proche de la ville de Lannion, comme aussi une mine d’argent », le texte publié par Gobet donne une liste impressionnante de gisements. Or Gobet dit avoir ajouté au texte de la baronne de Beausoleil un manuscrit que lui avait communiqué le minéralogiste français Romé de Lisle vers 1778, qui le tenait lui-même d’un médecin breton, Monsieur de la Rüe. Divers indices tendent à montrer que la partie ajoutée par Gobet au texte original de la Restitution est probablement dûe aux Beausoleil et qu’elle correspond à l’un des manuscrits perdus par les Beausoleil lors de leur séjour mouvementé en Bretagne.
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Le Feu du soleil ou le matin des magiciens
Hommage au réalisme fantastique et son inventeur Jacques Bergier
En arrière plan, la « Z » Machine; Il s’agit d’un générateur de rayon X qui réalise le vieux rêve de nos alchimistes. La Z machine ouvre de fantastiques perspectives dans l’étude de la fusion nucléaire (et non de la fission nucléaire) en créant des températures de plusieurs milliards de degrés nécessaires à la fusion d’éléments atomiques présents en quantité sur terre.
Le Feu du soleil, un entretien héliotropique (2)
Cahier Fulcanelli no 4 : le dernier voyage
Les liaisons dangereuses : qui a dit que l’Alchimiste devait se cacher et vivre en reclus dans son légendaire laboratoire ? Il n’en est rien et si homme publique il y a eut c’est bien en la personne du Maître qui n’a jamais économisé ses efforts en vue d’une haute conception de la Science. On le verra donc ici en compagnie de ses Maitres, disciples et condisciples. Sans oublier que ses blasons figurent dans les salons d’honneur de la Présidence de la République et feront l’objet d’une publication exceptionnelle à l’occasion de la commémoration des 90 ans de sa disparition.
Ce n’était pas l’embarras du choix et il nous a fallu trier afin de ne retenir que les figures les plus marquantes dont on retrouve des échos en filigrane dans son oeuvre : nous avons choisi Pierre et Marie Curie déjà mentionnées par le disciple Eugène Canseliet, puis Antoine d’Abbadie qui lui fit découvrir la croix cyclique d’Hendaye. Un point est également fait sur ses deux maitres, à savoir Jean-Baptiste Dumas et Louis Pasteur, tous deux l’initiant aux travaux de laboratoire.
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