Les DVD du colloque de Bourges disponibles : 8 heures de film du Colloque de Bourges du 9 et 10 novembre qui s’est tenu en 2014.
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de Jacques Coeur à l’Adepte Fulcanelli, les nouveaux alchimistes
Si la Salamandre illustre ces journées c’est d’abord parce qu’elle figure au frontispice des œuvres de l’Adepte et symbolise l’union des contraires, non pas une synthèse mais précisément l’union au delà des contraires, la fameuse « Mysterium conjunctionis » chère au psychiatre suisse et connue aussi des adeptes comme chose double ou « Re-Bis »
L’alchimie mérite à plus d’un titre son nom d’Art Royal. Magistère risqué et défi prométhéen à la matière, l’alchimiste s’emploie à percer les secrets ultimes de la création par une communion intime et personnelle avec la Nature qu’il entend imiter et parfaire dans son laboratoire. La transmutation ou sa quête symbolise aux yeux du profane cette recherche permanente de l’inaccessible. Dans ce colloque exceptionnel par la qualité et la diversité de ses intervenants, les voies traditionnelles de l’Alchimie seront confrontées avec les nouvelles perspectives offertes par la Science notamment dans sa quête de la matière noire, le plus grand mystère de l’Univers et constituant à elle seule 80 % de la matière ! On se rendra compte aussi que le divorce entre la Science et l’Alchimie n’est qu’une vue de l’esprit. Sir Isaac Newton a laissé plus de traités alchimiques que d’écrits sur sa théorie de la gravitation et que dire de tous ceux, physiciens et chimistes qui se sont laissés allé à commettre des ouvrages d’alchimie comme Camille Flammarion, Jean-Baptiste Dumas, Auguste Chevreuil et Marcellin Berthelot, etc .. . Le plus illustre d’entre eux et sans doute le plus sage fut l’auteur du Mystère des cathédrales et c’est d’aller à sa rencontre que nous vous invitons aux cours de ses deux journées denses en information et en échanges au grand amphithéâtre du Muséum d’Histoire Naturelle de Bourges le 9 et 10 Novembre 2014. Johan Dreue, organisateur
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Bernard Chauvière à Bourges : quand Scel y est, l’or y vit
à gauche, Eugène Canseliet, le Maître de Savignies, à droite Bernard Chauvière, l’un de ses derniers disciples : il témoignera à Bourges. Ami et fidèle d’Eugène Canseliet, il lui écrit pour la première fois dans les années 1970 et en 1987 après une longue fréquentation du maître, débute concrètement, ses premiers travaux opératifs au fourneau.
Activité alchimique qu’il continue toujours, dans le sud de la France, avec constance et abnégation. Bernard Chauvière a écrit plusieurs articles dans la Tourbe des Philosophes, revue d’études alchimiques et deux ouvrages : Parcours alchimique à l’usage d’un opératif et Le Monastère de Cimiez – Symbolisme et Tradition.
Les alchimistes disent depuis des temps immémoriaux que « l’or » de la vie est un corrosif comparable au vitriol. Ce jeu cabalistique est basé sur le fait que le mot vitriol est l’anagramme de l’or y vit. Outre cet aspect du Vitriol il convient de noter que ces deux hommes ont partagé deux passions : la calligraphie et la poursuite de ce feu sacré. Si les épreuves sont appelées vitriol par les alchimistes, c’est pour le pouvoir décapant de cet acide qui permet de découvrir sous la crasse, l’or pur de la vie. Sans cette démarche fondamentale, inutile d’entrer au laboratoire d’alchimie car l’impur ne saurait purifier la pierre philosophale. Et sans le silence des pensées inutile de chercher la Parole Perdue qui s’adresse à tous les cherchant sincères, au-delà des mots.
En 2009 nous avions contribué en tant qu’éditeur à la publication de son dernier livre « les fresques alchimiques de Cimiez » , l’occasion d’un interview qui dévoile un trait de sa personnalité.
Très connu à Mougins, Bernard Chauvière, spécialiste professionnel de la dorure sur livres anciens et érudits, exerce une seconde activité moins commune, il s’avoue alchimiste… Ses deux passions pourraient se compléter si, pour lui, elles n’avaient d’autre lien que celui d’être exercées par le même homme. Il décline ses amours et ses connaissances pour la science alchimique dans un livre passionnant où il déchiffre les fresques du monastère de Cimiez qui, pour lui et d’autres adeptes, renferment des symboles forts et pertinents…
– Quand vous êtes-vous intéressé à l’alchimie?
– J’avais à peine 16 ans, lorsque j’ai tu Le matin des magiciens (livre de Louis Pauwels et Jacques Bergier publié en 1960). C’est là que je me suis posé la première des questions… Et pourquoi pas ?
– Quel rapport avec le monastère de Cimiez ?
– Je savais par un ouvrage de l’alchimiste Eugène Canseliet sorti en 1920, que les fresques du monastère contenaient un double message, religieux et alchimique. Aussi, en 1987, j’ai pu visiter le site et y découvrir toute la symbolique. Ce ne fut pas aisé, car les fresques sont disséminées dans la sacristie, les corridors, l’oratoire et les cellules. Une fois photographiées, j’ai commencé à les étudier et les interpréter. Puis, j’ai souhaité en faire un livre où les fresques seraient présentées en couleur.
– Ces fresques vous ont-elles aidées dans vos recherches ?
– Elles m’ont surtout conforté dans mes objectifs. Il y a trop de symboles identiques dans le monde pour ne pas y croire. De plus, dans mon laboratoire, je suis déjà parvenu à certaines petites réussites
– N’avez-vous pas peur de passer pour un « doux rêveur »?
– Certainement, mais les gens se trompent souvent sur l’alchimie. Beaucoup de têtes pensantes étaient alchimistes : Nicolas Flamel, Newton, Rabelais… Nous ne cherchons pas tous à fabriquer de l’or… Le but de l’alchimiste, outre la transmutation des métaux et la recherche de la pierre philosophale, est de se transformer lui-même pour atteindre un autre niveau de vie… Et, on peut me prendre pour ce que l’on veut … Moi, je sais bien qui je suis !
Petit régule, photo des archives de Bernard Chauvière
Chrysopée et Toison d’Or
Bourges , colloque interdisciplinaire 9 et 10 Novembre 2014
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La chrysopée (du grec khrusōn, or, et poiēin, faire), en latin chrysopoeia, est un terme utilisé en alchimie. Il s’agit de l’art de faire de l’or par transmutation. Le mythe d ela Toyson d’or créeé par Philippe le Bon en relate les principales opérations sous forme de fable et de symboles.
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