
Introduction phénoménologique à l'imaginal de la Tradition première.
Gargantua perpétua jusqu’à nous le souvenir de ces géants fondateurs de cité et de royaume et ce n’est pas rien. D’ailleurs l’iconographie nous le représente souvent perché sur une tour ou au somme d’une cathédrale. il y a là tout un inconscient qui resurgit du fond des âges. Il y a plusieurs façons de lire Rabelais, nous avons choisi de le lire comme un grand initié à l’égal de son contemporain Léonard de Vinci.

Ces géants portent un nom : Og ou anakim par exemple.
Lire la suite Anakim : histoire des géants jusqu’à Gargantua

Nous venons de vivre une guerre de trente ans, et cette guerre est sans nul doute la conséquence de l’ignorance des hommes et de leur difficulté à communiquer entre eux. C’est pourquoi il est primordial de donner à chacun les clés pour comprendre le monde et agir sans aveuglement dans la société. Je suis pasteur protestant et en tant que tel convaincu que chaque être humain est une image de Dieu, et qu’il mérite en cela d’être éduqué. En donnant à chacun une éducation lui permettant d’accéder directement aux textes sacrés, sans l’intermédiaire de prêtres comme dans l’Eglise catholique, il peut ainsi se rapprocher de Dieu. Selon moi, tout être humain peut apprendre, et tout doit être enseigné à tout le monde, sans distinction de richesse, de religion ou de sexe. C’est une pensée bien révolutionnaire à une époque où il est communément admis que les femmes sont inférieures aux hommes parce qu’elles ne possèdent pas les mêmes capacités intellectuelles, et que seuls les nantis peuvent accéder à l’éducation. Mais après tout, orphelin moi-même, ce n’est pas ma situation sociale mais l’éducation qui m’a permis de progresser et de réussir ma vie. Je crois fondamentalement en la perfectibilité du genre humain et en la grande puissance de l’éducation sur l’homme et sur la société.
Lire la suite La vérité des Rose Croix : Pansophie et éducation universelle

On peut affirmer, qu’avant le rosicrucianisme connu sous la forme qui fut la sienne au XVlle siècle en Europe, il y a eu, incontestablement, une transmission effective qui fut dépositaire d’un enseignement de nature ésotérique, c’est-à-dire inconnu du plus grand nombre, même parmi ceux qui avaient pu s’approcher, plus ou moins profondément, de certains mystères particuliers préservés des curieux. On est en droit d’évoquer, à ce propos, l’existence d’une lointaine chaîne spirituelle relevant de ce que d’aucuns désignent, depuis la Renaissance, comme étant la «Philosophia Perennis», véhicule théorique et doctrinal de la Sagesse éternelle, que l’on peut, de toute évidence, rattacher dans ses fondements à la «Tradition Primordiale », première et commune origine de toutes les traditions authentiques, à laquelle, de manière centrale et constante, se référera dans son oeuvre René Guénon. Il est donc généralement admis que des filiations concrètes ont transité, de manière non visible par définition, par l’intermédiaire des diverses sociétés secrètes, aboutissant à l’expression du rosicrucianisme tel qu’il est apparu voici plusieurs siècles en Allemagne, en Angleterre et en France.
Lire la suite Christian Rosenkreutz la réalité derrière le mythe
La vie de saint Marcel fut commandée par l’évêque saint Germain de Paris, l’un de ses successeurs, à Venance Fortunat, homme de lettres originaire d’Italie et auteur de nombreuses vies de saints. Le nombre important d’années qui séparent l’auteur du saint, nous laisse penser que Venance fut influencé dans son écriture par le modèle des évêques du VIe siècle dont il était proche. Il devient lui-même évêque de Poitiers vers 600. La vie de saint Marcel est une hagiographie, son but est donc d’exalter la sainteté d’un personnage. A travers le récit des miracles du saint, l’auteur nous livre les caractéristiques principales du rôle de l’évêque à son époque.
Lire la suite La légende St Marcel et les mystères de la Bièvre

Selon Jeremy Narby, l’anthropologie fut fondée à la fin du 19e siècle en vue d’étudier les sociétés dites, selon les termes de Charles Darwin dans son ouvrage de 1871, « primitives », « inférieures », « vivant à l’âge de pierre ». Certains des « sauvages » auraient même, selon Edward Tylor que reprend Narby, « perdu le caractère raisonnable qu’ils nous semblent avoir possédé à leurs premières origines. Jugé du point de vue de notre standard moderne de connaissance, qui est en tout cas à un niveau élevé par rapport au leur, la plupart des choses qu’ils croient être vraies doivent être établies comme fausses. »
Parallèlement, les premiers anthropologues auraient inventé le mot « chamanisme » (celui de « chamane » serait d’origine sibérienne) pour précisément répertorier « les pratiques les moins compréhensibles des primitifs ». A ce titre, le saman, dans la langue toungouse, joue du tambour et guérit les gens en entrant en transe.
Lire la suite de la transe néoténique à la conscience hallucinée : pour un nouveau cogito

un extrait d’un livre fascinant !
André Breton fut très proche des idées développées par Lotus De Païni ; Le savoir de l’homme sauvage ajoute, à son contenu politique et à son contenu psychologique, une dimension affective qui ne pouvait que séduire les surréalistes, pour qui le savoir affectif constitue la voie royale de la connaissance. Le sous-titre de l’ouvrage de Lotus De Païni que Breton aime à citer, dans L’Art Magique : Les Trois Totémisations. Essai sur le Sentir visuel des très vieilles races. La faculté de l’homme primitif le conduit à établir des rapports étroits avec la nature, ce n’est pas moindre de ses mérites. Lire la suite Lotus de Païni et les trois totémisations

En archéologie, il arrive fréquemment que l’on retrouve, dans les sépultures en particulier, des ensembles de plantes ou de champignons, parfois de petits animaux également, que l’on interprète comme des offrandes ou des remèdes médicaux. Mais l’analyse fine de certains d’entre eux montre qu’il s’agissait parfois de puissants stupéfiants. Champignons hallucinogènes, belladone, mandragore, datura, armoise, cannabis, coca, opium, peyotl, mescaline… sans parler des alcools ! Les substances psychoactives ont une histoire aussi ancienne que l’Humanité ! En archéologie, les découvertes les plus anciennes de produits hallucinogènes remontent au Néolithique, en Amérique du Sud, mais il n’y a pas de raison de croire qu’on n’en connaissait pas avant et ailleurs en remontant le cours du temps.
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