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Table ronde et la roue du temps

« ce qui est invariable est incompréhensible et doit donc être ineffable » ( Sermons de St Bernard.

Introduction : chez Chrétien de Troyes, le Roi pêcheur et Pellès ne font qu’un, mais dans d’autres légendes, il y a le Roi pêcheur et le Roi blessé — un père (ou grand-père) et son fils — vivant dans le même château et protégeant le Graal. Le père, plus sérieusement blessé, reste au château et n’est d’ailleurs qu’évoqué car il n’apparaît dans aucune scène des différents récits, uniquement gardé en vie par le pouvoir du Graal, alors que le fils, plus alerte, peut accueillir les invités et aller pêcher. Afin de faciliter la compréhension tout au long de l’article, le père sera appelé le « Roi blessé » et le fils le « Roi pêcheur ». Ces deux personnages sont notamment présents dans les textes de Robert de Boron.

Le Roi pêcheur apparaît pour la première fois dans le roman inachevé de Chrétien de Troyes, Perceval ou le Conte du Graal, aux environs de 1180. Ni sa blessure ni celle de son père ne sont expliquées, mais Perceval découvre par la suite que les rois auraient été guéris s’il les avait questionnés sur le Graal, alors que son tuteur lui avait enseigné de ne point poser trop de questions. Perceval apprend qu’il est lié aux deux rois par sa mère, la fille du Roi blessé. Le récit s’interrompt avant le retour de Perceval au château qui abrite le Graal.

Au début du roman, après avoir rencontré dans la forêt des chevaliers qu’il prend pour des anges, le jeune Perceval décide, contre l’avis de sa mère, d’embrasser la carrière chevaleresque. Quittant brusquement le manoir familial, il parvient à la cour d’Arthur où il est fait chevalier, puis il entame un itinéraire jalonné de multiples épreuves. Un jour, alors qu’il chemine, tout en priant Dieu de lui accorder de retrouver sa mère pleine de vie et de santé, il parvient à une rivière, sur laquelle il aperçoit une barque avec deux hommes .

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Fulcanelli, la lointaine alliance avec les Lallemant

Toujours, Canseliet dit vrai et il suffit de le lire « Fulcanelli ne laissa, sur le chemin, que la trace onomastique de son fantôme, dont le bristol altier proclame l’aristocratie suprême« . Oui nous pouvons le confirmer aujourd’hui et le prouver, Fulcanelli relevait bien du lignage aristocratique par une branche latérale des Lallemant. Sa lointaine aïeule fut d’ailleurs la dernière propriétaire de l’Hôtel devenu par ses soins célèbre.

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Jehan Lallemant, chevalier de la Table ronde

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Les trois Jean Lallemant sont chevaliers de l’ordre de Notre-Dame de la Table-Ronde de Bourges

L’occupant de l’Hôtel qui porte son nom à Bourges était également membre de la célèbre confrérie. Pour Fulcanelli, dans son ouvrage  « le Mystère des Cathédrales », cet hôtel est « le témoignage  d’une science immense dont Jean Lallemant, alchimiste et chevalier de la Table ronde, possédait tous les secrets » .

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Guide Fulcanelli de Bourges

coeurAssez curieusement le commentaire paru dans le Mystère des Cathédrales relatif à Bourges suit celui d’Amiens, deux lieux qu’il fut amené à connaitre à l’occasion de ses rencontres avec son vieil ami Edouard Branly. L’ancien préparateur a le sens du détail et de la rigueur et rien ne lui échappe, ainsi dès le préambule il note pour le déplorer   « la chapelle, restaurée et peinte » ou une « vingtaine d’anges trop neufs » (sic) … Par cette allusion, l’Adepte désigne la récente restauration effectuée par le peintre Alexandre Denuelle en 1865. Celui-ci a en effet dessiné le plafond de la chapelle en 1865. Ce dessin, actuellement conservé au musée des Monuments français, nous montre que le bas des voûtains était assez abîmé et que certains anges avaient en partie disparu. Commencé en 1865, ce travail sera amplifié en 1869. A cette dernière date, Denuelle est chargé de la restauration de toutes les peintures de la chapelle et c’est sans doute très peu de temps après que l’Adepte fait sa première visite. Une étude récente du Laboratoire de recherche des Monuments historiques montre qu’il « a entièrement repris la voûte, tout en respectant l’esprit des peintures », mais que son travail n’a pas été parfait dans les parties basses des murs. C’est aussi à cette date que son ami Edouard Branly trouve une affectation comme professeur dans la cité Berrichone, il n’y restera que quelques mois mais ce sera l’occasion pour ces deux grands hommes de faire connaissance des lieux et à Fulcanelli de consulter les archives locales et de dresser un premier inventaire en attendant d’autres visites faites entre 1882 et 1885.

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