Les révélations de la Grande Pyramide

La Grande Pyramide appelée à tort de Pyramide de Khéops n’a pas fini de nous livrer tous ses secrets.

Caractéristiques principale de la Grande Pyramide

La Grande Pyramide est construite sur un rocher calcaire de la rive occidentale du Nil. Dans le groupe des 3 Grandes Pyramides elle se situe la plus au Nord et à l’Est, côté du Nil. Vient ensuite, la pyramide de Khéphren, située au centre du groupe et plein Ouest du Sphinx. Enfin, la pyramide de Mykérinos, la troisième, se situe la plus au Sud et à l’Ouest.

D’après la Tradition, quand la Grande Pyramide fût élevée, le rocher qui la supporte, et qui se trouve arasé à 59 m 60 environ au-dessus du niveau «actuel» de la mer, constituait une presqu’île. Le niveau de la mer à cette époque était plus élevé d’environ 36 m et parvenait jusqu’au cou du Sphinx (traces évidentes). L’érosion marine du corps du Sphinx — jusqu’au niveau du cou — érosion étudiée scientifiquement, a permis de conclure que le rocher dans lequel le monument fut ensuite taillé avait bien été immergé très longtemps.

Hérodote nous a parlé des manifestations et services religieux qui s’effectuaient plus haut et autour de la Grande Pyramide et on a retrouvé les «barques solaires»

Dans l’Odyssée, Homère indique que dans les anciens temps, les Pyramides de Memphis étaient baignées par la mer, tandis que l’île de Pharos, qu’il nous précise distante de l’Égypte d’une longue journée de navigation, fait actuellement partie du continent.

Hérodote confirme, pour sa part, que dans les premiers temps, et avant Ménès, «la vallée du Nil était un immense marais dans lequel la mer pénétrait profondément». Avec une surélévation de 36 m, la mer devait remonter sur 150 km en amont dans la vallée, au-delà du Faïyum et de Béni-Suêf. Plutarque confirme «L’Égypte était autrefois une mer… puis le Nil refoula la mer, découvrit la plaine et la remplit d’alluvions. Le papyrus d’Abou-Hormeis précise aussi que la Grande Pyramide se trouvait «près de la mer». Cette situation de surélévation de la mer correspond «forcément» à une période «anté-diluvienne», soit avant la «baisse générale des océans», provoquée par l’effondrement de l’Atlantide suivi peu après d’une remontée spectaculaire.

Ce point confirme, aussi, que la Grande Pyramide fut édifiée avant le Déluge, donc plus de 10 500 ans av. J.-C.

A ce moment, le fond du lit du Nil se situait, au moins, à 10 m en dessous du niveau actuel de la Méditerranée. Actuellement, ce fond de lit se rencontre à 20 m au dessus de ce même niveau. En conséquence et depuis la déviation du Nil, le lit du fleuve a été remblayé par les alluvions sur au moins 30 m de hauteur, au droit de la Grande Pyramide. Or, depuis la déviation du Nil, qui correspond à la même période que la construction, soit 10 800 av. J.-C., il s’est écoulé 12 800 ans. Les seuls apports d’alluvions représentent, ainsi, un remblaiement moyen de 250 mm par siècle, soit 2,5 mm par an, chiffre correspondant à celui de 1 mm par an, admis dans le Delta, lequel d’ailleurs a été formé «exclusivement» par les apports d’alluvions, depuis la déviation du Nil, il y a 12 800 ans.

Les dimensions théoriques de la Grande Pyramide, comptées au-dessus du socle de base et avec son revêtement (aujourd’hui disparu) étaient :

  • hauteur jusqu’au sommet virtuel (se réduisant à 1 point) :    146 m 565
  • longueur moyenne des 4 bases :          230 m 363

Le volume total est ainsi de 2 850 000 m3, représentant 7 millions de tonnes de pierres, réalisé par 2 600 000 blocs en grès de 1 m3 environ, répartis en 203 assises. Chaque bloc possède, en moyenne, les dimensions de 0,68 x 0,525 x 2 m 75 soit 1m3 au total et 2,5 t. Les blocs les plus importants de la construction extérieure sont, au maximum, de 6 m3 ou de 15 t. Les pierres proviendraient de Silsilek, situé à 800 km au sud, dans la Haute-Egypte, ou d’Arabie d’après divers auteurs. A moins qu’ils (les blocs) aient été formés sur place grâce à la méthode du béton (calcaire aggloméré avec l’utilisation du natron qui se trouvait en grande abondance dans la région).

Formule chimique no 1

 

« La géosynthèse consiste à faire réagir l’argile kaolinite (naturellement incluse dans le calcaire de Guizèh) avec de la soude caustique (cf. formule chimique 2). Pour fabriquer cette soude caustique, on fait intervenir le natron égyptien (carbonate de sodium) et la chaux éteinte (issue de cendres de plantes) (cf. formule chimique 1). On obtient alors de la soude qui va réagir avec l’argile.

Le plus intéressant est que cette réaction chimique crée du calcaire pur (calcite) ainsi que de l’hydrosodalite (un minéral appartenant à la famille des feldspathoïdes ou des zéolithes).

Mais le mélange est encore assez caustique. Afin de le neutraliser, on y ajoute un sel spécial appelé carnallite (chlorure de magnésium) qu’on trouve facilement dans les évaporites, des dépôts salins comme le natron, mais pas au même endroit (cf. formule chimique 3 et 4). Les alcalis sont transformées en un sel neutre, l’halite, ce qui explique les quantités importantes de sel NaCl trouvées dans les pierres des pyramides de Guizèh. La calcite et la magnésite formées in-situ peuvent crystalliser et former des crystaux rhombohédriques de dolomite... »

La composition des blocs ainsi que le procédé pour les faire est décrit plus en détail  ici en suivant ce lien

De quand datent les Pyramides ?

Les écrits arabes fourmillent de détails et de dates mais avec un point commun : tous font remonter la création ds pyramides à une période ante-diluvienne.

Contrairement à toutes les prétentions de l’Égyptologie officielle actuelle, ce ne furent pas les Dynasties de l’Ancien Empire mais les Pré-Dynastiques, qui érigèrent la Grande Pyramide de Guizeh (dite à tort de «Chéops»).

Aussi approuvons-nous les déclarations du Pr. Pochan, formulées sous forme de protestation contre les positions de certains des égyptologues officiels dont Borchardt et Lauer. Il écrit ceci  :

«Nous entendons réagir contre l’état d’esprit de beaucoup de nos actuels égyptologues qui, imprégnés semble-t-il encore de relents bibliques, sont convaincus que les Egyptiens des premières Dynasties étaient, au point de vue des connaissances scientifiques, bien près du néolithique. Bérose les fait sourire qui osa affirmer qu’il existait dans la bibliothèque d’Assourbanipal des écrits datant de 200 000 ans ! Bravant leurs railleries, nous sommes de ceux qui prennent Bérose et Manéthon au sérieux, laissant à l’avenir le soin de trancher la question. Car nous sommes profondément convaincus que les découvertes futures démontreront que toute la chronologie égyptienne, actuellement admise à l’instar d’un dogme, a été sciemment établie par de véritables faussaires afin de servir la cause biblique ».

Le travail merveilleux éclate dans les surfaces des pierres monumentales de la Grande Pyramide, notamment dans les couloirs intérieurs. Ces pierres sont si bien polies qu’elles luisent et réfléchissent comme des glaces. Elles sont, de plus, si rigoureusement ajustées, sans aucun ciment, qu’on ne passerait pas une aiguille dans aucun des joints.

«Personne ne peut examiner l’intérieur de la Pyramide, dit Fergusson, sans être frappé d’étonnement par l’admirable habileté mécanique qui a été déployée dans sa construction. Les immenses blocs de granit apportés d’Assouan à une distance de cinq cents milles, polis comme du verre et façonnés de telle sorte qu’on peut à peine découvrir leurs interstices ! Rien n’est plus merveilleux que l’extraordinaire quantité de science mise en œuvre dans la construction des chambres du support, au-dessus du plafond de la chambre principale, dans l’alignement des galeries en pente, dans la sage disposition des couloirs du vestibule et dans l’accord de toutes les parties de l’édifice. Elles sont toutes exécutées avec une telle précision que, malgré l’immense poids de l’ensemble, pas une pierre n’a cédée d’un pouce. Jamais, depuis ce jour, rien de plus parfait n’a été construit au point de vue mécanique ».

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