Archives du mot-clé Irlande

Les celtes et la doctrine des cycles – Tûatha Dê Dânann

Arrivée des Tua Tha Dé Dannan

Les Tuatha Dé Dannan, ou peuple de la tribu de Dana, désignent dans la mythologie celtique irlandaise la dernière génération de dieux qui régna sur l’Irlande avant l’arrivée des Hommes. Parmi les dieux les plus célèbres appartenant au Tuatha Dé Dannan, on retrouve notamment Lugh, le dieu solaire, Dagda, le dieu druide, Nuada, le dieu de la royauté, ou encore Morrigan, déesse de la guerre et de la mort.

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Indo-européanisme : des Brahmanes indiens aux celtes, une introduction

Chaudron de Gundestrup (Danemark)

La question indo-européenne a surgi au cœur des sciences historiques vers le début du XIXe siècle (même si un certain nombre d’études de comparaison avaient déjà dès les XVIIe-XVIIIe siècles entrevu la filiation commune d’un certain nombres de langues européennes), suite à la redécouverte en Inde du sanscrit, langue ancestrale du clergé brahmanique, par l’étude de leurs textes sacrés, les Védas. Les études philologiques se multipliant, les chercheurs mirent à jour par l’étude de leurs formes antiques la parenté d’un très grand nombre de langues européennes, perses, caucasiennes, et indiennes. Ces ressemblances, ces rapprochements finirent par montrer sans aucun doute possible l’existence d’un peuple originel parlant une langue unique, et ayant essaimé vers l’occident et l’orient plusieurs milliers d’années avant J.C., à l’origine de la plupart des civilisations européennes. Vers la fin du XIXe et au cours du XXe siècle, des travaux de plus en plus précis (dont ceux de G. Dumezil, dont l’apport fondamental aux études indo-européennes fut prépondérant) et l’archéologie permirent de localiser approximativement l’origine de ce peuple dans le Caucase actuel, et de situer son éparpillement entre les Ve et IIIe millénaires.

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Les tours d’énergie en Irlande

Waterford, November

On comptait environ une centaine de ces tours rondes en Irlande et il en subsiste environ une soixantaine : quel était leur rôle sachant qu’elles ne pouvaient servir d’entreposage car trop étroite ni de système militaire défensif.

Saint Antoine, anachorète égyptien, est mort en l’an 356. Les cénobites et les ermites se sont multipliés, dans le désert, à son exemple, après cette date. En 377 est né Saint Patrice, dit Saint Patrick (en celte, le C se prononce K) qui, venant de Lérins, a évangélisé l’Irlande, vers 432, jusqu’à sa mort, en 460. C’est dans ce pays que sont apparus les premiers monastères européens. A partir de 570, Saint Colomban, moine irlandais, fut à l’origine de la fondation de nombreux autres monastères, non seulement en Irlande mais, aussi, sur le continent.

Ces monastères tout neufs, avec des moines de culture celte, ayant conservé les traditions druidiques puisque l’Irlande n’avait pas été envahie par les Romains, ont été implantés de manière à peu près uniforme sur tout le territoire. Les bâtiments conventuels, y compris les églises, étaient érigés, totalement, en bois (et cela jusqu’au huitième siècle). Pourtant, chaque monastère s’est doté, jusqu’au 12ème siècle, d’une tour ronde bâtie en pierres. Au fil des siècles, ces tours ont, toutes, bénéficié de formes et de techniques similaires. Si de petits détails d’appareillage ou de décoration ont varié, d’une époque à l’autre et d’une région à l’autre, la forme de la tour n’a pas changé. Il s’agit d’un tronc de cône d’une hauteur moyenne de trente mètres, de 5 mètres de diamètre moyen extérieur à la base, et de 3,75 mètres de diamètre moyen au sommet, surmonté d’un chapeau conique dont la hauteur est sensiblement égale au diamètre.

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