Archives pour la catégorie Architecture sacrée

Montjoie St Denis et les anges architectes

L’abbé Suger auyx pieds de la Vierge. Principal ministre des rois Louis VI le Gros et Louis VII le Jeune, il est connu surtout par ses ambitions théologiques et artistiques qui le conduisirent à reconstruire la basilique de Saint-Denis, première construction d’architecture ogivale, et à donner naissance à l’art gothique.

« Saint Denis », le saint patron et protecteur des rois de France. Pour les rois capétiens, ce cri de guerre permet d’invoquer Denis de Paris et ainsi de bénéficier de sa protection particulière dans le combat. L’oriflamme de Saint-Denis était une bannière de couleur rouge parsemée de flammes d’or derrière laquelle se rassemblaient les chevaliers français. Conservée à l’abbaye de Saint-Denis, elle en était extraite uniquement lorsque de grands dangers menaçaient le royaume de France.

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La vision du temple selon Ezéchiel et le second temple de Zorobabel

Le second temple avec sa triple enceinte

Vision du prophète, ce Temple n’a jamais été construit ; mais son importance sur le plan de l’influence spirituelle n’est pas moins essentielle.

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Sion et le temple de Salomon

Le premier emplacement du temple de Salomon

David (en hébreu : דָּוד, qui signifie « Bien-aimé ») est une figure importante de la Bible en tant que troisième roi de la Monarchie unifiée d’Israël et Juda à la suite de Saül et d’Ish-boshet. Avec Salomon, son fils et successeur, il est l’un des fondateurs majeurs de l’État israélite. Il est aussi le principal auteur des psaumes.

Le personnage biblique de David est également présent dans le Coran. Il y figure sous le nom de Daoud, le prophète-roi.


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Le château de Boulogne la Grasse et la légende du chevalier au cygne

CHARLES DE BOULOGNE

« L’ INCONNU « 

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Charles de Boulogne s’établit à Boulogne la Grasse (la Grâce au XVI° siècle) au début des années 1890 et y fut inhumé dans le cimetière communal en 1940 soit un demi-siècle plus tard.

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Durant 25 ans il mit toute son énergie et sa fortune à réaliser son  » GRAND OEUVRE  » une demeure philosophale, un château des Mystères qui hélas fut détruit en grande partie lors de la bataille du Matz en 1918

Son ami l’abbé MARTINVAL, dont le buste orne une des arcades extérieure du château, Curé de Boulogne, auteur d’ une  » HISTOIRE de BOULOGNE  » ( 1894 ) ouvrage très documenté, bénéficia de ses largesses pour I’ église du village ,la do tant d’une somptueuse décoration de style néo-byzantin, dans le goût de l’époque dont la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre en est le meilleur exemple.

Durant les 50 années qu’il vécut à Boulogne, pour ses Concitoyens il fut le Bâtisseur d’une demeure fantasmagorique.

Un homme incompréhensible un peu fou, un  » illuminé  » ?

Et pour tous il était un inconnu !

Cet homme fut une énigme comme la demeure qu’il fit construire et pourtant la sentence qu’il fit graver sur le portail nous en donne la clef :

 » SORTIS PATIENS ESTO NULLI CLAUDERIS HONESTO « 

(soit patient à ton sort nulle chose n’est close à l’honnête homme)

laissant à chacun le soin de découvrir la vérité.

En cette deuxième moitié du XIX ° siècle, sous l’influence de VIOLLET le DUC surgissait des constructions néo-médievales et néo-byzantines tel le château d’ABBADIA près d’Hendaye, du nom de son  » inventeur  » L’explorateur et astronome Antoine d’Abbadie et dont un des hôtes les plus assidus (avec Fulcanelli) fut Julien VIAUD plus connu sous le nom de Pierre LOTI.

L’architecte décorateur en fut l’Amienois Edmond DUTHOIT le même qui fut l’architecte pour un autre adepte : Antoine d’Abbadie, l’ami du célèbre Fulcanelli.

Charles de Boulogne fait venir des dizaines de  » Limouzots  » des ouvriers maçons originaires de la Creuse dont plusieurs feront souches aux alentours.

Ainsi, lui qui fréquentait les cercles ésotériques donnait forme à son rêve. Des travaux d’une telle ampleur necessitaient une fortune importante pour leur réalisation.

D’où provenait-elle ?

Certainement pas de son père, rentier, décédé jeune à l’age de 43 ans, Charles Désiré II de Boulogne (1835 – 1878), chevalier de la Légion d’ Honneur, chevalier de l’ordre du Cygne, artiste peintre, vivant de son Art.

Ni même de sa tante Augustine-Elise qui avait épousé Antoine Philibert de BAILLEINCOURT riche négociant et bourgeois de TOURNAI (Belgique)

Alors ?

CHARLES DÉSIRÉ III DE BOULOGNE : QUI ETAIT – IL ?

La réponse est dans notre second fascicule : l’autre face du comte de Boulogne

Voir ici

 

Johan Dreue a déjà écrit plusieurs ouvrages sur les demeures philosophales : ici en Suisse posant devant le célèbre poêle de Winterthur dont les carreaux de faïence nous dévoilent le Grand Œuvre. Également un ouvrage sur la demeure alchimique d’Assan Dina qui surplombe Genève, une authentique demeure philosophale.

Métatron et les 12 rayons de lumière : Tarot et initiation

Métatron est l’un des deux archanges dont le nom ne se termine pas par le suffixe « el » qui signifie “de Dieu”. Il était un prophète sur Terre qui a vécu une vie si pieuse qu’il a été récompensé en étant élevés au royaume des archanges. C’est le Régent de la hiérarchie des Séraphins. Il est le plus élevé des êtres angéliques dans la hiérarchie céleste. Il est également le plus grand et le plus puissant de tous “Métatron est un être de total lumière”.

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Corpus hypercubus : de la pierre hyper cubique

Corpus hypercubus est un tableau peint en 1954 par Salvador Dalí ; il représente Jésus crucifié sur le patron tridimensionnel d’un tesseract. Gala, l’épouse de Dalí, y est représentée en une Vierge Marie contemporaine, qui contemple Jésus crucifié. En arrière-plan, la baie de Portlligat. Le tableau est au Metropolitan Museum of Art de New York.

La toile représente un crucifix avec un corps christique lévitant sur la croix. Dalí affirma de cette toile : « je peignis une croix hypercubique sur laquelle le corps du Christ se convertit métaphysiquement en un neuvième cube, en suivant les préceptes et discours sur la forme cubique de Juan de Herrera, constructeur de l’Escorial, inspiré de Ramon Lulle. »

Il y a donc bien 9 cubes.

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L’escarboucle de Chambord

le trescheur et l’escarboucle

François 1er a fait de l’ogdoade et du huit son chiffre royal et le code de ses entreprises, voyons pour quoi et comment mais ceci n’est qu’un liminaire à poursuivre dans le livre « Le nœud mystique ».

Le trescheur est une figure artificielle curieuse du blason composée d’une orle fleurdelysée, quelquefois double, et contrefleurdelysée : les fleurs de lys au nombre de huit (ou de seize) sont alternativement tournées vers le cœur de l’écu ou vers sa bordure. L’enceinte du trescheur signifie l’enceinte sacrée du sanctuaire intérieur à laquelle ne peut avoir accès que l’âme juste, car il faut « passer par la fleur de lys » pour y pénétrer.

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