La pyramide de Khéops : de la Pierre angulaire à la Pierre cubique

Les pyramides sont en Égypte mais leur conception est le fruit d’une haute science et d’un autre peuple venu d’au delà des mers (les Shemsou).

Il faut imaginer la pyramide d’alors avec le Nil qui coulait à ses pieds, les blocs de pierre étaient déposés directement au plus près. Les arabes l’ont profané et en partie détruite mais elle était recouverte de dalles de calcaire blanche qui la rendait éblouissante, le pyramidion en orichalque pesait plusieurs centaines de tonnes : il fallait se protéger les yeux avant de pouvoir la regarder en face tant son éclat était puissant. Sous certaines conditions il pouvait émettre une vibration qui se propageait à des centaines de kilomètres. Un livre est déjà paru.

Joseph Augustus Seiss ; the great pyramid 1877

Le texte ci-dessous tient une place à part dans l’inventaire de ce blog et il nous entraîne en effet dans des considérations explorant l’au-delà d’une froide analyse scientifique du langage des pierres.

Il est extrait de l’ouvrage The Great Pyramid, Miracle in stone (1877), du pasteur de l’église luthérienne Joseph Augustus Seiss (1823-1904).

L’articulation de la démonstration, du syllogisme de l’auteur est grosso modo la suivante :

  • prémisse : la Grande Pyramide est un chef-d’œuvre inimité et inimitable, édifié conformément à un plan bien défini. Bref, la perfection pétrifiée.
  • or : les bâtisseurs égyptiens ont bien tenté de reproduire ce modèle, mais en vain. La raison ? Laissés à eux-mêmes, ils n’en avaient pas les compétences nécessaires : “Les anciens Égyptiens n’ont jamais été un peuple très scientifique.”
  • donc : le projet et la réalisation, jusque dans ses plus infimes détails, de la Grande Pyramide ne peuvent être que le fruit d’une inspiration divine. Si cet édifice “miraculeux” est “en” Égypte, il n’est pas “de” l’Égypte. Ce dernier point est fondamental et nous allons voir pourquoi.

« Les arts de l’homme laissé à lui-même n’atteignent jamais la perfection d’un seul coup. A toutes les époques et dans tous les pays, il y a invariablement une série de tentatives grossières et de débuts imparfaits d’abord, et ensuite une progression graduelle d’un moins parfait à un plus complet. Les styles d’architecture ne surgissent pas comme Minerve du cerveau de Jupiter, en pleine croissance et parfaits dès le départ. Mais ici, toutes les lois ordinaires sont inversées et le rêve classique devient réalité. Comme au début de notre race, ainsi avec les pyramides, le plus parfait est le premier et ce qui vient après est détérioré. La Grande Pyramide entre en scène et maintient sa grande supériorité pour toujours, sans aucun type précédent de sa classe d’où l’idée a évolué. Renan dit : « Elle n’a pas d’époque archaïque ». Osburn dit : « Elle nous apparaît immédiatement dans la fleur de sa plus haute perfection. » Elle prend soudain place dans le monde dans toute son incomparable magnificence, « sans père, sans mère », et aussi proprement séparée de toute évolution que si elle était tombée des cieux inconnus. Nous ne pouvons pas plus expliquer son apparition de cette manière par des principes ordinaires que nous ne pouvons expliquer l’existence d’Adam sans une intervention divine spéciale.
Cette pyramide une fois existante, il n’est pas difficile d’expliquer tout le reste. Ayant appris à la construire, et ayant toujours le grand modèle sous les yeux, les hommes pouvaient facilement en construire d’autres. Mais le problème est de savoir comment obtenir l’original, avec sa supériorité transcendante sur tous les autres. La théorie de M. Taylor et du professeur Smyth résoudrait admirablement l’énigme ; mais à part cela, il n’y a aucune connaissance de l’homme qui permette de la résoudre. Les gens peuvent deviner et supposer, mais ils ne peuvent rien nous dire.

Il est également évident que toute la famille des pyramides égyptiennes, et il n’y en a pas d’autres, n’est constituée que d’imitations aveugles et maladroites de la Grande Pyramide. Elles en reprennent la forme générale, mais elles manquent toutes d’intellectualité et n’en ont aucune qui leur soit propre. Aucune d’entre elles ne possède d’ouvertures ou de chambres supérieures, et la raison en est fournie par ce qu’Al Mamoun a trouvé dans la Grande Pyramide lors de son entrée forcée, à savoir le fait que son passage vers le haut a été arrêté par ses constructeurs, comblé, caché, et ensuite découvert pour la première fois. Ces ouvertures supérieures, bien que constituant l’essentiel de l’intérieur de la Grande Pyramide, étaient totalement inconnues des copistes et n’ont donc pas été copiées. Le passage inférieur et la chambre souterraine étaient connus et pouvaient être inspectés ; c’est pourquoi ces éléments apparaissent dans toutes les pyramides. Il serait difficile de concevoir des preuves internes plus concluantes d’une simple imitation, ou de la certitude que la Grande Pyramide est le véritable original de toutes les pyramides. En comparaison, toutes les autres ne sont que de vulgaires amas de pierres sans signification.
Un édifice à base carrée, dont les quatre faces sont également inclinées vers l’intérieur pour aboutir à un point unique au sommet, est une pyramide. Il peut y avoir d’autres formes pyramidales diverses, mais ce ne sont pas de vraies pyramides. Dans l’architecture de pierre, une telle figure exige que l’édifice soit solide, ou principalement solide, et ne peut fournir que très peu d’espace intérieur pour une utilisation pratique. Il s’agit donc d’un style de construction qui est lui-même particulier.

Mais toutes les pyramides n’ont pas les mêmes proportions relatives ou le même degré d’inclinaison de leurs côtés. À cet égard, la Grande Pyramide se distingue de toutes les autres pyramides ou édifices de la planète. Platon dit que « Dieu géométrise perpétuellement », et cette pyramide présente une figure géométrique claire et solide avec toutes ses proportions conformes les unes aux autres.
Considérée comme un triangle, si l’on élève au carré sa ligne de base, comme l’est d’ailleurs la Grande Pyramide, et que l’on additionne les longueurs des quatre côtés, on obtient l’exact équivalent d’un cercle tracé avec la hauteur verticale pour rayon. En d’autres termes, nous avons ici une figure de la charpente de la terre, et cette figure possède la proportion connue des mathématiciens sous le nom de proportion π, présentant ainsi une solution pratique à ce problème énigmatique qui a fait craquer tant de cerveaux médiévaux et modernes, à savoir la quadrature du cercle. C’est ainsi que John Taylor dit des constructeurs de la Grande Pyramide qu' »ils imaginaient que la terre était une sphère, et comme ils savaient que le rayon d’un cercle doit être proportionnel à sa circonférence, ils construisirent une pyramide à quatre faces d’une hauteur proportionnelle à sa base, de sorte que sa perpendiculaire serait le rayon d’une sphère égale au périmètre de la base ».
Les autres pyramides ont la même forme générale copiée après cela, mais ces proportions mathématiques et ces signes de haute intellectualité n’apparaissent nulle part ailleurs que dans la Grande Pyramide. Et lorsque Jomard dit :

« Les pyramides nous ont conservé le type certain de la taille du globe terrestre », il énonce une grande vérité, mais qui n’est vraie dans aucune mesure précise, sauf pour la Grande Pyramide.
L’opinion de Lepsius, qui a été largement acceptée comme une loi dans la construction des pyramides égyptiennes, est que chaque roi, lorsqu’il accédait au trône, commençait à creuser une chambre souterraine avec un passage incliné, cette chambre étant destinée à son tombeau ; la première année, il la recouvrait de quelques blocs de pierre équarris, la suivante en ajoutait d’autres, et ainsi de suite jusqu’à sa mort, laissant à son successeur le soin d’achever et de fermer l’édifice. Ainsi, la taille de chaque pyramide dépendait du hasard de la durée de la vie du roi. Il en a peut-être été ainsi après que les pyramides sont devenues une mode, bien que certains rois ayant vécu longtemps n’aient que de petites pyramides. Mais il est certain que la Grande Pyramide ne s’est pas développée de cette manière. Tout son caractère a été calculé et déterminé à l’avance. Les projets de ses architectes existent encore, gravés dans la roche. Ils sont là, dans le voisinage immédiat du grand édifice, dont ils montrent encore la projection de la forme et des traits, à l’extérieur et à l’intérieur, à tous ceux qui veulent bien les examiner. Elles prouvent que l’ensemble de la structure, dans ses angles et ses proportions mathématiques, a été envisagé et conçu dès le départ.

La pyramide de Kheops est à la pointe de ce compas ouvert sur le delta du Nil de part et d’autre du méridien. En 1868, le responsable du service topographique des côtes aux États-Unis, Monsieur Henry Mitchell, visita l’Égypte pour constater les progrès des travaux du canal de Suez. L’oeil du professionnel remarqua la courbure régulière de la côte nord du pays formée par le dépôt d’alluvions du plus long fleuve de la planète. Naturellement, il désira connaître le point central de cet arc de cercle naturel : il y découvrit la Grande Pyramide !

D’ailleurs, la chambre souterraine de la Grande Pyramide que cette « loi » imposerait d’achever en premier n’est que la partie qui n’a jamais été achevée. Elle n’est qu’à moitié découpée, une simple fosse sans fond. Hérodote a également recueilli des Égyptiens eux-mêmes que dix ans ont été consacrés à la construction des ouvrages préparatoires, qui ne sont guère moins remarquables et élaborés que la pyramide elle-même, et que tout a été organisé à une échelle immense, en maintenant 100 000 hommes continuellement au travail, en les relayant tous les trois mois. De plus, toutes les fouilles de cette pyramide n’ont pas permis de trouver des traces de raccords d’une année à l’autre, ni de dispositions pour faire face à une éventualité telle que la mort du roi avant l’achèvement des travaux. Au contraire, tout est un travail continu et calculé à l’avance, mené à bien du début à la fin, comme un fermier construit sa grange ou un boulanger son four. Par conséquent, s’il y a quelque chose dans la « loi de la construction des pyramides » de Lepsius, la Grande Pyramide n’y a jamais été soumise, mais a reçu son être et ses dimensions d’un plan préalable de l’ensemble, poursuivi du début à la fin sans interruption et sans y penser. (…)
Toutes ces choses auraient-elles pu être de simples coïncidences ? Est-il possible qu’elles soient le fruit d’un hasard aveugle ? Comment expliquer alors que rien de tel ne se soit produit dans les dizaines d’autres pyramides égyptiennes ?

vue écorchée de la grande pyramide

Et s’ils ont vraiment été conçus par les bâtisseurs, d’où vient cette intelligence surprenante, inégalée et incontestable par les meilleures réalisations scientifiques de l’homme moderne ?
Faut-il tout mettre sur le compte de l’ancienne Égypte ? Nous la trouvons commémorée en Égypte, mais aurait-elle pu être de l’Égypte ? Nous ne pouvons pas aller bien loin dans une telle enquête jusqu’à ce que nous découvrions que la voie est impraticable et ne permet pas de tirer une telle conclusion. Les anciens Égyptiens n’ont jamais été un peuple hautement scientifique. Bunsen dit que  » leur astronomie était strictement provinciale, calculée seulement pour le méridien de l’Égypte  » ; et que  » les signes du zodiaque leur étaient totalement inconnus jusqu’au règne de Trajan « . Selon Brugsch, « elle était fondée sur l’empirisme, et non sur cette science mathématique qui calcule les mouvements des astres ». Strabon admet que les Égyptiens de son époque étaient dépourvus de connaissances scientifiques en matière d’astronomie. Renan affirme, et Edward Everett l’avait dit avant lui, que « Pas un réformateur, pas un grand poète, pas un grand artiste, pas un savant, pas un philosophe, ne se rencontre dans toute leur histoire ». Ils n’ont donc jamais été en mesure de comprendre, et encore moins de créer et d’énoncer, la science sublime qui se trouve dans la Grande Pyramide. Les autres pyramides étaient d’Égypte, mais elles sont totalement dépourvues de tous ces éléments d’intellectualité. Nous cherchons en vain des traces montrant que les anciens Égyptiens ont jamais compris le π mathématique, et encore moins qu’ils en ont construit un symbole aussi original. Il n’y a aucune preuve qu’ils aient jamais apprécié les pyramides.

L’Égypte construisit de nombreuses pyramides avant que cette mode coûteuse ne se démode ; mais même avec le grand original devant eux, il n’y avait pas assez de génie et d’observation dans tout le pays pour en faire ne serait-ce qu’une copie correcte. De tous les énormes monticules de briques ou de pierres que l’Égypte elle-même a érigés, il n’y en a pas un seul qui témoigne d’une ambition démesurée et d’une imitation maladroite. Du plus petit au plus grand, il n’y a ni science ni sens dans aucun d’eux. Comment donc l’Égypte a-t-elle pu être à l’origine de ce grand précurseur chargé de science ?

D’où vient donc cette sagesse ? Qu’avons-nous donc dans cette colonne incomparable, sinon un miracle de pierre, une pétrification de sagesse et de vérité, révélée par Dieu, conservée parmi son peuple depuis la fondation du monde, et ainsi commémorée sous son impulsion et avec son aide, afin qu’elle survive aux apostasies de l’homme et qu’elle serve de témoignage au Seigneur tout-puissant lorsqu’il viendra juger le monde et accomplir sa promesse du « rétablissement de toutes choses ».

fin de l’extrait

 

De la Pierre angulaire à la Pierre cubique

« la valeur moyenne de la précession… dans une année julienne, est égale à 5″,438239. Il s’ensuit que les équinoxes accomplissent une révolution complète dans l’intervalle de 25 694,8 années ». Les années juliennes comptant 365,25 jours, ce chiffre correspond à 25 695,3 années tropiques.

Sir Robert Stawell Ball, dans son ouvrage Elements of Astronomy, page 365, montre que la durée du cycle de précession est comprise entre 25 694 et 25 695 années.

La Grande Pyramide de Gizeh témoigne d’un cycle variant entre 25 694 et 25 695 années. Par exemple, les Docteurs John et Morton Edgar, d’éminents experts en pyramides, après avoir de nombreuses fois parcouru et mesuré avec soin la Grande Pyramide, ont remarqué que la somme des longueurs des deux diagonales de la base de la Pyramide, au niveau de la plate-forme (chacune mesurant 12 847,1764 pouces pyramidaux) est égale à 25 694,3528 pouces pyramidaux, indiquant ainsi ces nombreuses années ; on trouve aussi le même nombre de pouces comme périmètre de la Pyramide au niveau de l’extrémité du plancher de la Grande Galerie.

La position de la Pyramide indique le centre de la surface des terres de la planète, Il y a plus de surface de terres à la fois dans son méridien (31ème degré) et sa latitude (30ème degré) que dans aucun autre méridien ou latitude du globe. Son orientation vers le nord astronomique dévie d’un axe de cinq minutes vers l’ouest. De tels calculs, il y a des milliers d’années, nécessitaient une connaissance du monde entier qui ne pouvait être humainement vérifiable à ce moment-là.

Certaines des autres proportions de la Pyramide comparables avec celles de la terre ont été mises en évidence, par exemple, la forme sphéroïdale de la terre, la proportion de la surface de la terre et des océans, la densité moyenne et le volume cubique de la terre, l’obliquité de l’écliptique, la durée du mois synodique, etc.

En plus de ces différentes proportions comparables avec celles de la terre, il y a aussi les proportions mathématiques. Par exemple, le théorème de Pythagore est démontré dans la Chambre du Roi. Pythagore étant le nom du célèbre mathématicien grec qui est supposé l’avoir découvert, ce théorème nous dit que la somme des carrés des 2 côtés d’un triangle rectangle est égale au carré de l’hypoténuse. On établit ainsi des « nombres pythagoriques », par exemple 32 + 42 = 52.

Dans la Chambre du Roi, la dimension de la diagonale du mur du fond, la longueur de la chambre et la diagonale cubique ont un rapport exact de 3, 4 et 5. Aussi, si l’on prend comme unité de mesure la moitié de la largeur de la Chambre du Roi (103,0329 pouces pyramidaux représentés ci-dessous par 1/2 larg.), alors les autres dimensions de la chambre sont égales à cette demi-largeur multipliée par la racine carrée d’un nombre :

1/2 larg. x racine carrée de   4 = la largeur
1/2 larg. x racine carrée de   5 = la hauteur
1/2 larg. x racine carrée de   9 = la diagonale du fond
1/2 larg. x racine carrée de 16 = la longueur
1/2 larg. x racine carrée de 20 = la diagonale du sol
1/2 larg. x racine carrée de 21 = la diagonale du côté
1/2 larg. x racine carrée de 25 = la diagonale cubique

Total =                                100

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