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de Jacques Coeur à l’Adepte Fulcanelli, les nouveaux alchimistes

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Si la Salamandre illustre ces journées c’est d’abord parce qu’elle figure au frontispice des œuvres de l’Adepte et symbolise l’union des contraires, non pas une synthèse mais précisément l’union au delà des contraires, la fameuse « Mysterium conjunctionis » chère au psychiatre suisse et connue aussi des adeptes comme chose double ou « Re-Bis »

L’alchimie mérite à plus d’un titre son nom d’Art Royal. Magistère risqué et défi prométhéen à la matière, l’alchimiste s’emploie à percer les secrets ultimes de la création par une communion intime et personnelle avec la Nature qu’il entend imiter et parfaire dans son laboratoire. La transmutation ou sa quête symbolise aux yeux du profane cette recherche permanente de l’inaccessible. Dans ce colloque exceptionnel par la qualité et la diversité de ses intervenants, les voies traditionnelles de l’Alchimie seront confrontées avec les nouvelles perspectives offertes par la Science notamment dans sa quête de la matière noire, le plus grand mystère de l’Univers et constituant à elle seule 80 % de la matière ! On se rendra compte aussi que le divorce entre la Science et l’Alchimie n’est qu’une vue de l’esprit. Sir Isaac Newton a laissé plus de traités alchimiques que d’écrits sur sa théorie de la gravitation et que dire de tous ceux, physiciens et chimistes qui se sont laissés allé à commettre des ouvrages d’alchimie comme Camille Flammarion, Jean-Baptiste Dumas, Auguste Chevreuil et Marcellin Berthelot, etc .. . Le plus illustre d’entre eux et sans doute le plus sage fut l’auteur du Mystère des cathédrales et c’est d’aller à sa rencontre que nous vous invitons aux cours de ses deux journées denses en information et en échanges au grand amphithéâtre du Muséum d’Histoire Naturelle de Bourges le 9 et 10 Novembre 2014.  Johan Dreue, organisateur

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Bourges : les secrets de l’eau avec Pierre Alexandre Nicolas

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 Les secrets de l’eau et son architecture révélée

H2O, mon amour…

la_molecule_deau2Comme chacun sait, H2O, la molécule d’eau, est formée d’un atome d’oxygène, oxygène = celui qui engendre les acides, relié à deux atomes d’hydrogène, hydrogène = celui qui engendre l’eau, elle est généralement modélisée par deux boules bleues reliées à une boule rouge, l’écart entre les deux boules bleues étant de 104,7°, souvent ces boules sont reliées par des traits qui représentent les liaisons électroniques qu’on appelle les liaisons covalentes, une liaison covalente étant une liaison chimique dans laquelle chacun des atomes liés met en commun un électron d’une de ses couches externes afin de former un doublet d’électrons liant ces deux atomes, c’est une des forces qui produit l’attraction mutuelle entre ces atomes.

  • L’hydrogène est l’atome le plus simple qui soit, il est composé d’un proton associé à un électron, c’est aussi l’atome le plus présent dans l’univers, dont il représente environ 92% de ses atomes et 70% de sa masse…
  • L’oxygène, lui, est issu d’un processus beaucoup plus complexe, il est constitué de huit protons et de huit neutrons, et il appartient au groupe des éléments lourds dans la table de Mendeleïev.

Le modèle classique de la molécule d’eau veut que cette angle de 104,7° soit fixe, et que par ailleurs, dans toutes les molécules connues à ce jour, un atome d’hydrogène forme une seule liaison, et un atome d’oxygène deux liaisons, cette liaison étant cependant sujette à discussion, selon certains chercheurs, cette molécule pourrait se déformer, et seules les molécules d’eau sous forme de glace auraient un angle fixe.
Cette particularité conférant à la molécule H20 un caractère dipôle, et en fait le plus petit aimant même si l’atome reste électriquement neutre vers l’extérieur.

Polarisation et structuration…

la_molecule_deau3Naturellement, les charges négatives et positives s’attirent (l’atome d’hydrogène voisin se rapproche de l’atome d’oxygène par des liaisons hydrogène) et forment des chaînes de molécules ou macromolécules appelés encore clusters pouvant être constitués de 300 à 400 atomes.
L’étude systémique de la matière nous montre que celle-ci est constituée de particules reliées par des forces et organisées en éléments chimiques, les atomes qui se combinent pour former des molécules d’architecture plus ou moins complexe. On notera que les clusters d’eau ou macromolécules pouvant être influencés et altérés par une pompe, un moteur, un champ électromagnétique, une haute pression dans les canalisations ou encore des polluants chimiques, la biorésonance  mettant en évidence ce fait et en mesure l’impact sur les systèmes vivants.

La molécule d’eau est une molécule polaire, ce qui signifie que chaque molécule est orientée selon ses charges :

  • négative pour l’oxygène, donc orientée vers le pôle Sud positif,
  • et positive pour l’hydrogène, soit orientée vers le pôle Nord négatif.

La méthode de mesure des fréquences de vibration des électrons par le spectromètre Raman n’étant pas elle scientifiquement contestée, elle fut toutefois admise, puis rejetée, puis à nouveau acceptée, Chandrasheskhara Venkata Râman, un physicien indien, reçut d’ailleurs le prix Nobel de physique en 1930 pour la découverte de « l’effet Raman », l’instrument de mesure appelé « spectromètre Raman laser » existant depuis les années 1960.
Cette méthode permet également de procéder au comptage des molécules dans un échantillon d’eau, on a ainsi pu constater que les liquides biologiques contiennent 30 % d’eau trimères, alors que l’eau provenant de la fonte des neiges contient essentiellement des molécules pentamères.

Les expériences menées à partir des différents types d’eau ont également montré que plus une eau est riches en molécules de type trimère, plus son action biologique est favorable à la vie… il a été aussi constaté que cette polymérisation de l’eau pouvait varier avec le temps et les conditions physiques, ainsi une eau conservée quelques jours dans une bouteille voit sa composition moléculaire modifiée, elle s’appauvrit en molécules trimères et s’enrichit en pentamères…

Eau vivante et eau morte…

En fonction de toutes ces données, il a été traduit un concept d’une façon simple, rejoignant en tous points les données des radiesthésistes et des géobiologues :

  • Les eaux vivantes… sont celles qui sont riches en molécules trimères, soit les eaux de source, les eaux d’orage, les eaux ayant subi un ensoleillement prolongé (eau solarisée), ou encore l’eau de mer fraîche…
  • Et les eaux mortes… l’eau en bouteille (au bout de deux jours), l’eau du robinet, les eaux provenant directement de la fonte de glace, l’eau chauffée au micro-ondes, les eaux distillées ou osmosées (bien qu’à l’analyse on constate que cette eau soit cependant chimiquement pure)…

La polymérisation de l’eau varierait donc spontanément sous des influences physiques ou chimiques, ainsi, bien avant la découverte de l’effet Raman, certains chercheurs avaient découvert sans pouvoir autant l’expliquer, que des traitements purement physiques modifiaient les qualités biologiques de l’eau, ces découvertes, que la science de l’époque ne pouvait en aucun cas expliquer, furent cependant peu contestées, les savants se divisant en deux camps :

  • ceux qui acceptaient les résultats d’expérience,
  • et ceux qui les niaient parce qu’ils ne correspondaient pas à leur vision du monde…

Il faut bien avouer que la situation a peu évolué malgré les progrès de la physique, bien qu’elle permette de constater l’effet sur l’eau des traitements physiques à un niveau aussi fin que l’architecture des molécules, la science moderne en reste en ce domaine à de pures constatations, certes, des théories sont élaborées, mais…

De fait, la polymérisation de l’eau ne gênait personne tant que le phénomène restait cantonné dans le monde de la physique, il était donc toléré, en revanche, dès que certains chercheurs mirent en relation la polymérisation de l’eau avec ses qualités biologiques, le phénomène fut rejeté, la gente scientifique jetant des cris d’orfraie !… la forme géométrique des molécules d’eau étant en relation directe avec son action sur le vivant !… les résultats en la matière venant confirmer ceux des radiesthésistes…

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L’Eau, aux frontières de la Science – Bourges le 9 Novembre 2014 avec Pierre Alexandre Nicolas. A l’occasion du colloque Pierre Alexandre Nicolas dédicacera son livre.

Pa-2Si l’eau semble aujourd’hui être un élément assez bien connu, elle fait toujours l’objet de recherches fondamentales pour y trouver et comprendre les mécanismes à l’origine de la vie. Au cours de ces recherches plusieurs chercheurs ont été confrontés à des mystères qui les menèrent à la limite des connaissances contemporaines. Lors de cette présentation vous découvrirez l’histoire de quelques uns de ces chercheurs (Marcel Violet, Rodolphe Lavinay, Louis-Claude Vincent, etc.) qui ont perçu l’eau autrement. Nous découvrirons ainsi que l’eau peut être morte ou être vivante ; qu’elle peut être favorable, ou non, au développement de la vie ; qu’elle peut se charger d’énergies inconnues et être source de phénomènes pour le moment incompréhensibles…
Aux frontières de la Science, nous essaierons d’expliquer quelques unes des découvertes contemporaines permettant de comprendre l’eau autrement (concept des états polymères du professeur Luu ; la mémoire de l’eau de J. Benvéniste ; l’eau et les influences cosmiques de Jeanne Rousseau ; etc.). Enfin, nous exprimerons quelques mots sur la possibilité de revitaliser les eaux et sur le réel enjeux de la qualité vivante de l’eau au 21ème Siècle. Cette recherche nous a notamment mené à visiter les laboratoires de la Physique de l’eau à Moscou en 2012 et à rencontrer de nombreux chercheurs passionnés dont l’intérêt premier était la vitalité de l’eau !

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Le Verbe alchimique avec le Maître verrier Bruno Tosi

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de réputation internationale, le maître verrier, Bruno Tosi fera le déplacement spécial depuis l’étranger pour une conférence sur les secrets du bleu de Chartres et le secret des gemmes lors des journées alchimiques de Bourges le 9  et 10 Novembre 2014.

Le Verbe alchimique

La célèbre formule V.I.T.R.I.O.L. demande à l’apprenti de « visiter l’intérieur de la terre », puis de « travailler (la matière recueillie)» afin d’obtenir la »pierre occulte »
C’est bien cette démarche qu’effectue le Maître-Verrier, il puise au sein de la terre ses matériaux de base : cendre de racines, sable, plomb et divers autres minéraux, les travaille en les mélangeant, les cuisant et les recuisant, et il obtient cette matière précieuse pure et brillante, le verre ou cristal qui s’assimile à l’or.

« Seul le verre et l’or donnent une idée du prix de la Sagesse » nous dit le Livre de Job.

On ne saurait mieux exprimer les liens indissociables entre l’alchimie et la fabrication du verre, entre l’or et le cristal : sans le support du verre, ses matériaux et ses vaisseaux, pas d’alchimie ; sans processus alchimique, pas de verre ! Le cristal et la Pierre relèvent du même processus, sont de même nature, possèdent les mêmes propriétés et sont à la fois complémentaires et indissociables !

De même que les sons changent de nature à l’intérieur des mots, le verre (1) réalise des mutations de nature alchimique, dans sa fabrication, comme dans sa coloration et ses influences chromothérapeutiques sur l’homme lorsqu’il devient cristal ou vitrail.
L art du verre fait partie d’un corps de techniques dont la finalité est la transformation des matières. Cet héritage remonte à l’ancienne Egypte et son complément spirituel est l’alchimie. La matière brute (al kimia = terre noire) est l’image de l’âme qui doit être transformée par l’ esprit (al-chimie = chimie par l’esprit).
On a longtemps oublié de mesurer toute l’importance que prend le verre en alchimie. Or, le grand Fulcanelli lui-même affirme que l’alchimie est bien « l’art de faire le verre ».
Il s’agit bien sûr d’un matériau particulier possédant des propriétés spécifiques mettant en cause des agents, corps et substances chimiques, métalliques et minérales qui doivent être modifiés avant que d’être utiles à l’œuvre.
L’alchimie opérative du verre a bien pour finalité de transformer des matières aussi ternes, ordinaires et de peu de valeur que sont le sable, la cendre et le plomb en une substance brillante, exceptionnelle et précieuse : le cristal, partageant avec l’or toutes ces qualités
L’art du verre est aussi ancien que l’alchimie, les Egyptiens fabriquaient des yeux de verre qu’ils inséraient sur le visage des momies. Grâce au verre, le défunt gardait les yeux ouverts dans le monde de l’au-delà. L’alchimie ayant pour but d’atteindre la connaissance menant à la sagesse, mais aussi de fabriquer la « pierre » transmutant le plomb en or. L’art du verre, puis du vitrail est une des voies possibles.

VERRE, ARGENT et OR

De manière opérative, l’argent appliqué sur du verre blanc (c’est-à-dire transparent ou translucide non teinté) et cuit à 650° va pigmenter de jaune d’or son support. Ici, l’argent et le verre sont de couleur blanche, images de la sagesse. Après la cuisson à grand feu, apparait une couleur jaune d’or, symbole de gloire, de manifestation et de révélation.

De même, l’adjonction de poudre d’or lors de la fabrication du verre dans le creuset , teinte dans la masse le support blanc d’une couleur rouge/rose dense et franche .

Opérativement et symboliquement, les mutations sont les suivantes :
I) ARGENT (métal) = SAGESSE DIVINE, LUMIERE = BLANC = Terre, Lune
Appliqué sur support blanc,
Après cuisson, devient,
OR (couleur) = REVELATION, CONNAISSANCE = JAUNE = Soleil

2) OR (métal) = REVELATION, CONNAISSANCE = JAUNE = Soleil
Appliqué sur support blanc
Après cuisson, devient,
ROUGE (couleur) = AMOUR DIVIN, CHARITE, St ESPRIT = ROUGE = Feu, Mars

Tout s’articule donc autour de l’or de la connaissance, qu’il soit métal ou couleur, processus menant au Rouge et donc à l’amour. Encore faut-il faire bon usage de cet or !
« Sans amour, la connaissance n’est rien », nous avertit Saint Augustin.
L’innocence/ignorance de la Materia Primera (noire), passe par la sagesse (blanc), puis la révélation (jaune) menant enfin à l’amour (rouge). La transformation de la connaissance en amour permet la rédemption du mauvais or qui pervertit.

L’alchimie du verre ne s’arrête pas à la sortie du creuset, il continue de vivre au fil des temps.

Aussi étrange que cela puisse paraitre, bien que connu depuis la plus haute antiquité, le verre n’a pas fini de nous surprendre. De récents travaux ont démontré qu’il était liquide ! Il s’écoule très lentement et la preuve en a été donnée en examinant le profil des verres constituant les vitraux médiévaux de la cathédrale de Strasbourg : ces verres à l’épaisseur uniforme lorsqu’ils ont été mis en œuvre il y a 800 ans présentent un profil « en goutte d’eau », leur partie supérieure apparait amincie et leur partie supérieure épaissie ; sujets à l’attraction terrestre, ils ont lentement coulé.

Le verre n’est donc pas inerte, sa pigmentation non plus. On a constaté une migration de la couleur vers la source lumineuse, lune ou soleil. Un verre bleu uniforme teinté dans la masse d’épaisseur de 3mm présente, en coupe une section claire de 2mm et une section fortement pigmentée d’un millimètre. Il n’y a pas eu déperdition de couleur, mais déplacement des oxydes métalliques pigmentants.  à suivre dans sa grande conférence au Muséum d’Histoire de Bourges

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Journées alchimiques de Bourges : visite du Palais Jacques Coeur

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Dans le cadre des journées alchimiques de Bourges, Pascal Bouchet animera une visite du Palais Jacques Coeur le lunpascal-bouchetdi 10 Novembre à 10 heures. Pascal Bouchet donne des cours, formations et conférences en général à Aix-en-provence, Marseille, et Paris. Il est l’auteur de « Alchimie et voie intérieure ». Il saura donc mieux que quiconque vous faire découvrir ses dessous symboliques selon la langue des oiseaux.

Présentation du Palais Jacques Coeur : Né à Bourges vers 1400, Jacques Coeur connaît une ascension sociale fulgurante. Après avoir été nommé Grand Argentier de l’hôtel du roi et anobli, il entreprend la construction de sa demeure. Les travaux s’achèvent vers 1450.
Monument unique en France pour cette époque, le palais Jacques Coeur illustre bien la personnalité originale de son constructeur.

Cet édifice préfigure les hôtels particuliers de la Renaissance : un grand corps de logis est construit en prenant appui sur la muraille gallo-romaine. Des galeries de circulation délimitant une cour d’honneur relient ce bâtiment à la chapelle établie au-dessus du portail d’entrée.La façade donnant sur la rue et celle du corps de logis principal présentent un décor exceptionnel : l’emblématique royale associée à celle de Jacques Coeur y côtoie une multitude de personnages sculptés évoquant des thèmes religieux, les voyages de Jacques Coeur ou des scènes de la vie quotidienne.

L’intérieur témoigne d’un grand souci de confort et d’hygiène (étuves, latrines). Les salles de réception et les appartements privés sont équipés de cheminées dont certaines, richement décorées. Cet ensemble est relié par un système de circulation (escaliers en vis, couloirs de service, galeries) particulièrement fonctionnel.

Lors de sa visite Pascal Bouchet vous entretiendra du langage alchimique connu aussi sous le nom de langue des oiseaux ou langue des Gots selon l’expression de l’Adepte Fulcanelli. Ainsi les cuisines du Palais Jacques Coeur prennent un tout autre sens selon le décryptage qui peut en être fait.

cuisineCette photo illustre parfaitement l’axiome attribué à la voie brève en alchimie, celle là-même que les Philosophe appellent « Notre Voie » ou encore « la Voie notre ».

C’est l’axiome  :  « Une seule matière, un seul vaisseau, un seul fourneau ».

Ici la matière est représentée par l’homme qui tient le pilon et semble s’affairer à broyer la matière, le vaisseau par la femme qui nettoie l’écuelle et le fourneau par le personnage qui s’occupe de la cheminée.

La première fois que j’ai visité le palais Jacques Cœur, un guide de l’époque s’évertuait à trouver une explication rationnelle qui ne soit surtout pas alchimique à toutes les sculptures et images (parfois très déroutantes), ce qui donnait parfois lieu à des explications aberrantes, dont celle-ci (c’était pas mal trouvé) : « qu’à l’époque les gens étant souvent analphabètes, J-Cœur avait fait faire cette sculpture pour indiquer les cuisines au personnel » (car c’est bien connu, les analphabètes se perdent tout le temps !). Pourtant il suffit de se rappeler de l’axiome de la voie brève (une seule matière, un seul vaisseau, un seul fourneau), pour que, de suite, la lumière se fasse. D’ailleurs, si l’on regarde le haut de cette sculpture (sur la photos ci-contre), on voit un musicien (c’est peut être pour dire aux analphabètes que l’on joue de la musique dans les cuisines).

Il faut savoir que l’alchimie est traditionnellement représentée dans les arts graphiques et représentations imagées, par de la musique, soit des musiciens, soit des instruments.

Nous avons donc l’indication de l’axiome de la voie brève si chère aux Philosophes par le feu, et la classique signature musicale de notre Art alchimique.

Une petite précision à propos de la voie brève : il est coutume de dire que dans la voie brève, tout se résumerait à peu de choses en vérité, et pour ne pas dire à une seule chose. Oui dans la voie brève, une seule choses suffit ; alors pourquoi cet axiome semble-t-il indiquer trois choses (matière, vaisseau, fourneau) ? Parce qu’en fait notre matière contient une quintessence, ce qui fait dire que cette matière est aussi un vaisseau et comme cette quintessence est un feu, il est normal d’appeler cette matière un fourneau. Donc une seule matière, un seul vaisseau, un seul fourneau, c’est une seule chose symbolisée par le musicien qui semble faire corps ou ne faire qu’un avec son instrument.

A savoir aussi que le feu des alchimistes qualifié de feu secret, est très souvent représenté par un feu aqueux (liquide ou de la nature de l’eau) ou encore une eau ignée (eau de feu) qualifiée d’eau sèche. On comprend donc pourquoi notre matière qui contient ce feu est tantôt un vaisseau ou vase (représenté par l’écuelle que lave la femme), ce qui le lie indirectement à l’eau, et tantôt un fourneau (représenté par la cheminée dans laquelle le personnage active le feu). à suivre lors de la visite …

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