Les DVD du colloque de Bourges disponibles : 8 heures de film du Colloque de Bourges du 9 et 10 novembre qui s’est tenu en 2014.
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Franc succès du colloque sur les nouveaux alchimistes à Bourges
Loin des alcôves et arrières salles obscures de boutiques ésotériques et dans la pleine lumière d’un établissement public, un évènement majeur s’est produit en la noble ville de Bourges au passé chargé de l’histoire de France. Franc succès du colloque qui s’est tenu à Bourges durant deux jours au Muséum d’Histoire Naturelle sous le maillet de son président Johan Dreue. Ce dernier, réitérant l’exploit de 1999 pour le centenaire du disciple Eugène Canseliet, divulgateur et commentateur éclairé de l’oeuvre de son maître Fulcanelli, a voulu placer ce colloque sous son auguste égide et en a profité pour dévoiler divers aspects de sa véritable personnalité et identité. Johan Dreue n’est pas un inconnu, outre le colloque organisé pour Eugène Canseliet au grand amphithéâtre de la Sorbonne, il fut aussi compagnon de route de l’association Atlantis, membre du comité de rédaction de Points De Vue Initiatique, ami de Robert Amadou avec qui il a eu une correspondance suivie et conseiller pendant plus de 12 ans pour les éditions Dervy. Derrière la personnalité de l’Adepte, homme de sciences de premier plan, il s’agissait de rétablir le dialogue interrompu avec la science et ses nouvelles avancées et dans cet esprit de réconciliation on a pu aborder autant les problèmes d’assation que celui des fluctuations du vide (énergie illimitée) ou encore des dimensions de densité de matière !… De belles exégèses symboliques ont également nourri la réflexion et d’un commun accord, en cela encouragé par l’ancien maire adjoint de Bourges, rendez vous a été donné pour l’année prochaine. Le prochain colloque sera placé cette fois sous le signe de l’Alchimie ou la médecine universelle (véra médicina). Le programme 2015 (oh combien passionnant vous sera dévoilé début janvier 2015)
Science et Alchimie : la presse en parle !
Le DVD du colloque sera prêt pour Janvier 2015 (3DVD avec des ajouts surprises)
Prix spécial de 49 € avant fin 2014 et 80 € après
Plus de 8 heures filmées ! avec des extra
Jules Violle alias Fulcanelli de retour à Bourges

C’est dans dans cette cité berrichonne, silencieuse, recueillie et calme … déjà fière à juste titre d’une admirable cathédrale; que nous nous retrouvons à l’occasion de cette deuxième journée pour célébrer les adeptes qui ont servi l’Art Royal et le plus célèbre d’entre eux : Fulcanelli. Si les trois coeurs de Jacques Coeur symbolisent les 3 réitérations indispensables à la réalisation des deux magistères, ils en énoncent également les principes :
- L’esprit universel (rayon de lumière)
- la matière basique ouvrée (le fer)
- les trois réitérations
On notera aussi les références à l’abbé Moureu et ce n’est pas sans raison ! reprise des travaux à 14 heures
Energie libre et l’effet Dumas
Colloque les Nouveaux alchimistes à Bourges le 9 Novembre 2014
Démonstration filmée lors du colloque
Jean Christophe Dumas, inventeur ardéchois travaillant sur les énergies propres est arrivé à mettre à profit ses connaissances de l’énergie « sur unitaire » (elle produit plus qu’elle ne consomme).
Il a inventé une « boule magique ». Elle remet en cause toutes les lois connues de la physique et en particulier de l’électricité.
Elle est constituée d’une sphère surmontée d’une hémisphère métalliques. Les deux sont traversées par un tube métallique permettant la fixation et réglages. Un fil électrique est relié à la sphère, l’autre à l’hémisphère.
Lorsqu’on plonge le tout dans l’eau, et que l’on connecte les fils sur le courant 220V, 1er miracle , pas de court circuit, les fusibles ne disjonctent pas. 2ème miracle, l’eau boue quasi instantanément (entre 0,2 et 3 secondes en fonction de la quantité d’eau et du dimensionnement de la boule).
Elle produit ainsi à moindre coût de la vapeur qui peut être utilisée dans de nombreux domaines : (consommation moyenne 350 Wh) Chauffage, dessalinisation d’eau de mer etc…
Plusieurs personnalités dont Pierre Rabhi, et des communautés scientifiques, ont pu assister à des démonstrations dont les résultats sont éloquents.
Un seau contenant 3 litres d’eau dans lequel on plonge la boule raccordée au 220volts et surmontée d’un tube genre tuyau de cheminée atteignait une température d’environ 80 degrés en quelques minutes. Bien mieux qu’un radiateur électrique en ne consommant à terme que 500 watts au lieu de 2500, c’est bluffant !!!
N’importe quel bricoleur pourra se fabriquer un radiateur économique pour quelques dizaines d’euro.
Jean Christophe a réalisé une installation qui permet de chauffer 200 m2 en remplaçant la chaudière par son invention (consommation moyenne 2500w). Cette invention peut permettre de très nombreux développements . Ce 7 avril JC Dumas va révéler au monde entier un calcul savant qu’il est pour l’instant (presque) le seul à maîtriser ( par précaution, plusieurs dizaines de personnes de confiance sont dépositaires de ce calcul) permettant un dimensionnement de sa boule, sans risque.
Il est bien sûr possible d’utiliser l’énergie solaire pour alimenter le tout. Cette découverte qui permet d’utiliser de l’eau, de l’électricité (solaire) pour produire de l’énergie propre, sans utilisation d’énergie fossile (pétrole, charbon, gaz de schiste, etc ) risque de gêner bon nombre de multinationales dont les intérêts seront remis en cause.
Voila, c’est tout bête pour quelques euro n’importe quel bricoleur peut construire sa propre « boule magique » à utiliser avec toutes les précautions pour manipuler du courant électrique. Ce qu’il faut pour que le tout fonctionne, c’est une formule permettant de régler l’assemblage. Elle fut dévoilée le 7 avril 2014 et implique le nombre d’or.
Jacques Dailly
Qu’est ce que l’effet Dumas ?
« Dans l’espace, il existe une forme d’énergie libre, infinie qui permettra à l’humanité de mettre en harmonie ses techniques énergétiques avec les grands rouages de la nature. Cette découverte n’est qu’une question de temps. » Nicolas Tesla (1856-1943)
En 1948, grâce à la théorie quantique des champs et en totale violation des lois de la thermodynamique, le physicien Hendrik Casimir prédit l’existence d’un réservoir infinie d’énergie dans le vide. En 1958 une première preuve expérimentale de la validité de cette théorie est apportée. En 1997 Sparnay puis Lamoreaux réalisent l’expérimentation qui valide scientifiquement l’effet Casimir.
Durant plusieurs années, un chercheur ardéchois indépendant, Jean-Christophe Dumas, explore « l’effet Casimir » en relation avec la résonance de l’eau. Il découvre un procédé générateur spontané de vapeur aux caractéristiques singulières. « L’effet Dumas » est expertisé à Nice par un laboratoire indépendant le 14 septembre 2013. Les conclusions du rapport sont édifiantes : à l’instar de l’effet Casimir, l’effet Dumas génère un rendement de 116% d’énergie.
Pour la première fois un procédé simple, facile à concevoir et très peu coûteux, permet à tous, un accès à l’énergie libre.
Bourges : les nouveaux alchimistes, 9 et 10 Novembre 2014
Dans les annales du colloque on pourra retrouver tous les développement sur l’énergie libre et le procédé Dumas théorisé par le Dr. Ricois. Nous en donnons ici un extrait :
« DE L’EFFET THERMIQUE DU RESONATEUR DUMAS »
Au-delà de l’effet joule quelques hasards numériques
I Deux caractéristiques remarquables
Certains contre-expérimentateurs de la boule Dumas avancent qu’ils n’obtiennent QUE un rendement thermique de 90 à 99.9 %. N’ayant pas accès à leurs protocoles il est impossible d’en faire la critique sur des bases scientifiques. Toujours est-il qu’en régime permanent (à ébullition) nous aurions alors au minimum 90 % de l’énergie électrique dépensée utilisée pour vaporiser de l’eau. Ce taux de perte de 10 % serait remarquablement faible [Caractéristique A].
A ma connaissance, il n’y a pas de système qui offrirait un meilleur compromis entre rusticité, robustesse et rendement que le résonateur Dumas. Dans le cas contraire, je ne demande qu’à être détrompé par un esprit plus éclairé, preuves à l’appui, afin d’être édifié quant à mon ignorance.
Dans un message précédent, je m’étonnais de la RAPIDITE DE L’OBTENTION DE VAPEUR D’EAU [Caractéristique B]. Presque immédiate, cette fulgurance est un phénomène inédit, je souhaite être détrompé là-encore dans le cas où un procédé plus simple, plus rapide et plus rentable existerait. Quelques semaines de réflexions ont été nécessaires pour rendre compte de cela. [A] et [B] paraissent liés.
Or, la caractéristique [B] est incompatible avec l’effet joule pour de nombreuses raisons, déjà évoquées :
[1] Il faudrait que l’eau elle-même soit un milieu suffisamment conducteur pour que l’énergie électrique du courant se dégrade en chaleur par mobilisation des électrons. Or l’eau purifiée disponible dans le commerce présente un résistivité de 20M à 100Mxohmxm. Il en résulte que le transfert d’électrons d’une borne à l’autre est négligeable: l’effet Joule ne rend pas compte de l’échauffement de l’eau par passage de courant à travers ce milieu isolant.
[2] Notons aussi que la compacité des masses métalliques hémisphériques dans la boule Dumas est incompatible avec une utilisation optimale de l’effet Joule : il suffit d’ouvrir un radiateur pour voir au contraire que les constructeurs maximisent l’étirement des matériaux sur de grandes longueurs et de larges surfaces pour améliorer l’efficacité des phénomènes dissipatifs requis pour le chauffage.
De plus, la quasi absence de transferts d’électrons comme [1] le montre implique aussi un échauffement négligeable du métal par effet joule, d’où une production négligeable de chaleur dans la masse métallique de la boule.
[3] L’eau présente une conductivité thermique faible et une inertie thermique élevée, ces deux propriétés en font un milieu impropre aux transferts rapides de chaleur.
[4] La boule a la même température que l’eau, or en toute logique, en cas d’effet Joule, elle devrait être bien plus chaude.
II Commente expliquer la fulgurence ?
[1], [2], [3] et [4] posent donc la question suivante : COMMENT PARVIENT-ON AUSSI VITE A CHAUFFER ET VAPORISER DE L’EAU ?
Si l’effet résistif est quasi absent ([1], [2], [3], [4]), seuls les effets capacitif et inductif peuvent être mis en avant. Autrement dit il faut considérer l’eau comme un condensateur capable de dégrader l’énergie potentielle de sa charge en chaleur et/ou comme une bobine s’opposant à la variation d’un flux de champ en générant une force électromotrice capable de mobiliser l’eau.
L’effet inductif paraît peu contributif. D’une part, le faible débit d’électrons [1] évoque une faible intensité du champ magnétique induit, car un champ magnétique est proportionnel au débit des charges dans le circuit. Par ailleurs la géométrie du circuit, dépourvu de boucles, réduit les phénomènes d’induction au minimum. Pour ces deux raisons, un effet inductif est peu envisageable.
Les concepts du magnétisme sont plus difficiles à maîtriser que ceux de l’électrostatique, peut-être quelqu’un pourra-t-il redresser ce raisonnement qualitatif. Là encore, que les personnes compétentes nous fassent l’avantage de leur savoir.
RESTE L’HYPOTHESE CAPACITIVE. Nous allons voir que cette hypothèse est pertinente pour expliquer [A] et [B].
Établissons un pré-requis minimal en électrostatique: l’interaction électrostatique (ou coulombienne) correspond au fait que le (+) attire le (–) et réciproquement, à contrario les charges de nature identiques se repoussent.
Or LA MOLECULE D’EAU EST FORTEMENT POLAIRE, c’est à dire que les charges qui la composent se répartissent selon deux zones (ou pôles) chargées positivement (les deux atomes d’hydrogène) et un pôle négatif (l’atome d’oxygène), le tout peut être considéré comme un unique dipôle somme de deux «dipôles» élémentaires dont la résultante crée un «moment dipolaire» (un segment orienté suivant un pôle positif vers un pôle négatif).
Par interaction électrostatique, la tendance d’H2O sera d’aligner son moment dipolaire sur le potentiel électrique ambiant : afin de minimiser son énergie potentielle électrostatique, l’atome d’oxygène pointe vers le potentiel positif (la cathode) et les atomes d’hydrogène vers le potentiel négatif (vers l’anode). Cela entraîne la rotation de la molécule d’eau dont le frottement contre ses voisines va augmenter la température du milieu [5].
Notons que la boule Dumas est demi-condensateur « historique », soit la forme la plus rustique et la plus ancienne d’un condensateur. Entre chaque hémisphère métallique, les dipôles que sont les molécules d’eau ont tendance à aligner leurs moments dipolaires suivant les lignes de champ électrique de ce condensateur et renforce leur polarisation dans le même temps. Le champ électrique entre les deux hémisphères est très fort : le potentiel varie de 220V sur 1.6mm, soit près de 140kV/m, la contrainte exercée sur les dipôles est en proportion.
Les nouveaux alchimistes débarquent à Bourges !
Les acteurs de cet événement ici et à découvrir sur place évidemment ! Nous avons placé en haut les trois principaux personnages qui animeront notre réflexion lors de ce colloque qui fait suite à celui que nous avions engagé en 1999 à l’occasion du centenaire de la naissance d’Eugène Canseliet.
Ouverture du colloque avec la participation de M. Roland Narboux, ancien maire adjoint de Bourges qui nous honore de sa présence
ouverture des portes à 10 h 30, pour les non inscrits entrée dans la mesure des places disponibles
à cette occasion, une réplique du collier de la Toison d’Or exécuté par un Maitre orfèvre de Besançon sera montré au publique. Il s’agit d’une première mondiale car on ne peut voir ce collier que dans les musées (Palais de Escurial, Vienne et Bruges)
Paradoxe du progrès illimité des sciences
Au soir de sa vie l’homme de science et adepte dresse un constat amer, ces pages qui terminent le second tome des demeures philosophales sont bien l’expression d’une vie dédiée aux sciences comme à La Science. Académicien ( fondateur de l’Académie des Sciences morales et politiques) il est comme lui un esprit libre, Jules Simon son ainé lui avait ouvert les grandes pages de la philosophie grecque et plus particulièrement celle de l’Ecole d’Alexandrie particulièrement gnostique. Tout comme l’Adepte c’était un normalien d’où cette naturelle citation qui témoigne de sa proximité avec l’homme qu’il pouvait aussi rencontrer au Sénat ou au Conseil de la république.
Fulcanelli in Demeures Philosophales TII, p 330
A tous les philosophes, aux gens instruits quels qu’ils soient, aux savants spécialisés comme aux simples observateurs, nous nous permettons de poser cette question :
« Avez-vous réfléchi aux conséquences fatales qui résulteront d’un progrès illimité ? »
Déjà, à cause de la multiplicité des acquisitions scientifiques, l’homme ne parvient à vivre qu’à force d’énergie et d’endurance, dans une ambiance d’activité trépidante, enfiévrée et malsaine. Il a créé la machine qui a centuplé ses moyens et sa puissance d’action, mais il en est devenu l’esclave et la victime : esclave dans la paix, victime dans la guerre. La distance n’est plus un obstacle pour lui ; il se transporte avec rapidité d’un point du globe à l’autre par les voies aérienne, maritime et terrestre. Nous ne voyons pas cependant que ces facilités de déplacement l’aient rendu meilleur ni plus heureux ; car si l’adage veut que les voyages forment la jeunesse, ils ne semblent guère contribuer à raffermir les liens de concorde et de fraternité qui devraient unir les peuples. Jamais les frontières n’ont été mieux gardées qu’aujourd’hui. L’homme possède la faculté merveilleuse d’exprimer sa pensée et de faire entendre sa voix jusqu’aux contrées les plus lointaines, et pourtant ces moyens mêmes lui imposent de nouveaux besoins. Il peut émettre et enregistrer les vibrations lumineuses et sonores, sans y gagner autre chose qu’une vaine satisfaction de curiosité, si ce n’est un assujettissement assez peu favorable à son élévation intellectuelle. Les corps opaques sont devenus perméables à ses regards, et s’il lui est possible de sonder la matière grave, en revanche que sait-il de lui-même, c’est-à-dire de son origine, de son essence et de sa destinée ?
Aux désirs satisfaits succèdent d’autres désirs inassouvis. Nous y insistons, l’homme veut aller vite, toujours plus vite, et cette agitation rend insuffisantes les possibilités dont il dispose. Emporté par ses passions, ses convoitises et ses phobies, l’horizon de ses espoirs recule indéfiniment. C’est la course éperdue vers l’abîme, l’usure constante, l’activité impatiente, forcenée, appliquée sans trêve ni repos. « Dans notre siècle, a dit fort justement Jules Simon, il faut marcher ou courir : celui qui s’arrête est perdu. » A cette cadence, à ce régime, la santé physique périclite. Malgré la diffusion et l’observation des règles d’hygiène, des mesures de prophylaxie, en dépit des innombrables procédés thérapeutiques et de l’amoncellement des drogues chimiques, la maladie poursuit ses ravages avec une inlassable persévérance. A telle enseigne que la lutte organisée contre les fléaux connus ne semble avoir d’autre résultat que d’en faire naître de nouveaux, plus graves et plus réfractaires.
La nature elle-même donne des signes non équivoques de lassitude : elle devient paresseuse. C’est à force d’engrais chimiques que le cultivateur obtient maintenant des récoltes de valeur moyenne. Interrogez un paysan, il vous dira que « la terre se meurt », que les saisons sont troublées et le climat modifié. Tout ce qui végète manque de sève et de résistance. Les plantes dépérissent, — c’est un fait officiellement constaté, — et se montrent incapables de réagir contre l’envahissement des insectes parasites ou l’attaque des maladies à mycélium.
Enfin, nous n’apprendrons rien en disant que la plupart des découvertes, orientées d’abord vers l’accroissement du bien-être humain, sont rapidement détournées de leur but et spécialement appliquées à la destruction. Les instruments de paix se changent en engins de guerre, et l’on connaît assez le rôle prépondérant que la science joue dans les conflagrations modernes. Tel est, hélas ! l’objectif final, l’aboutissement de l’investigation scientifique ; et telle est aussi la raison pour laquelle l’homme, qui la poursuit dans cette intention criminelle, appelle sur lui la justice divine et se voit nécessairement condamné par elle. Fulcanelli
Fulcanelli révélé pour la première fois dans sa vérité avec Johan Dreue
Selon la devise c’est le cordonnier qui est le plus mal chaussé et c’est donc en bon dernier que je me présente.
– Pourquoi ce colloque ?
En 1999, lorsque j’avais organisé le colloque pour célébrer le centenaire de la naissance d’Eugène Canseliet, je connaissais déjà l’identité de l’Adepte, celle-ci m’était même familière depuis plus de 30 ans ! c’est dire. A ce moment là je m’étais tenu à une règle de stricte observance, à savoir celle du silence et en dehors de proches ou d’amis je n’ai pas évoqué cet aspect de la filiation …
– et aujourd’hui ?
aujourd’hui c’est différent ! j’ai depuis ce temps, et déjà à l’époque subit les attaques de Jacques d’Ares qui mérite bien son pseudo (en réalité M. Jacques Anjourand), il m’avait ourdi un projet diabolique pour torpiller mon colloque en sortant avec son acolyte Jean-Marc Savary, éditeur de Liber Mirabilis à Carcassonne, que j’ai rebaptisé Liber Misérabilis – un faux Finis Gloriae Mundi à ne pas piquet des hannetons ! j’ai compris à ce moment ma douleur et que le côté obscur était toujours là, tapie et prêt à passer à l’action. Pour se soustraire aux autorités il avait à l’époque procédé à un complexe montage de sociétés écrans répartis entre Londres et l’Espagne. Bref un sinistre personnage à prendre selon l’étymologie du terme.
– et Fulcanelli ?
oui, une fois ce colloque fini – il y eut environ plus de 200 personnes dans le Grand amphithéâtre de la Sorbonne, je me suis promis d’en refaire un mais cette fois ci dédié à la mémoire du Maître, une façon de lui rendre hommage et de le laver de toutes ces salissures, par salissure j’entends tous ces livres écrits par des mateurs qui prétendent sans véritable recherche sérieuse dresser une biographie ou à tout le moins un portrait de l’adepte. Je suis donc dès 1998 rentré en contact avec ses descendants qui au départ n’étaient pas franchement enthousiastes à l’idée de révéler la véritable personnalité de leur aïeul ! Puis avec le temps et la confiance s’instaurant ils m’ont ouvert leurs archives … La nouvelle génération, arrière petits fils et filles reprendra le flambeau d’autant qu’ils ont hérité de la fibre paternelle, et la plupart sont engagés dans des carrières scientifiques de très haut niveau à l’instar de leur ancêtre.
– à quand remonte cette connaissance ?
Si j’étais honnête je dirais à ma naissance ! mais comme ceci ne peut être pris sérieusement en compte je dirais à l’âge de 14-15 ans. Comme tout adolescent de l’époque j’avais lu le Matin des Magiciens et découvert dans la bibliothèque familiale les oeuvres de l’Adepte que j’ai aussitôt lu avec enthousiasme. A cette époque je lisais beaucoup ! mais ce qui m’a frappé c’est cet air d’étrange familiarité avec l’auteur dont on ne connaissait que le pseudonyme que Canseliet résume très justement comme la synthèse de Vulcain et Hélios, à savoir le feu de la Terre avec le Feu du Soleil. Plusieurs faits étranges se sont ensuite produits dans ma vie, des faits que je ne puis encore révéler et d’autres comme celui d’avoir habité la maison de Victor Geoffroy Dechaume, celui-là même qui restaura la cathédrale de Notre Dame de Paris sous les ordres de Viollet Le Duc. Ma voisine Mme Elisabeth Dechaume était son arrière petite fille et possédait encore beaucoup de ses moulages et dessins. J’ai pu voir combien cet homme mentionné dès les premières pages du Mystère des Cathédrales était lié au Grand Oeuvre. Il existe d’ailleurs de lui un magnifique portrait où il se représente en alchimiste ! C’était en 1984 ! et l’idée de me confronter à l’Adepte ne m’effleurait même pas l’esprit ! La connaissance de son nom je la dois à un médecin polonais, ami de mon père, le Dr. JC de Tymowski qui fut le fondateur de la première école d’acupuncture en France. Mais lui même tenait cette révélation d ‘un moine bénédiction, le Père Dom Cyril von Korvin Krasinski ayant été l’un des maillons d’une très antique filière initiatique (la même que celle de Gurdjieff) et ayant connu en sa jeunesse les Curie, surtout Marie Curie dont le père avait été lié à cette filière, la filière spagyrique des bouriates. Une autre histoire ! …
– et qu’avait vous fait de cette révélation ?
dans un premier temps et jusqu’à la préparation du colloque de 1999 : rien ! absolument rien ! je savais et celà me suffisait. L’image de l’homme m’était familière et m’accompagnait. Pour ce colloque je suis quand même entré en contact avec la famille et les descendants de Fulcanelli pour fleurir sa tombe. Puis les coups bas sont tombés de tous les côtés et j’ai préféré laisser la soupe tiédir sur le feu. Ce qui ne m’a empêché de rencontrer la plupart des étudiants du Grand Art depuis, enfin presque tous car je ne parle pas des toquards et autres vendeurs de soupe qui mélangent le coaching avec l’alchimie ! Même ce brave Eugène Canseliet se serait retourné dans sa tombe devant pareille vénalité et cupidité de ces nouveaux adeptes ! … Depuis ce temps j’ai rassemblé une masse de documentation suffisante pour faire l’objet d’un livre qui paraîtra en mars 2015, mes dernières collectes remontent à moins de deux mois. Il reste encore beaucoup de champ de recherche mais ce sera du domaine d’une association dont le but sera de préserver et restaurer la mémoire de cet homme remarquable. Et puis il faut cesser ces pseudo fulcanelli qui surgissent comme autant d’avatars de série B ! L’Adepte mérite mieux que ces nanards qui nous annoncent à grand renfort de trompettes les dernières révélations. La mienne est sans doute moins sensationnelle – encore que – mais elle a le mérite de fixer sa quête dans le cours de l’histoire liée à l’une des plus belles pages de la Science moderne. Dans le genre humoristique je dois dire que le Paul Decoeur édité par Serge Goasguen m’a beaucoup fait rire et à ce titre il mérite mon indulgence ! Comme je le connais je ne doute pas un instant qu’il s’agissait pour lui de faire œuvre de divertissement. Ce fût réussi de façon magistrale.
– et qu’en concluez vous ?
J’en conclu que l’oeuvre de Fulcanelli restera méconnue si l’on ne met pas un visage et un corps derrière le mythe car sinon le mythe enflera et c’est la porte ouverte à toutes les aventures ! Il y a eut trop d’errances et de n’importe quoi à son sujet. Dans cette biographie croisée je me suis efforcé à faire coïncider les deux portraits pour qu’ils n’en fassent qu’un et qu’ainsi la vérité soit faite. Mais je ne m’estime pas satisfait pour autant car la tâche qui reste est encore grande. Je travaille maintenant sur ses héritiers tant dans sa vie d’Adepte que profane et il reste bien des mystères à résoudre mais j’avance bien. Ce deuxième travail s’intitulera « L’alchimiste de la République » .
Devant le domicile de l’Adepte, 89 boulevard Saint Michel, c’est non sans ironie que l’on trouve au dessus du porche de celui ci la plaque d’un orfèvre ! … Mais ceci n’est qu’un clin d’œil de l’Histoire !…
Fulcanelli et la restauration de Notre Dame de Paris
En complément de nos propres observations, Pierre Alexandre Nicolas soulèvera lors de sa conférence quelques points essentiels quant à la datation de la lecture faite par l’Adepte du porche central de la cathédrale. Ajoutons cependant un point tiré de nos archives : l’un des principaux acteurs de cette restauration n’était autre qu’Alphonse Victor Geoffroy Dechaume que nous avons eu loisir d »étudier pour avoir habité un temps sa maison et connu ses arrières petits enfants. En général il réalisait ses sculptures à partir de dessins fournis par Viollet le Duc. C’était un imagier comme il se plaisait à le dire. Sur le chantier de Notre Dame il a réalisé environ 103 statues sans compter de nombreux bas reliefs, plus les figures de la flèche qui sont bien de lui. C’était l’artisan principal de la façade et beaucoup ne connaissent de lui que le « beau Christ » ou « beau Dieu » en oubliant que c’est encore lui qui restaura ou recréa – c’est selon – le Saint Marcel décorant le trumeau du portail Sainte Anne. Nous avons par devers nous les comptes de ses travaux. Si Fulcanelli cite à trois reprise le musée de Cluny c’est d’abord et avant tout parce qu’il était en relation avec son fondateur à savoir Geoffroy Dechaume ! et nous savons aussi quelles relations occupaient ces deux hommes puisqu’il existe un très beau portrait de Geoffroy Dechaume en alchimiste …
« Nous devons à monsieur Jean-Pierre BOLLEN le fait d’avoir remarqué dans l’ouvrage «Le Mystère des Cathédrales » une note de Fulcanelli indiquant qu’il lui est impossible d’interpréter le cinquième médaillon de gauche et le onzième médaillon de gauche du portail central de Notre-Dame de Paris.
Ainsi Fulcanelli affirme : « Des douze médaillons ornant le rang inférieur du soubassement, dix retiendront notre attention ; deux sujets ont, en effet, souffert de mutilations trop profondes pour qu’il soit possible d’en rétablir le sens. Nous passerons donc, à regret, devant les restes informes du cinquième médaillon (côté gauche) et du onzième (côté droit)… »
(Le Mystère des Cathédrales, p. 88 & 89 ; Fulcanelli, Omium Littéraire, 1957)
Or Monsieur BOLLEN soulève le fait qu’en 1960, les deux médaillons étaient correctement visibles ! Il nous transmet également une photo prise à cette période. Une solution directe vis-à-vis du problème, qui nous est ici soulevé, est qu’il y a certainement eu une restauration des médaillons de la cathédrale entre l’époque où Fulcanelli étudiait la cathédrale de Paris et l’année 1960.
Cette observation est des plus intéressante car elle va nous permettre de situer la période où Fulcanelli a observé les médaillons dans l’état où il les décrit. Dans ce cadre, il convient de recenser les campagnes de restauration de la Cathédrale. Il faut aussi comprendre du point de vue historique où se place l’interprétation des sculptures des édifices religieux dans le domaine de l’Alchimie et saisir que l’étude de Fulcanelli n’est que le prolongement d’une tradition antérieure. Cette observation nous mènera dans la continuité d’une polémique déjà connue : La statue de Saint-Marcel au portail de droite de la Cathédrale. Enfin, tout ceci nous permettra de tirer quelques conclusions sur la personne propre de Fulcanelli. »
Pierre Alexandre Nicolas au colloque de Bourges, à la rencontre de l’Adepte
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