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de Golias aux Gouliards ou les origines perdues et retrouvées du Tarot

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Carmina Burana : les origines réelles du Tarot. Carmina Burana (latin : « Poèmes » ou « Chants de Beuern ») est le titre que le linguiste allemand Johann Andreas Schmeller a donné à un manuscrit découvert en 1803 dans l’abbaye de Benediktbeuern et dont la première édition date de 1847. Il s’agit de la compilation, partiellement notée en neumes et rédigée entre 1225 et 1250, de chants profanes et religieux composés en latin médiéval — avec certaines parties en moyen haut-allemand et en franco-provençal — majoritairement par les goliards, des ecclésiastiques défroqués ou des étudiants vagabonds. Le manuscrit comporte des chansons d’amour, des chansons à boire et à danser ainsi que des pièces religieuses. On a retrouvé dans ces manuscrits les plus anciennes représentations du tarot ce qui contredit formellement toutes les thèses avancées jusqu’à présent sur son origine et accrédite en revanche mon hypothèse d’un art de grimoire élaboré à l’ombre des monastères (voir mon livre : le code perdu du Tarot)

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Cabale Solaire, impressions d’Afrique etc…

Pour un pauvre O d’aphone éclos sur une ardoise

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Pourquoi consacrer une trilogie à Fulcanelli ?

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Le Verbe alchimique avec le Maître verrier Bruno Tosi

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de réputation internationale, le maître verrier, Bruno Tosi fera le déplacement spécial depuis l’étranger pour une conférence sur les secrets du bleu de Chartres et le secret des gemmes lors des journées alchimiques de Bourges le 9  et 10 Novembre 2014.

Le Verbe alchimique

La célèbre formule V.I.T.R.I.O.L. demande à l’apprenti de « visiter l’intérieur de la terre », puis de « travailler (la matière recueillie)» afin d’obtenir la »pierre occulte »
C’est bien cette démarche qu’effectue le Maître-Verrier, il puise au sein de la terre ses matériaux de base : cendre de racines, sable, plomb et divers autres minéraux, les travaille en les mélangeant, les cuisant et les recuisant, et il obtient cette matière précieuse pure et brillante, le verre ou cristal qui s’assimile à l’or.

« Seul le verre et l’or donnent une idée du prix de la Sagesse » nous dit le Livre de Job.

On ne saurait mieux exprimer les liens indissociables entre l’alchimie et la fabrication du verre, entre l’or et le cristal : sans le support du verre, ses matériaux et ses vaisseaux, pas d’alchimie ; sans processus alchimique, pas de verre ! Le cristal et la Pierre relèvent du même processus, sont de même nature, possèdent les mêmes propriétés et sont à la fois complémentaires et indissociables !

De même que les sons changent de nature à l’intérieur des mots, le verre (1) réalise des mutations de nature alchimique, dans sa fabrication, comme dans sa coloration et ses influences chromothérapeutiques sur l’homme lorsqu’il devient cristal ou vitrail.
L art du verre fait partie d’un corps de techniques dont la finalité est la transformation des matières. Cet héritage remonte à l’ancienne Egypte et son complément spirituel est l’alchimie. La matière brute (al kimia = terre noire) est l’image de l’âme qui doit être transformée par l’ esprit (al-chimie = chimie par l’esprit).
On a longtemps oublié de mesurer toute l’importance que prend le verre en alchimie. Or, le grand Fulcanelli lui-même affirme que l’alchimie est bien « l’art de faire le verre ».
Il s’agit bien sûr d’un matériau particulier possédant des propriétés spécifiques mettant en cause des agents, corps et substances chimiques, métalliques et minérales qui doivent être modifiés avant que d’être utiles à l’œuvre.
L’alchimie opérative du verre a bien pour finalité de transformer des matières aussi ternes, ordinaires et de peu de valeur que sont le sable, la cendre et le plomb en une substance brillante, exceptionnelle et précieuse : le cristal, partageant avec l’or toutes ces qualités
L’art du verre est aussi ancien que l’alchimie, les Egyptiens fabriquaient des yeux de verre qu’ils inséraient sur le visage des momies. Grâce au verre, le défunt gardait les yeux ouverts dans le monde de l’au-delà. L’alchimie ayant pour but d’atteindre la connaissance menant à la sagesse, mais aussi de fabriquer la « pierre » transmutant le plomb en or. L’art du verre, puis du vitrail est une des voies possibles.

VERRE, ARGENT et OR

De manière opérative, l’argent appliqué sur du verre blanc (c’est-à-dire transparent ou translucide non teinté) et cuit à 650° va pigmenter de jaune d’or son support. Ici, l’argent et le verre sont de couleur blanche, images de la sagesse. Après la cuisson à grand feu, apparait une couleur jaune d’or, symbole de gloire, de manifestation et de révélation.

De même, l’adjonction de poudre d’or lors de la fabrication du verre dans le creuset , teinte dans la masse le support blanc d’une couleur rouge/rose dense et franche .

Opérativement et symboliquement, les mutations sont les suivantes :
I) ARGENT (métal) = SAGESSE DIVINE, LUMIERE = BLANC = Terre, Lune
Appliqué sur support blanc,
Après cuisson, devient,
OR (couleur) = REVELATION, CONNAISSANCE = JAUNE = Soleil

2) OR (métal) = REVELATION, CONNAISSANCE = JAUNE = Soleil
Appliqué sur support blanc
Après cuisson, devient,
ROUGE (couleur) = AMOUR DIVIN, CHARITE, St ESPRIT = ROUGE = Feu, Mars

Tout s’articule donc autour de l’or de la connaissance, qu’il soit métal ou couleur, processus menant au Rouge et donc à l’amour. Encore faut-il faire bon usage de cet or !
« Sans amour, la connaissance n’est rien », nous avertit Saint Augustin.
L’innocence/ignorance de la Materia Primera (noire), passe par la sagesse (blanc), puis la révélation (jaune) menant enfin à l’amour (rouge). La transformation de la connaissance en amour permet la rédemption du mauvais or qui pervertit.

L’alchimie du verre ne s’arrête pas à la sortie du creuset, il continue de vivre au fil des temps.

Aussi étrange que cela puisse paraitre, bien que connu depuis la plus haute antiquité, le verre n’a pas fini de nous surprendre. De récents travaux ont démontré qu’il était liquide ! Il s’écoule très lentement et la preuve en a été donnée en examinant le profil des verres constituant les vitraux médiévaux de la cathédrale de Strasbourg : ces verres à l’épaisseur uniforme lorsqu’ils ont été mis en œuvre il y a 800 ans présentent un profil « en goutte d’eau », leur partie supérieure apparait amincie et leur partie supérieure épaissie ; sujets à l’attraction terrestre, ils ont lentement coulé.

Le verre n’est donc pas inerte, sa pigmentation non plus. On a constaté une migration de la couleur vers la source lumineuse, lune ou soleil. Un verre bleu uniforme teinté dans la masse d’épaisseur de 3mm présente, en coupe une section claire de 2mm et une section fortement pigmentée d’un millimètre. Il n’y a pas eu déperdition de couleur, mais déplacement des oxydes métalliques pigmentants.  à suivre dans sa grande conférence au Muséum d’Histoire de Bourges

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Journées alchimiques de Bourges : visite du Palais Jacques Coeur

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Dans le cadre des journées alchimiques de Bourges, Pascal Bouchet animera une visite du Palais Jacques Coeur le lunpascal-bouchetdi 10 Novembre à 10 heures. Pascal Bouchet donne des cours, formations et conférences en général à Aix-en-provence, Marseille, et Paris. Il est l’auteur de « Alchimie et voie intérieure ». Il saura donc mieux que quiconque vous faire découvrir ses dessous symboliques selon la langue des oiseaux.

Présentation du Palais Jacques Coeur : Né à Bourges vers 1400, Jacques Coeur connaît une ascension sociale fulgurante. Après avoir été nommé Grand Argentier de l’hôtel du roi et anobli, il entreprend la construction de sa demeure. Les travaux s’achèvent vers 1450.
Monument unique en France pour cette époque, le palais Jacques Coeur illustre bien la personnalité originale de son constructeur.

Cet édifice préfigure les hôtels particuliers de la Renaissance : un grand corps de logis est construit en prenant appui sur la muraille gallo-romaine. Des galeries de circulation délimitant une cour d’honneur relient ce bâtiment à la chapelle établie au-dessus du portail d’entrée.La façade donnant sur la rue et celle du corps de logis principal présentent un décor exceptionnel : l’emblématique royale associée à celle de Jacques Coeur y côtoie une multitude de personnages sculptés évoquant des thèmes religieux, les voyages de Jacques Coeur ou des scènes de la vie quotidienne.

L’intérieur témoigne d’un grand souci de confort et d’hygiène (étuves, latrines). Les salles de réception et les appartements privés sont équipés de cheminées dont certaines, richement décorées. Cet ensemble est relié par un système de circulation (escaliers en vis, couloirs de service, galeries) particulièrement fonctionnel.

Lors de sa visite Pascal Bouchet vous entretiendra du langage alchimique connu aussi sous le nom de langue des oiseaux ou langue des Gots selon l’expression de l’Adepte Fulcanelli. Ainsi les cuisines du Palais Jacques Coeur prennent un tout autre sens selon le décryptage qui peut en être fait.

cuisineCette photo illustre parfaitement l’axiome attribué à la voie brève en alchimie, celle là-même que les Philosophe appellent « Notre Voie » ou encore « la Voie notre ».

C’est l’axiome  :  « Une seule matière, un seul vaisseau, un seul fourneau ».

Ici la matière est représentée par l’homme qui tient le pilon et semble s’affairer à broyer la matière, le vaisseau par la femme qui nettoie l’écuelle et le fourneau par le personnage qui s’occupe de la cheminée.

La première fois que j’ai visité le palais Jacques Cœur, un guide de l’époque s’évertuait à trouver une explication rationnelle qui ne soit surtout pas alchimique à toutes les sculptures et images (parfois très déroutantes), ce qui donnait parfois lieu à des explications aberrantes, dont celle-ci (c’était pas mal trouvé) : « qu’à l’époque les gens étant souvent analphabètes, J-Cœur avait fait faire cette sculpture pour indiquer les cuisines au personnel » (car c’est bien connu, les analphabètes se perdent tout le temps !). Pourtant il suffit de se rappeler de l’axiome de la voie brève (une seule matière, un seul vaisseau, un seul fourneau), pour que, de suite, la lumière se fasse. D’ailleurs, si l’on regarde le haut de cette sculpture (sur la photos ci-contre), on voit un musicien (c’est peut être pour dire aux analphabètes que l’on joue de la musique dans les cuisines).

Il faut savoir que l’alchimie est traditionnellement représentée dans les arts graphiques et représentations imagées, par de la musique, soit des musiciens, soit des instruments.

Nous avons donc l’indication de l’axiome de la voie brève si chère aux Philosophes par le feu, et la classique signature musicale de notre Art alchimique.

Une petite précision à propos de la voie brève : il est coutume de dire que dans la voie brève, tout se résumerait à peu de choses en vérité, et pour ne pas dire à une seule chose. Oui dans la voie brève, une seule choses suffit ; alors pourquoi cet axiome semble-t-il indiquer trois choses (matière, vaisseau, fourneau) ? Parce qu’en fait notre matière contient une quintessence, ce qui fait dire que cette matière est aussi un vaisseau et comme cette quintessence est un feu, il est normal d’appeler cette matière un fourneau. Donc une seule matière, un seul vaisseau, un seul fourneau, c’est une seule chose symbolisée par le musicien qui semble faire corps ou ne faire qu’un avec son instrument.

A savoir aussi que le feu des alchimistes qualifié de feu secret, est très souvent représenté par un feu aqueux (liquide ou de la nature de l’eau) ou encore une eau ignée (eau de feu) qualifiée d’eau sèche. On comprend donc pourquoi notre matière qui contient ce feu est tantôt un vaisseau ou vase (représenté par l’écuelle que lave la femme), ce qui le lie indirectement à l’eau, et tantôt un fourneau (représenté par la cheminée dans laquelle le personnage active le feu). à suivre lors de la visite …

billeterie_colloqueCliquer sur l’image pour réserver vos places

Mystérieuse cabale phonétique

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Le lion vert de la place de Belfort à Paris (XIVème arrondissement)

Cet article qui trainait jadis sur l’un de nos sites (contrepoints.com) et que nous avions cru perdu perdus à jamais mais retrouvé par hasard …

Vous aimeriez pénétrer, dites-vous, les mystères qui nous entourent, comprendre le langage hermétique des vieux grimoires qui renferment, dit on, des secrets oubliés. Vous vous passionnez, assurez-vous, pour la recherche des connaissances traditionnelles qui fondent les sociétés
humaines, qui donnent les clés des religions et des sociétés initiatiques. Si vous avez déjà pu rentrer dans certaines de ces connaissances réservées, vous êtes sur la bonne voie et vous n’avez nul besoin de nous. Le simple rappel des paroles attribuées à Nicolas Valois, grand alchimiste normand dont on connaît peu précisément l’époque de l’existence, vous suffira :

«En perdant la pureté du coeur, on perd la Science

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