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Présence de Fulcanelli (1841 – 1923)

anna jacob Anna J. , la femme de l’Adepte et meilleure amie de l’épouse d’Edouard Branly, collègue de son mari. Elle lui donnera quatre fils dont l’un tombera au champ d’honneur lors de la Grande Guerre, ce qui affectera et assombrira l’humeur du Maître pour le restant de ses jours. Discrète, d’un naturel sociable et aimable, cette femme naturellement élégante, aura veillé avec patience et amour sur le Maître. Elle disparaitra avant lui.

C’est  en présence de  Jules Violle, alias Fulcanelli, que leur ami commun, Edouard Branly, procédera à sa première expérience de TSF !

Il y aurait beaucoup à dire sur l’amitié qui unissait ces deux hommes, seul regret aucun quai ni aucun monument à Paris ne porte le nom de l’Adepte : nous espérons qu’avec le temps et le fruit de nos recherches, que cette lacune sera comblée. En 1871, lors de l’insurrection de Paris, le futur Fulcanelli, participait à sa défense sous les ordres du célèbre architecte, Eugène Emmanuel Viollet le Duc, alors lieutenant colonel. C’est Marcelin Berthelot qui assurait alors la présidence du Comité Scientifique de la défense de Paris, auquel participait le jeune professeur qui venait tout juste de soutenir sa thèse à la Sorbonne.  Y participait également Edouard Branly qui avait lié amitié avec lui à l’Ecole normale supérieure et qui s’était tout comme lui intéressé aux recherches sur la température du Soleil. Ils poursuivirent cette amitié, notamment au travers de leurs épouses respectives qui nouèrent une riche correspondance. Amitié qui tourna aussi autour de nombreuses causeries sur le catholicisme menacé et la décadence des moeurs de l’époque (déjà !).

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Vulcain Solaire ou Vulcain Helie

Présence de Fulcanelli

quelques exemples de reproductions à propos de l’Adepte

d'Hélios à Vulcain
d’Hélios à Vulcain

Le quatrième cahier suivi des photos de l’Adepte va clore cette première partie de mon travail et je dois aussi souffler un peu. Pour qui sait lire, l’essentiel de la démonstration est là, il restait un dernier maillon à vérifier, celle de la présence de Vulcain après avoir abondamment glosé sur ses différents travaux sur la lumière. C’est chose faite !  Ensuite, je devrais aborder la partie artistique et littéraire (celle-là même ou le professeur Volcan est interpellé), je dois donc à cet égard vérifier encore quelques points mais ce sera chose faite sous peu car ce diable d’homme était un hyper actif ! .. Je remercie au passage Mme Geneviève Dubois qui a publié la photo du fils de Fulcanelli sans savoir qu’il s’agissait de lui et  j’ai pour elle de biens meilleurs clichés à sa disposition si elle le souhaite !

Entretemps, je finis le deuxième cahier relatif au Finis Gloriae Mundi afin d’en donner la pleine et totale signification et je m’interroge encore sur le peu de clairvoyance de mes contemporains qui n’ont rien compris à ce dossier, sans doute une vérité trop claire pour leurs esprits embrouillés par toutes sortes préjugés. Au final et cela aurait certainement plu au Maitre, je n’en doute pas, tout est question d’optique et tant que l’on a pas pris la bonne distance ni le bon réglage il est impossible d’y voir quoi que ce soit.

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Fulcanelli : Mystère des cathédrales plus médaille de commémoration

La médaille est prête et nous vous en communiquons les premières photos. Offre couplée avec la réédition du Mystère des Cathédrales dans la version originale. Tirage limité pour l’un et l’autre. Ne reste que deux médailles. Médaille bronze, 65 mm de diamètre, deux faces.  Création exclusive ARL avec un orfèvre franc-comtois.

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Le Mystère des cathédrales : Vierge noire et cierges verts

Fuciergesvertslcanelli fait référence à une fête pratiquée à Marseille et qui a lieu chaque année le 12 février  lors de la chandeleur, cette fête est une véritable institution cultuelle dans l’antique ville phocéenne et fait également référence à une antique fête pratiquée en Bourgogne sur les bords de la Seine non loin des sources.

Attestée depuis le Moyen Âge, La chandeleur remonte donc à cette période, quand le pape Célestin III crée la confrérie de Notre Dame de Confession par une Bulle le 13 juillet 1195.

Cette fête correspond à celle de « la purification de la vierge » le rituel lustral qui purifiait la mère 7 jours après la naissance d’un garçon et à la présentation du premier né au temple. Depuis Moïse, il était obligation de racheter tout premier né à Dieu en versant 5 sicles d’argent aux prêtres du temple, et en remettant un agneau, deux colombes pour les moins fortunés, 40 jours après la naissance.

La collusion de ces deux évènements a donné la Chandeleur, litteralement, la fête des chandelles. Il y est coutume de bénir des cierges verts, le cierge représentant la lumière du Christ sur le monde, et la couleur confirme le privilège accordé à Marie d’enfanter sans perdre sa virginité.

A Marseille, La fête lie le Port et l’Abbaye Saint Victor, consacrée à Marie depuis le VIIe siècle. La tradition fait remonter cette célébration à Marseille à l’an Mil sous l’influence de l’abbé bénédictin Isarn.

Selon la légende une barque amena les saintes Maries sur les Côtes de Provence. Dans son ouvrage sur l’Histoire de la Ville de Marseille, Ruffi en 1696 fait débarquer Lazare à Marseille. Il est accompagné de Marthe, Marie-Madeleine et ses Soeurs Jacobé et Salomé, Marcelle leur servante, Maximin, Sidoine (ou Celidoine), Joseph d’Arimathie et d’autres disciples de Jésus Christ bannis pour avoir prêcher la résurrection du sauveur de ce Monde.

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Le Mystère des cathédrales : la dormition de la vierge

Le chapitre VI du « Mystère des cathédrales s’attarde sur le portail dit « de la Vierge » et attire notre attention sur les 7 cercles qui sont les symboles des sept métaux planétaires. Nous aurons l’occasion d’y revenir mais assurons nous dans un premier temps du contexte général (qui fait référence une fois de plus à son maitre d’oeuvre – l’imagier A.V Geoffroy Dechaume – déjà évoqué dans nos précédents articles).

PARIS Notre Dame cathedralLe Portail de la Vierge est le portail de la façade occidentale situé à gauche. Il a été installé dans les années 1210-1220, donc après le portail Sainte-Anne, mais le portail du Jugement Dernier lui est légèrement postérieur.

Il retrace, selon la tradition de l’Eglise, la mort de Marie, sa montée au Paradis et son couronnement en tant que reine du Ciel. Juste au-dessus des deux portes, sur le linteau* inférieur, trois prophètes à gauche, trois rois de l’Ancien Testament à droite, tiennent des phylactères indiquant que la promesse de Dieu a été accomplie : Jésus est venu sauver l’humanité. Juste au-dessus, sur le linteau supérieur, Marie repose sur son lit de mort entourée par Jésus et par les douze Apôtres. Deux anges placés à la tête et aux pieds de Marie soulèvent son linceul et l’emportent au Paradis.

Au centre du tympan, nous retrouvons Marie, au Paradis, assise sur le même trône que Jésus. Elle est alors couronnée par un ange tandis que Jésus la bénit et lui donne le sceptre. Elle est ainsi devenue reine du Ciel, Regina Cæli, devant toute la Cour céleste composée d’anges, de patriarches, de rois et de prophètes installés dans les quatre voussures* successives.

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Le Feu du soleil ou le matin des magiciens

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Hommage au réalisme fantastique et son inventeur Jacques Bergier

En arrière plan, la « Z » Machine; Il s’agit d’un générateur de rayon X qui réalise le vieux rêve de nos alchimistes. La Z machine ouvre de fantastiques perspectives dans l’étude de la fusion nucléaire (et non de la fission nucléaire) en créant des températures de plusieurs milliards de degrés nécessaires à la fusion d’éléments atomiques présents en quantité sur terre.

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Le Feu du soleil, un entretien héliotropique (1)

canseliet1982_ipgLe feu du Soleil, entretien entre Eugène Canseliet et Robert Amadou (1978)

« Il s’agit ici d’un entretien réel avec un alchimiste praticien sur une alchimie véritable. La ligne du dialogue, assez ondulée, parfois rebroussée, et l’enchaînement, souvent libre, des questions, des réponses et des répliques n’ont pas été modifiés. C’était le seul moyen d’insinuer le visage de l’artiste ainsi que celui de son maître Fulcanelli, et la nature d’un Art, énigmatiques celui-ci par définition et ceux là par construction, dont il semble que tant ne fut jamais dit si simplement « 

Robert Amadou

Cet entretien qui fait par ailleurs référence au travers de son titre même aux plus hauts travaux du Maître donne quelques clés bien que tout au long de celui-ci et selon l’expression de « rebroussée » employé par l’interviewer, Eugène Canseliet se montre au final fuyant dès que les questions se font plus précises pour au final brouiller les pistes après plusieurs contradictions.

Nous livrons aux lecteurs de nos cahiers une compilation des principaux passages relatifs à l’identité de Fulcanelli.  Nous avions bien connu Robert Amadou et avions d’ailleurs échangé une correspondance peu avant sa disparition. Une grande figure de la Tradition ! JK

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