sous presse … il est urgent de commander pour être livré dans les temps (disponibilité au 06/03/2016)
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En complément de nos propres observations, Pierre Alexandre Nicolas soulèvera lors de sa conférence quelques points essentiels quant à la datation de la lecture faite par l’Adepte du porche central de la cathédrale. Ajoutons cependant un point tiré de nos archives : l’un des principaux acteurs de cette restauration n’était autre qu’Alphonse Victor Geoffroy Dechaume que nous avons eu loisir d »étudier pour avoir habité un temps sa maison et connu ses arrières petits enfants. En général il réalisait ses sculptures à partir de dessins fournis par Viollet le Duc. C’était un imagier comme il se plaisait à le dire. Sur le chantier de Notre Dame il a réalisé environ 103 statues sans compter de nombreux bas reliefs, plus les figures de la flèche qui sont bien de lui. C’était l’artisan principal de la façade et beaucoup ne connaissent de lui que le « beau Christ » ou « beau Dieu » en oubliant que c’est encore lui qui restaura ou recréa – c’est selon – le Saint Marcel décorant le trumeau du portail Sainte Anne. Nous avons par devers nous les comptes de ses travaux. Si Fulcanelli cite à trois reprise le musée de Cluny c’est d’abord et avant tout parce qu’il était en relation avec son fondateur à savoir Geoffroy Dechaume ! et nous savons aussi quelles relations occupaient ces deux hommes puisqu’il existe un très beau portrait de Geoffroy Dechaume en alchimiste …
« Nous devons à monsieur Jean-Pierre BOLLEN le fait d’avoir remarqué dans l’ouvrage «Le Mystère des Cathédrales » une note de Fulcanelli indiquant qu’il lui est impossible d’interpréter le cinquième médaillon de gauche et le onzième médaillon de gauche du portail central de Notre-Dame de Paris.
Ainsi Fulcanelli affirme : « Des douze médaillons ornant le rang inférieur du soubassement, dix retiendront notre attention ; deux sujets ont, en effet, souffert de mutilations trop profondes pour qu’il soit possible d’en rétablir le sens. Nous passerons donc, à regret, devant les restes informes du cinquième médaillon (côté gauche) et du onzième (côté droit)… »
(Le Mystère des Cathédrales, p. 88 & 89 ; Fulcanelli, Omium Littéraire, 1957)
Or Monsieur BOLLEN soulève le fait qu’en 1960, les deux médaillons étaient correctement visibles ! Il nous transmet également une photo prise à cette période. Une solution directe vis-à-vis du problème, qui nous est ici soulevé, est qu’il y a certainement eu une restauration des médaillons de la cathédrale entre l’époque où Fulcanelli étudiait la cathédrale de Paris et l’année 1960.
Cette observation est des plus intéressante car elle va nous permettre de situer la période où Fulcanelli a observé les médaillons dans l’état où il les décrit. Dans ce cadre, il convient de recenser les campagnes de restauration de la Cathédrale. Il faut aussi comprendre du point de vue historique où se place l’interprétation des sculptures des édifices religieux dans le domaine de l’Alchimie et saisir que l’étude de Fulcanelli n’est que le prolongement d’une tradition antérieure. Cette observation nous mènera dans la continuité d’une polémique déjà connue : La statue de Saint-Marcel au portail de droite de la Cathédrale. Enfin, tout ceci nous permettra de tirer quelques conclusions sur la personne propre de Fulcanelli. »
Pierre Alexandre Nicolas au colloque de Bourges, à la rencontre de l’Adepte
On retrouve ici l’hippocampe dont personne ne pouvait fournir d’explication avant mon intervention auprès du grand archiviste de la Ville de PARIS et un grand merci au maire de Paris, M. Bertrand Delanoë pour son ouverture d’esprit. Ci dessus l’un des blasons de l’Adepte associé la Science et la Jeunesse comme il se doit.
Les blasons de l’Adepte ne figurent dans aucun inventaire sauf un que nous avons retrouvé dans nos archives et qui figure dans le cahier no 5. Ils sont traités sous le terme d’écoinçons et voici la description qu’en donne son auteur sous le titre de « La Nature éducatrice et inspiratrice », deux fresques dominent les trois blasons : 1) les exercices physiques ou exercices intellectuels symbolisant les sciences naturelles (sic !) et « La conférence en plein air) , ici dans l’illustration. Pour les trois blasons en revanche le silence est d’or !… Il semblerait qu’une consigne fut donnée et qu’elle a été respectée jusqu’à ce que je brise ce silence d’un siècle pour que la vérité se mette en marche.
L’adepte a fait figurer ses blasons dans l’une des galeries de l’Hôtel de Ville de Paris à l’occasion de sa reconstruction. Il n’est pas question ici de gloser sur le fait de savoir si ces blasons correspondent bien à lui car c’est un fait indéniable , d’autant plus que l’un des blasons signe son nom : Louis Jules Gabriel Violle (Viollus à savoir la fleur de violette). Le principal écu représentant l’hippocampe (le même qui termine et clôt le Mystère des cathédrales, est au centre et figure l’ensemble de ses travaux en tant que scientifique surnommé à justre titre le « MAITRE ETALON ». La question est plutôt de savoir comment ces blasons (qui font quand même plus de 3 mètres de long sur au moins 2 mètres de large) ont pu être ainsi insérés dans ces nouveaux décors. Pour ma part j’en été là, lorsque j’ai pu enfin en consultant mes archives trouver l’explication. Mais celle-ci loin de m’apaiser n’a fait que me lancer dans de nouvelles et troublantes révélations !
Avant toutes choses il convient donc de voir qui est l’homme par qui ces blasons sont arrivés ainsi jusqu’à nous aujourd’hui ! Tous ces hommes ont croisé son chmin à un moment ou un autre :
Théodore Ballu (1817-1885) et le groupe des bâtisseurs visionnaires : Edmond Duthoit (la demeure Abadia), Victor Geoffroy de Chaume (restauration du porche de Notre Dame de Paris), Eugène Viollet le Duc, Théodore Ballu (reconstruction de l’Hôtel de ville de Paris)
Admis à l’école des Beaux-Arts en 1835, il est élève de Lebas. Grand prix de Rome en 1840. Sans avoir été architecte diocésain, il est nommé le 6 juillet 1874, inspecteur général des édifices diocésains en remplacement de Viollet-le-Duc démissionnaire.
Devenu inspecteur général des travaux de la ville de Paris, il a en charge les édifices du culte. Il s’est spécialisé dans les constructions religieuses à partir de 1850, date à laquelle il fut adjoint à Gau sur le chantier de Sainte-Clotilde dont il fut l’architecte en chef à la mort de ce dernier. De 1858 à 1863, il édifia la tour de Saint-Germain l’Auxerrois. En 1860, il fut nommé architecte en chef des travaux de la ville de Paris pour les édifices consacrés au culte : à ce titre, il édifia la Trinité, le temple de la rue d’Astorg, Saint-Ambroise et Saint-Joseph. Il construisit également l’église paroissiale d’Argenteuil. Il a aussi dirigé les travaux de restauration de la tour Saint-Jacques.
Ami d’Abadie avec lequel il entretint des relations amicales, il suivit curieusement une fin de carrière assez parallèle à la sienne ; vainqueur du concours de l’Hôtel de Ville en 1873, il entra à l’Institut en 1874, de la même manière qu’Abadie remporta le concours du Sacré-Cœur en 1874 et fut élu à l’Institut en 1875.
Il fut nommé membre temporaire du conseil des bâtiments civils en 1874. Mais c’en tant qu’architecte de la reconstruction de l’Hôtel de ville de Paris suite à son incendie lors de la Commune qu’il est surtout connu. En effet c’est en 1874, que Théodore Ballu va remplacer Viollet-le-Duc comme inspecteur général du service des édifices diocésains. Appelé deux fois au conseil général des bâtiments civils, membre du conseil d’architecture et de la commission des beaux-arts de la ville de Paris, membre honoraire de l’Académie des beaux-arts de Vienne et de l’Institut royal des architectes britanniques, Théodore Ballu pouvait déjà s’enorgueillir de sa carrière d’architecte, belle entre toutes lorsque le concours ouvert en 1872 pour la reconstruction de l’hôtel de ville de Paris le fit, à l’âge de cinquante-cinq ans, tenter de nouveaux efforts et mériter de nouveaux honneurs. Sorti vainqueur de ce concours célèbre, pour lequel il s’était associé Edouard Deperthes, qui fut pendant treize ans son collaborateur et qui termina, après la mort de Ballu, les aménagements intérieurs suivant les données du projet primitif, Théodore Ballu passa les dernières années de sa vie dans un labeur incessant qui mina sa santé et épuisa ses forces au fur et à mesure que, recréant l’oeuvre de Boccador (Dominique de Cortone) et l’amplifiant comme autrefois Lesueur, pour la mettre en harmonie avec les exigences du programme d’un palais municipal moderne, il donnait à là ville de Paris un de ses plus beaux édifices et assurait à sa mémoire une place spéciale dans l’histoire de l’art. Promu commandeur de la Légion d’honneur le 14 juillet. 1882, lors de l’inauguration un peu hâtive de cet édifice commencé moins de dix ans auparavant et dans lequel il y aura lieu d’étudier, à l’article Hôtel de Ville, les heureuses dispositions et de remarquables problèmes de construction résolus.
On constate tout de suite quelques particularités intéressantes : il remplace Viollet le Duc et c’est donc bien avec lui que l’Adepte fut en rapport et non Viollet le duc comme cela a été dit à tort ici et là par ceux qui mélangent les dates, tout comme l’Adepte, il est également membre de l’Institut, de plus et fait remarquable qui ne pouvait qu’amener les deux hommes sur le même terrain : il s’occupe des édifices consacrés au culte !.. donc de tout ce qui pouvait intéresser Fulcanelli mais il reste encore la pièce maitresse qui a fait que ces deux hommes se rencontrent, car ils avaient encore en commun un sujet d’importance sur lequel l’adepte et savant était le seul en France à pouvoir le conseiller. C’est ce que nous allons voir … l’essentiel étant réservé aux lecteurs de livres.
On se souvient des nombreuses déclarations de son élève Eugène CANSELIET, faisant référence à son maître sur ses difficiles travaux, sa crainte de perturber les ondes célestes et son indéfectible présence aux congrès des électriciens. Inutile de dire que ces éléments mettent un terme définitif aux différentes élucubrations qui ont fait l’objet jusqu’ici de publications dont la médiocrité n’a d’égale que l’imagination fantasque de leurs auteurs d’avantage préoccupés de bâtir un roman à sensation plutôt que s’atteler aux âpres contraintes de la recherche historique. JK (à suivre …)
Fulcanelli fait référence à une fête pratiquée à Marseille et qui a lieu chaque année le 12 février lors de la chandeleur, cette fête est une véritable institution cultuelle dans l’antique ville phocéenne et fait également référence à une antique fête pratiquée en Bourgogne sur les bords de la Seine non loin des sources.
Attestée depuis le Moyen Âge, La chandeleur remonte donc à cette période, quand le pape Célestin III crée la confrérie de Notre Dame de Confession par une Bulle le 13 juillet 1195.
Cette fête correspond à celle de « la purification de la vierge » le rituel lustral qui purifiait la mère 7 jours après la naissance d’un garçon et à la présentation du premier né au temple. Depuis Moïse, il était obligation de racheter tout premier né à Dieu en versant 5 sicles d’argent aux prêtres du temple, et en remettant un agneau, deux colombes pour les moins fortunés, 40 jours après la naissance.
La collusion de ces deux évènements a donné la Chandeleur, litteralement, la fête des chandelles. Il y est coutume de bénir des cierges verts, le cierge représentant la lumière du Christ sur le monde, et la couleur confirme le privilège accordé à Marie d’enfanter sans perdre sa virginité.
A Marseille, La fête lie le Port et l’Abbaye Saint Victor, consacrée à Marie depuis le VIIe siècle. La tradition fait remonter cette célébration à Marseille à l’an Mil sous l’influence de l’abbé bénédictin Isarn.
Selon la légende une barque amena les saintes Maries sur les Côtes de Provence. Dans son ouvrage sur l’Histoire de la Ville de Marseille, Ruffi en 1696 fait débarquer Lazare à Marseille. Il est accompagné de Marthe, Marie-Madeleine et ses Soeurs Jacobé et Salomé, Marcelle leur servante, Maximin, Sidoine (ou Celidoine), Joseph d’Arimathie et d’autres disciples de Jésus Christ bannis pour avoir prêcher la résurrection du sauveur de ce Monde.
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Le chapitre VI du « Mystère des cathédrales s’attarde sur le portail dit « de la Vierge » et attire notre attention sur les 7 cercles qui sont les symboles des sept métaux planétaires. Nous aurons l’occasion d’y revenir mais assurons nous dans un premier temps du contexte général (qui fait référence une fois de plus à son maitre d’oeuvre – l’imagier A.V Geoffroy Dechaume – déjà évoqué dans nos précédents articles).
Le Portail de la Vierge est le portail de la façade occidentale situé à gauche. Il a été installé dans les années 1210-1220, donc après le portail Sainte-Anne, mais le portail du Jugement Dernier lui est légèrement postérieur.
Il retrace, selon la tradition de l’Eglise, la mort de Marie, sa montée au Paradis et son couronnement en tant que reine du Ciel. Juste au-dessus des deux portes, sur le linteau* inférieur, trois prophètes à gauche, trois rois de l’Ancien Testament à droite, tiennent des phylactères indiquant que la promesse de Dieu a été accomplie : Jésus est venu sauver l’humanité. Juste au-dessus, sur le linteau supérieur, Marie repose sur son lit de mort entourée par Jésus et par les douze Apôtres. Deux anges placés à la tête et aux pieds de Marie soulèvent son linceul et l’emportent au Paradis.
Au centre du tympan, nous retrouvons Marie, au Paradis, assise sur le même trône que Jésus. Elle est alors couronnée par un ange tandis que Jésus la bénit et lui donne le sceptre. Elle est ainsi devenue reine du Ciel, Regina Cæli, devant toute la Cour céleste composée d’anges, de patriarches, de rois et de prophètes installés dans les quatre voussures* successives.
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« Et si l’Art doit quelque reconnaissance aux éminents architectes Toussaint, Geoffroy Dechaume, Boeswillwald, Viollet-le-Duc et Lassus qui restaurèrent la basilique, odieusement profanée par l’Ecole ... » Fulcanelli, page 54, in Le Mystère des cathédrales
Il est difficile d’évoquer le chef d’oeuvre littéraire du Maître sans évoquer les artistes qui contribuèrent à la restauration de la cathédrale de Paris, à savoir Lassus, Viollet-le-Duc, AV GeoffroyDechaume, Boeswillwald etc … Difficile ! d’autant plus que l’auteur du Mystère des Cathédrales leur rend hommage en préambule de son livre sans oublier de les citer en bonne place, ce qui implique pour cette époque une bonne connaissance des chantiers en cour ou achevés. Nous nous attacherons en particulier à l’un d’entre eux, A.V. Geoffroy Dechaume en raison du rôle immense qu’il a joué en tant que fondateur du musée des monuments français (l’ancêtre du palais Chaillot) et sa participation aux diverses commissions archéologiques. Il se trouve que nous avons eu également le privilège d’occuper son logis à Valmondois (67 Grande rue) et d’avoir bien connu son arrière petite fille, Elisabeth Dechaume. A noter et ce n’est pas un hasard la mention par Fulcanelli de Saint Germain l’Auxerrois dont l’histoire est intimement liée à celle des Rois de France et à certain hôtel particulier rue Montaigne.
Lire la suite Adolphe Victor Geoffroy-Dechaume, Lassus, Viollet-le-Duc etc…
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