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Charles Imbert au colloque de Bourges

Le septenaire en alchimie

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Membre du bureau de IANDS-France (Internation Association for Near Death Studies) depuis plus de quinze ans, Charles Imbert est passionné par les Lois occultes et l’Histoire de l’Esotérisme. Dans un Article des Cahiers de IANDS (Juillet 2001) “En quête de l’autre monde”, il appelle à une cartographie du monde invisible. Cette recherche sur l’organisation et la philosophie interne du monde caché a été marquée plus récemment par un article sur l’Elusivité, paru dans le Bulletin Métapsychique n°13 (décembre 2012), à propos des limites des domaines d’investigations dans le paranormal.

Tarologue travaillant sur le Destin et les médiumnités en compagnie de Robert Mazlo de 2000 à 2003, il étudie le Tarot de Marseille dans la lignée des travaux de Gérard Van Rijnberk, de manière à saisir son exhaustivité première. L’ouvrage qui en résulte, “Les sources du Tarot” (Dervy, 2007) met en évidence, pour plus de la moitié des arcanes majeurs, une filiation des représentations du culte antique des mystères de Mithra, de même que la présentation de nombreux symboles maçonniques. Y figure également la première présentation en français des travaux de David Ulansey sur le symbolisme astrologique problématique de ce culte. L’ouvrage qui suit ensuite, “Les sources souterraines de la Franc-Maçonnerie” (Tredaniel-Vega, 2009) approfondit cette question et met en évidence pour la première fois une liste d’une vingtaine de similitudes fortes entre l’initiation antique et la franc-maçonnerie moderne, de même qu’un possible fil rouge initiatique à travers plus de 1000 ans histoire occidentale.

Continuant d’enquêter sur la source de l’initiation par la lumière et les sept premiers nombres, il établit l’identité entre les sept premier degrés du REAA et les sept degrés de l’initiation mithraïste, poussant le nombre similitudes fortes à plus de quarante (manuscrit à paraître fin Mars 2014 aux Editions La Pierre Philosophale). Il travaille actuellement sur les mythes d’éveil en douze épreuves (Ulysse, Heracles, Gilgamesh et leurs zodiaques à clés), et sur le Jugement des Morts dans ses transversalités et symboles.
Géobiologue formé par Alain de Luzan, il se préoccupe également de géométrie sacrée et des lois et mécanismes occultes mis en œuvre dans les lieux et réseaux d’implantations humaines.


metauxLe symbolisme alchimique des métaux repose sur leur correspondance avec les planètes de l’astrologie antique. Si l’alchimie est née avec les forgerons de la Mer Noire, comme le prétend Mircéa Eliade, et plus probablement avec les premiers fondeurs en Mésopotamie, il n’est pas étonnant de retrouver un symbolisme des métaux accordé avec le nombre sept.

Dans l’antiquité, la compréhension du septenaire était considérée comme la Science des Sciences (terme souvent repris pour désigner l’astrologie, la philosophie, l’alchimie, etc.). Si tout n’était pas douze, alors tout était sept : couleurs, voyelles, musique, jours de la semaines, etc. Cette compréhension bien oubliée est pourtant une des Lois de base, avec la Loi de douze et la Loi de Trois (Trinité), qui furent présentées à nouveau par Gurdjieff. L’exposition de l’articulation de ces Lois permet la compréhension de l’ordre particulier du septenaire.

La correspondance des sept métaux dépasse le symbolisme pour présenter certains faits, comme le l’ordre des numéros atomiques (inconnus dans l’antiquité), qui démontrent qu’un ordre sous-jacent anime les métaux du septenaire. Or, qui dit ordre dit vie. Il y a lieu de retrouver l’expression du divin dans les ordres des métaux et leurs correspondances.

An artist’s rendering of the most distant quasar

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Le Mystère des cathédrales : Vierge noire et cierges verts

Fuciergesvertslcanelli fait référence à une fête pratiquée à Marseille et qui a lieu chaque année le 12 février  lors de la chandeleur, cette fête est une véritable institution cultuelle dans l’antique ville phocéenne et fait également référence à une antique fête pratiquée en Bourgogne sur les bords de la Seine non loin des sources.

Attestée depuis le Moyen Âge, La chandeleur remonte donc à cette période, quand le pape Célestin III crée la confrérie de Notre Dame de Confession par une Bulle le 13 juillet 1195.

Cette fête correspond à celle de « la purification de la vierge » le rituel lustral qui purifiait la mère 7 jours après la naissance d’un garçon et à la présentation du premier né au temple. Depuis Moïse, il était obligation de racheter tout premier né à Dieu en versant 5 sicles d’argent aux prêtres du temple, et en remettant un agneau, deux colombes pour les moins fortunés, 40 jours après la naissance.

La collusion de ces deux évènements a donné la Chandeleur, litteralement, la fête des chandelles. Il y est coutume de bénir des cierges verts, le cierge représentant la lumière du Christ sur le monde, et la couleur confirme le privilège accordé à Marie d’enfanter sans perdre sa virginité.

A Marseille, La fête lie le Port et l’Abbaye Saint Victor, consacrée à Marie depuis le VIIe siècle. La tradition fait remonter cette célébration à Marseille à l’an Mil sous l’influence de l’abbé bénédictin Isarn.

Selon la légende une barque amena les saintes Maries sur les Côtes de Provence. Dans son ouvrage sur l’Histoire de la Ville de Marseille, Ruffi en 1696 fait débarquer Lazare à Marseille. Il est accompagné de Marthe, Marie-Madeleine et ses Soeurs Jacobé et Salomé, Marcelle leur servante, Maximin, Sidoine (ou Celidoine), Joseph d’Arimathie et d’autres disciples de Jésus Christ bannis pour avoir prêcher la résurrection du sauveur de ce Monde.

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Le Mystère des cathédrales : la dormition de la vierge

Le chapitre VI du « Mystère des cathédrales s’attarde sur le portail dit « de la Vierge » et attire notre attention sur les 7 cercles qui sont les symboles des sept métaux planétaires. Nous aurons l’occasion d’y revenir mais assurons nous dans un premier temps du contexte général (qui fait référence une fois de plus à son maitre d’oeuvre – l’imagier A.V Geoffroy Dechaume – déjà évoqué dans nos précédents articles).

PARIS Notre Dame cathedralLe Portail de la Vierge est le portail de la façade occidentale situé à gauche. Il a été installé dans les années 1210-1220, donc après le portail Sainte-Anne, mais le portail du Jugement Dernier lui est légèrement postérieur.

Il retrace, selon la tradition de l’Eglise, la mort de Marie, sa montée au Paradis et son couronnement en tant que reine du Ciel. Juste au-dessus des deux portes, sur le linteau* inférieur, trois prophètes à gauche, trois rois de l’Ancien Testament à droite, tiennent des phylactères indiquant que la promesse de Dieu a été accomplie : Jésus est venu sauver l’humanité. Juste au-dessus, sur le linteau supérieur, Marie repose sur son lit de mort entourée par Jésus et par les douze Apôtres. Deux anges placés à la tête et aux pieds de Marie soulèvent son linceul et l’emportent au Paradis.

Au centre du tympan, nous retrouvons Marie, au Paradis, assise sur le même trône que Jésus. Elle est alors couronnée par un ange tandis que Jésus la bénit et lui donne le sceptre. Elle est ainsi devenue reine du Ciel, Regina Cæli, devant toute la Cour céleste composée d’anges, de patriarches, de rois et de prophètes installés dans les quatre voussures* successives.

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