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L’anneau d’Helias, du chevalier au cygne à la Toyson d’Or (2)

Aultre n’aray

Nous commençons à mesurer l’importance des secrets sur lesquels veillaient les édiles de Bruges e dont le duc Philippe de Bourgogne n’ignorait rie] quand il choisit cette ville pour y créer le plus fameux de tous les ordres de chevalerie, celui de la Toison d’or.

La proclamation par le roi d’armes en eut lieu le 10 janvier 1430 au cours d’un pas d’armes dans L cour des Princes. Suivit l’appel des vingt-trois «gentil hommes de nom et d’armes et sans reproche, nés et procréés en légal mariage » à qui le souverain allai passer au cou le collier à l’emblème de la peau de bélier. Or sous cette précieuse toison se cachait bien mal l’aîné des enfants d’Oriant car la chaîne en or massif des nouveaux chevaliers ne fut pas seulement décrit aussitôt comme un lacs d’amour mais leurs porteurs ne pouvaient un seul instant s’en départir, sous peine d’une messe à quatre sous. En outre, leur manteau écarlate était brodé de l’énigmatique devise AULTRE NARAY, sur le sens de laquelle nombre d’historiens se sont penchés en multipliant les hypothèses, mais sans remarquer que c’étaient là très simplement, les paroles du roi Oriant à la fée Béatrix, au vers 131 de la geste du Chevalier au cygne !

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L’anneau d’Helias, du chevalier au cygne à la Toyson d’Or (1)

lohengrinDans cette étude, nous abordons les secrets de la transmission du Graal au travers de la légende de l’anneau, allant des Rois Mérovingiens dépositaires d’une tradition sacrée , à la légende du chevalier au cygne suivi de sa reprise par le grand Wagner et plus tard Tolkien qui en saisira toute la portée cosmique avant d’être mis à l’écran puis popularisé sous le titre de « Lord of the Ring »

L’anneau d’Hélias

Dans sa nacelle tirée par son frère oiseau, le chevalier au cygne aborde un jour au palais de Charles le Grand (Charlemagne).

L’empereur étant à la pêche avec son conseiller Nivelon, le voit arriver dans son étrange équipage. Il porte car il ignore la langue romane, un message au cou demandant du service au monarque. Celui-ci, admirant sa prestance, lui offre généreusement la main de sa soeur, avant qu’ils ne partent guerroyer contre les Saxons. Là-bas, ils apprennent la mort, l’un de sa soeur, l’autre de sa femme. Cependant la guerre s’éternise et le vieux duc de Clèves qui les accompagne prie Hélias d’aller saluer sa fille Béatrix au château de Nimègue, à charge pour lui s’il juge le séjour agréable et le prolonge plus de trois jours, de remettre à la belle une missive cache­tée de son sceau.

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