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La femme solaire : celtique et nordique

odyssefemmenordiquecahier spécial, offert avec les deux volumes

Sommaire du livre (extrait) :

L’Irlande au commencement, Dana grande déesse des celtes, exploits de Cûchulainn, les Tuatha Dé Danann, l’Ile Blanche, statut juridique de la femme irlandaise, les prêtresses, la reine Guenièvre, Viviane, Mélusine, la ville engloutie d’Ys et le mythe de l’origine, Kalevala, la navigation de Bran, les dames du lac, les fées et sorcières, l’île d’Avallon, le rêve d’Oenghus et la légende du cygne.

Sommaire de la seconde partie :

 les « gestes » connues, statut des sociétés vikings, Freyr et Freyja, la forêt sainte, Loki, les Edda, le géant Ymir, Ygdrasil, Sleipnir le cheval magique d’Oddin, les Ases, la mort de Baldr, la Grande Déesse, les Walkyries, la Valhalla, Skadi, le loup Fenrir, le serpent de Midgard

Les peuples de Dana

Les peuplades celtiques étaient les héritières de sociétés qui n’étaient pas de type androcratique. La connaissance du droit celtique, ainsi que les légendes, nous donne à comprendre le rôle de tout premier plan que jouait la femme dans la société pré-druidique. Même si les Celtes historiques rêvaient leur histoire plus qu’ils ne la vivaient et si, dans la réalité quotidienne, le statut de la femme n’était pas équivalent à celui des légendes, celles-ci nous évoquent un passé plus lointain qui a précédé l’arrivée des indo-européens : les légendaires Fir Bolg, les Tuatha Dé Danaan venus des Iles du Nord, et avant cela, la venue d’un certain Partholon à l’époque mésolithique lors de la fonte des glaces (- 9.000 ?)

Le célèbre tumulus de New Grange, en Irlande, qui date d’environ -3.350, serait une construction des Fir Bolg ou des Tuatha Dé Danaan. C’est le plus connu des tertres, les sidh, demeures des ancêtres et des héros divinisés. Il se compose d’un couloir souterrain menant à une chambre du soleil, illuminée par le soleil levant au solstice d’hiver. Un texte du 9ème siècle, la Courtise d’Etain, raconte la naissance d’Oengus dans ce tertre qui était la résidence d’Elcmar, frère du Dagda, et de son épouse Boand, un aspect de la Grande Déesse. Dagda voulait s’unir à sa belle soeur, et envoya donc Elcmar chez un parent pour s’en débarrasser pendant les neuf mois de la gestation. Oeugus naquit donc sous la terre, fils de la Lumière et de l’Ombre, et plus tard expulsa Elcmar et prit possession des lieux.

Les Tuatha Dé Danaan – le peuple du dieu dont la mère est Dana – formaient une confédération de tribus au sein desquelles la royauté se transmettait par la mère. Ils seraient venus de Grèce et auraient envahi l’Irlande à l’Age de Bronze, suivis par les Pictes (les hommes tatoués venus de Thrace) quelques deux cents ans plus tard et qui finirent par s’installer en Ecosse. Ni l’Irlande ni l’Ecosse ne furent romanisées, et ces deux pays ainsi que le pays de Galles furent les véritables foyers du Celtisme, de sorte que « les îles britanniques servirent de dépôt et sauvèrent les patrimoines culturels et spirituels des peuples européens d’Occident » (R. Reznikov, les Celtes et le Druidisme, p.123).

Lorsque les Pictes et les Goidels d’Irlande formèrent des alliances par mariage, il fut stipulé que les héritages devaient se transmettre par la lignée maternelle. Et chez les Pictes d’Ecosse, à l’époque historique, la transmission de l’héritage et la succession à la royauté se faisaient encore par les femmes au 6ème siècle de notre ère. Dans la mythologie celtique, les héritiers d’un dieu ou d’un héros sont en général les fils de sa soeur, et l’éducation des enfants est confiée à l’oncle maternel. Ce sont les indices d’une société régie par le droit de la femme. On notera aussi la pratique de la « couvade » du mari, ce qui indique l’ascendance de la mère.

La Grande Déesse des Celtes avait plusieurs noms : Dana, Boand, Eithné, Etaine, Macha, Brigit. Macha, par exemple, devint une reine éponyme du site d’Emain Macha, capitale de l’Ulster ; elle avait trois fonctions représentées par trois personnages : une voyante qui est l’épouse de Nemed, l’ancêtre sacré d’une race éthérée, une héroïne guerrière qui meurt au combat, et une mère paysanne qui accroît par magie la fortune de son mari éleveur, et qui meurt en couches. Elle résume les trois attributs de la reine irlandaise : la prophétie, la force armée, la possession de bétail.

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L’anneau d’Helias, du chevalier au cygne à la Toyson d’Or (2)

Aultre n’aray

Nous commençons à mesurer l’importance des secrets sur lesquels veillaient les édiles de Bruges e dont le duc Philippe de Bourgogne n’ignorait rie] quand il choisit cette ville pour y créer le plus fameux de tous les ordres de chevalerie, celui de la Toison d’or.

La proclamation par le roi d’armes en eut lieu le 10 janvier 1430 au cours d’un pas d’armes dans L cour des Princes. Suivit l’appel des vingt-trois «gentil hommes de nom et d’armes et sans reproche, nés et procréés en légal mariage » à qui le souverain allai passer au cou le collier à l’emblème de la peau de bélier. Or sous cette précieuse toison se cachait bien mal l’aîné des enfants d’Oriant car la chaîne en or massif des nouveaux chevaliers ne fut pas seulement décrit aussitôt comme un lacs d’amour mais leurs porteurs ne pouvaient un seul instant s’en départir, sous peine d’une messe à quatre sous. En outre, leur manteau écarlate était brodé de l’énigmatique devise AULTRE NARAY, sur le sens de laquelle nombre d’historiens se sont penchés en multipliant les hypothèses, mais sans remarquer que c’étaient là très simplement, les paroles du roi Oriant à la fée Béatrix, au vers 131 de la geste du Chevalier au cygne !

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L’anneau d’Helias, du chevalier au cygne à la Toyson d’Or (1)

lohengrinDans cette étude, nous abordons les secrets de la transmission du Graal au travers de la légende de l’anneau, allant des Rois Mérovingiens dépositaires d’une tradition sacrée , à la légende du chevalier au cygne suivi de sa reprise par le grand Wagner et plus tard Tolkien qui en saisira toute la portée cosmique avant d’être mis à l’écran puis popularisé sous le titre de « Lord of the Ring »

L’anneau d’Hélias

Dans sa nacelle tirée par son frère oiseau, le chevalier au cygne aborde un jour au palais de Charles le Grand (Charlemagne).

L’empereur étant à la pêche avec son conseiller Nivelon, le voit arriver dans son étrange équipage. Il porte car il ignore la langue romane, un message au cou demandant du service au monarque. Celui-ci, admirant sa prestance, lui offre généreusement la main de sa soeur, avant qu’ils ne partent guerroyer contre les Saxons. Là-bas, ils apprennent la mort, l’un de sa soeur, l’autre de sa femme. Cependant la guerre s’éternise et le vieux duc de Clèves qui les accompagne prie Hélias d’aller saluer sa fille Béatrix au château de Nimègue, à charge pour lui s’il juge le séjour agréable et le prolonge plus de trois jours, de remettre à la belle une missive cache­tée de son sceau.

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Lohengrin et la légende du chevalier au cygne

En complément à notre étude sur le mystère du Château de Boulogne (Picardie) une étude complète sur la légende du chevalier au cygne. (Deux cahiers réunis)

La légende du Chevalier au Cygne.

Un jour, dans la région de Nimègue, arrive sur la proue d’une barque, tirée par un cygne majestueux, un fier Chevalier habillé de blanc. L’empereur du pays offre l’hospitalité à ce visiteur à l’aspect un peu « surnaturel », et lui demande même de rester afin de l’aider à chasser les pillards qui ravagent le pays. Le Chevalier accepte la mission, à la seule condition que personne ne lui demande un jour, d’où il vient et qui il est, ou alors il serait obligé de partir immédiatement. Le Chevalier s’acquitte très bien de sa mission, et le pays redevient riche et fort. Il épouse Béatrice, la fille de la Dame de Bouillon, dont il a courageusement défendu les terres. Un soir, au château, alors qu’il se retrouve avec son épouse autour du feu de bois, celle ci lui annonce qu’elle attend un enfant. Il décide alors de lui raconter son secret, avant de disparaître et en voici le récit  ( à suivre dans le cahier)

Pour commander, suivre ce lien :  Les chroniques lotharingiennes

Avant de partir sans retour, le chevalier au cygne lègue :
À ses trois fils :
l’anneau à Conrad de Hesse, d’où les landgrave de Thuringhe Sainte Elisabeth
ses armes (écu,épée,lance) à Thierry (Didier) de Clèves, époux de la comtesse de Hainaut.
son cor à Gobert de Looz, alias Godefroid, tige des comtes de Louvain et ducs de Brabant.

À sa fille :
l’Ardenne dont il avait été fait duc (alias la Lorraine)

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