Archives du mot-clé Paracelse

Médecine alchimique et Alkahest

de l’Alkahest ou Elixir de longue vie

 » en alchimie, tout dissolvant, ou menstrue, portant aussi le nom de clef, il apparait que le vitriol des sages, qui est en somme un alcali, était et demeure le véritable Alkaest » Eugène Canseliet in Mutus Liber

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La Vierge alchimique de Reims et le secret d’Asclépios

 

 

« Il apparait donc que ce Mercure n’est pas celui du vulgaire, mais celui des Sages, car tout Mercure vulgaire est mâle, c’est-à-dire corporel, spécifié, mort tandis que le nôtre est spirituel, féminin, vivant et vivifiant »

Eyrénée Philalèthe

A Reims lieu sacré s’il en est, se trouve l’un des derniers joyaux authentiquement alchimique de France sous la forme d’une œuvre d’art en date des années 1640. L’ésotériste Owald Wirth fut l’un des premiers en à déceler toute l’importance et y consacra une étude préliminaire qui reste encore aujourd’hui indépassable sauf par l’ouvrage en cours apportant un nouvel éclairage. Dans celui on discernera trois états ou trois strates : la dimension historique du tableau lié à l’abbaye de St Remi et au sacre royal, la personnalité de son commanditaire, un paracelsien proche du Roi Henri IV et enfin évidemment l’Opus Magnum qui sous tend la compréhension de ce chef d’œuvre de l’Art Royal.

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Philalèthe : la vérité alchimique

Philalèthe : la vérité alchimique, métamorphose de l’Antimoine des Sages en Rubis céleste

précédé d’un commentaire de plus de 150 pages « Eyrénée Philalèthe ou de l’Admirable Mystère du Feu » par Chalybe.

 

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Pour beaucoup il s’agirait de Georges Starkey, né aux Bermudes en 1628, mort à Londres en 1665.

Son père, était un pasteur calviniste puritain d’origine écossaise. George Starkey fait ses études à Harvard de 1643 à 1649. Il pratique la médecine à Boston de 1646 à 1650, avec l’aide de John Winthrop Jr et en Angleterre de 1650 à 1665, où il se lie aux cercles puritains de Samuel Hartlib. Il se lie aussi avec le physicien et chimiste Robert Boyle.
Sous le pseudonyme d’Eyrenaeus Philalethes, il écrit des traités alchimiques qui circulent sous forme de manuscrits et sont principalement publiés après sa mort : The Marrow of Alchemy (1654), Introitus apertus (1669) et Ripley Reviv’d (1678). Son œuvre la plus célèbre est son Entrée ouverte au palais fermé du Roi (Introitus apertus ad occlusum regis palatium), qui commence ainsi :
« Ayant pénétré, moi, Philalèthe, Philosophe anonyme, les arcanes de la médecine, de la chimie et de la physique, j’ai décidé de rédiger ce petit traité, l’an 1645 de la Rédemption du monde et le trente-troisième de mon âge , afin d’acquitter ce que je dois aux Fils de l’Art et pour tendre la main à ceux qui sont égarés dans le labyrinthe de l’erreur. Ainsi apparaîtra-t-il aux Adeptes que je suis leur pair et leur frère; quant à ceux qu’ont séduits les vains discours des sophistes, ils verront et recevront la lumière, grâce à laquelle ils reviendront à une voie plus sûre. Et je présage, en vérité, que nombre d’entre eux sont éclairés par mes travaux. »
Il publie également des traités d’alchimie sous son nom : Natures Explication and Helmont’s Vindication (1657), et Pyrotechny Asserted (1658).
C’est un partisan de la médecine helmontienne (du médecin et alchimiste hollandais Jean-Baptiste Van Helmont (1577-1644), qu’il défend dans des pamphlets de la fin des années 1650 au début des années 1660. Il est l’un des promoteurs de la Society of Chymical Physicians (Société des Médecins Chymistes) en 1665. Il meurt la même année de la peste qu’il a contracté en soignant des malades.

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Au cours de l’an 1688, Philalèthe entreprit l’écriture de ce Traité spécial qu’il destinait à la postérité, averti qu’aucun disciple ne parvenait encore à l’intelligence de l’Arcane majeur ou à la production du Feu secret, Dissolvant universel ou Mercure philosophique, Maître d’œuvre de la Calcination philosophique ou du Troisième Œuvre au rouge et quoiqu’il en discourut dans Introitus apertus, Experimenta de præparatione mercurii sophici et Medulla alchimiæ.

Par cette publication, le curieux de Science appréhendera ainsi l’Essence du vrai Sujet des sages et la composition de la substance brute ou la Mère autorisée par la Nature, selon l’avis unanime des philosophes, pour la production de l’authentique Mercure, sous les attributs d’Antimoine chalybé et d’Acier antimonial céleste. Le disciple averti, pour sa part, concevra la procédure canonique jadis voilée sous l’artifice des Aigles du Président d’Espagnet, qui enlève au Prophète toute impureté résiduelle ou acrimonie vitriolique et le restitue sans tache. Les Filiis  doctrinæ saisiront, quant à eux, les derniers détails, conseils et tours de main permettant de démarrer la grande Coction ou le Mysterium Magnum, qui promeut la Médecine humaine ou l’Or potable et la Pierre de projection. Des éclaircissements sont en outre rapportés au sujet de son Apostolat, du cercle étroit de ses relations et la raison de ses voyages en Amérique.

Ces raisons nous le font asseoir à la place qui lui revient de droit : soit au faîte de l’Art hermétique, pour avoir été le dernier Pair de l’Assemblée invisible des Adeptes occidentaux et afférents au second millénaire et se montrer, aujourd’hui, étonnamment le précurseur de ce troisième naissant, dont fit quelque charitable écho Cosmopolite.

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(ne reste que quelques exemplaires de ce bel  ouvrage broché de 410 pages avec jaquette)

Helvetica esoterica : la lumière de la nature

archidoxesPortrait de Nicolas Barnaud et le déchiffrage de la pierre de Bologne avec son historique. De nombreux érudits, alchimistes pour la plupart, se sont penchés dès le XVIe siècle sur le texte en espérant y trouver une signification : Richard White de Basinstoke, Ioannes Turris de Brugge, Nicolas Reusner, Franciscus Scottus d’ Anvers, Ulisse Aldrovandi en particulier Athanasius Kircher mais l’interprétation qui eut le plus de retentissement est celle de Nicolas Barnaud.

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Passage obligé entre l’Italie et l’Allemagne, la Suisse a depuis longtemps pu bénéficier des apports culturels en provenance des universités allemandes et italiennes comme Bologne ou Venise, Munich ou Bâle. D’où ce foisonnement de doctrines et de systèmes allant de l’Alchimie à la Théosophie, de Paracelse à Rudolf Steiner, mais C.G Jung et Schwaller de Lubicz pour ne citer que les plus connus. La Suisse fut aussi un haut lieu des communautés Rose Croix étant reliée directement à leur terre natale souabe. Dans ce cahier (offert avec les deux cahiers Friedrich Herbort, une étude complète de l’énigme dite de Bologne analysée par l’alchimiste Nicolas Barnaud)

L’or des sages précédé d’une protestation adeptale

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L’alchimie et l’art des médecinaux

Rarement une telle masse d’informations avait été mise à la disposition des étudiants dans l’Art. La première édition est déjà épuisée et une seconde édition verra le jour en avril mais en très petite quantité. Il est donc recommandé de souscrire ici pour pouvoir être livré fin avril. L’ouvrage est étonnant autant par sa forme (grand format A4, 670 pages) que par son contenu : une protestation adeptale qui remet les pendules à l’heure dans cette cour des miracles qu’était devenue l’alchimie, suivie d’une contribution et de récits de transmutations. L’ensemble est le fruit d’un travail monumenantal et sans doute le plus grand livre jamais écrit sur l’Art Royal depuis le Van Lennep. Son atout principal : déceler au milieu  de l’ivraie des divers charlatans affirmant sans crainte avoir trouvé la pierre philosophale, de la forêt des héritages controversés et mythiques, les vrais chemins des authentiques filiations dont il dresse la carte : filiation Canseliet-Fulcanelli, filiation Roger Caro, filiation Solazaref, filiation d’Alexander von  Bernus, etc…

 

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 Extrait : une impérieuse clarification

LA SÉPARATION ALCHIMIQUE Pour nous, toute la difficulté actuelle sur laquelle butent les nouveaux quêteurs d’absolu et qui fait obstacle infranchissable à leur désir de pénétrer les Arcanes de l’ALCHIMIE, réside dans la capacité à opérer, préalablement à toute chose, l’OEuvre de Séparation. Autrement dit, à écarter fermement la mystification intellectuelle et propagandiste dont use et abuse toute forme de Société occulte figée, de la VÉRITÉ intemporelle ; à révéler le VRAI, libérateur de la condition humaine, du faux par essence carcéral qui l’y maintient intentionnellement, tout cela avec patience, adresse, permanence et impartialité. Cet ŒUVRE, qui doit être fondamentalement personnel, se révèle, en définitive, l’instrument le plus adéquat pour amener puis maintenir la CONSCIENCE dans un état de liberté suffisant qui la puisse préserver désormais de toutes formes d’assujettissement. Il se montre, outre, un Tremplin privilégié grâce auquel l’ÊTRE qui sommeille en chacun de nous, se libère de ses entraves et peut poursuivre sereinement son évolution spirituelle.

L’HYPNOSE GÉNÉRALISÉE que nous avons la prétention de rendre manifeste dans cet ouvrage, en l’occurrence les « conditionnements et endoctrinements inhérents à toute structure pseudo ésotérique », affectés et sclérosés, dans lesquels nombre « d’Éminences auto-proclamées », grisées par le Pouvoir et ses attributs, ont sciemment contenu l’ALCHIMIE, trouve extraordinairement son écho, par-delà l’espace et le temps, chez KRISHNAMURTI. fut l’Essence même de son Enseignement. La Marche initiatique, quelle qu’elle soit, ne relève jamais que de Soi ; en outre, pour porter ses Fruits, ne doit-elle jamais admettre de conventions, compromissions, d’haltes ou arrêts complaisants.

DE L’ARROGANCE D’HIER À LA CONTREVÉRITÉ D’AUJOURD’HUI En France, au XX ème Siècle et plus spécialement au cours de sa seconde moitié ainsi qu’en la première décennie achevée de ce XXIe Siècle, tous les occultistes ou prétendus comme tels — ésotéristes, herméneutes, médiums, mages, devins, prophètes, philosophes, spagiristes, alchimistes, rêveurs, veilleurs, illuminés, hallucinés, prédicateurs, vaticinateurs, etc. — en l’occurrence ceux qui ne furent jamais que les courtiers directs ou indirects d’Associations savantes, de Sociétés confraternelles secrètes ou Cercles d’initiés, Confréries philosophiques, Fraternités séides, Mouvances franc-maçon¬niques ou rosicruciennes de portée internationale et foncièrement occultes, etc., qui s’autorisèrent par publications interposées : à expliquer les fondements de l’ALCHIMIE PRATIQUE, la Nature de la Pierre Philosophale et à extrapoler de surcroît ses prérogatives ou qualités hautement singulières voire ses « effets transmutationnels » sur les sujets des trois Règnes, en particulier les Prodiges qu’elle accomplirait invariablement comme la jouvence recouvrée au terme de la «Transfiguration du nouvel Adepte et suivant la due ingestion de l’Élixir », et ce à partir d’un « enseignement ésotérique » qui avait été recueilli, à l’exclusion de tout autre vecteur, dans les seuls livres, c’est-à-dire sans que leurs auteurs eussent passé eux-mêmes par la Voie traditionnelle de la Transmission orale ou directe de Maître à disciple, laquelle, chez nous faut-il le savoir, ne réclame pas moins de dix années d’observances assidues et ininterrompues pour acquérir, selon le seul mérite, éventuellement la première fonction d’Instructeur ; à promouvoir par ignorance ou aveuglement la plus vaste entreprise de Mystification que le domaine de l’ALCHIMIE ait pu connaître, dont nous allons poursuivre l’éclairage et en l’occurrence le Bailleur principal ou l’Appareil « politique » d’endoctrinement, de nivellement et d’asservissement occulte des individus qui lui donna ses assises, et à laquelle n’avaient encore jamais été confrontées les authentiques et rares Communautés ou Assemblées d’alchimistes, comme se montre la nôtre ; à poursuivre ostensiblement l’objectif d’assimilation douce que perpétue encore à ce jour et sciemment une pseudo Filiation alchimique en Vois sèche, pour nous renégate en raison double de son origine obscure et de l’esprit partisan de ses promoteurs ou tenants actuels, par leur obéissance servile et inconditionnelle à ses diktats, comme à titre d’exemple d’instrumentaliser la loi du silence ou la CENSURE, autrement dit la forme paria de l’occultation de la nue-vérité qu’ont connu premièrement et porté à son pinacle nos lointains Ancêtres hyperboréens, plus proches de nous les Pères de nos Pères sur le Sol européen, autrement dit la LIBERTÉ D’ÊTRE au Pays réel des Sages dont nous avons obtenu au terme du siècle dernier la lourde Licence ou Co-Charge de préserver les secrets Chemins, les prodigieux Legs et nouveaux Acquis comme de les entretenir et divulguer (l’espace de quelques années) avec mesure pour la postérité à travers nos propres ouvrages et CHRONIQUES, n’appartenaient pas pour nous, après l’examen critique de leurs ouvrages, systèmes interprétatifs (cabalistiques, symboliques, etc.) et prétentions affichées, à une authentique Assemblée de Philosophes, longue Lignée de Maîtres et d’Adeptes ou FILIATION opérative et intemporelle, et ne possédaient, en conséquence, ni statut « de Disciple » ni titre dûment acquis et envié « d’Instructeur, de Maître voire d’Adepte » pour reprendre à leur compte personnel la PAROLE SA¬CRÉE des ANCIENS ou le VERBE CRÉATEUR du Ciel et de la Terre – légué par l’Esprit de Mercure à l’humain Lignage – et en user publiquement. Dans ces conditions inappropriées ou sans la LÉGITIMITÉ que seule possède et est en mesure ou droit de conférer toute authentique FILIATION, il n’était donc pas éthiquement convenable de leur part de gloser la Pratique sacrée d’HERMÈS, s’appesantir souvent incongrûment sur quelques Processus primordiaux d’élaboration de la PIERRE, le Terme victorieux du Grand Œuvre et la NATURE de l’ADEPTAT, alors qu’aucun d’entre eux ne pouvait sérieusement s’en prévaloir : hormis d’outrepasser à dessein la RÈGLE IMPRESCRIPTIBLE dont nous fîmes urgemment cas, d’user du seul prisme illusionniste de l’auto proclamation et de la suffisance, qui est propre aux égotistes ou envieux et orgueilleux, qui précipita ainsi les nouveaux venus dans les fondrières abyssales où eux-mêmes avaient échouées depuis des lustres.

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Friedrich Herbort ésotériste suisse

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Friedrich HERBORT, né en 1764 dans une famille de patriciens bernois, entre en 1803 au Conseil des mines et siège dès 1795 au Grand Conseil de Berne, c’est-à-dire au gouvernement. En 1783, la lecture du Tableau Naturel de Louis-Claude de Saint-Martin décide d’une orientation théosophique à laquelle il restera fidèle jusqu’à sa mort, survenue en 1833. En 1812, il fonde la Société secrète des Pélerins de Salem, une société «d’hommes de désir» dont la forme extérieure est maçonnique et dont l’esprit rappelle le premier rosicrucisme d’Andreae. A l’intention des membres de l’association, il rédige, en français, le Manuel des Pélerins de Salem, un «guide spirituel de poche», ainsi que d’autres traités au contenu ésotérique et théosophique qui constituent une sorte de synthèse des idées théosophiques chrétiennes. Auteur très modeste, il s’en tient à de vagues projets de publication et abandonne à ses amis les fruits de son érudition. C’est ce qui explique la présence, dans le fonds Meyer, d’une grande partie des manuscrits de Herbort. Parmi les vingt manuscrits retrouvés, citons Adam (1811), un traité de cosmogonie d’inspiration kabbalistique, Bref précis de Théologie, Emanation (1828), Le dualisme (1818), La migration des âmes, un traité sur la réincarnation, doctrine qu’il ne jugeait pas incompatible avec le christianisme, et enfin le Compendium hermeticum.

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