La cabale ogamique des Tifinars, protographie berbère (suite)

Explication des triades du Tifinar, la cabale des sables …

Les premiers éléments d’idées sur la protographie berbère furent émis par le marquis de Morès . Dans une lettre de Kenchela, du 16 décembre 1895, il écrivait à Francis André  : « J’ai trouvé à Alger sur les Origines Berbères un livre qui vous ouvrira des horizons. A mon avis les lettres touaregs ou kabyles sont les caractères runiques et chez les Touaregs  nous trouverons la clé de bien des secrets. »

En mémoire au père Charles de Foucauld (1858 – 1916) qui fut le premier à établir un dictionnaire de la langue  touarègue.

En se livrant à l’examen des plus anciens caractères graphiques, on s’aperçoit que ces signes possèdent une valeur hiéroglyphique permettant de retrouver le sens d’une initiation primitive.

En quelque contrée que l’on relève ces traces, on constate aisément que tous les vestiges archaïques, recueillis çà et là, se ressemblent.

C’est dire que l’initiation est UNE, bien qu’elle semble multiple en ses manifestations. Elle suggère qu’aux origines par intuition et par inspiration, la Divinité s’est certainement mise en rapport avec l’Homme avant qu’il y eut des initiés et des Temples.

Ce fut la Révélation !

Le premier inspiré direct de la Divinité donna avant de disparaître la clé des Mystères, par Lui compris, à des gardiens de signes  qui établirent une méthode d’enseignement, de ces Hautes Doctrines. Et cette méthode constitue proprement l’initiation.

Les semnothées – les druides – figurèrent ainsi, pour leurs disciples, tout le mécanisme de composition, de décomposition et de recomposition des mondes par des caractères hiéroglyphiques plus ou moins compliqués mais toujours concordants.

Peinture rupestre berbère dans le sahara

De plus, les « gardiens de signes », en hommes prévoyants, pensant avec juste raison qu’avec le temps, le souvenir des initiateurs s’effaçant, les disciples perdraient le sens supérieur de leurs doctrines ou ruseraient avec les vraies données de l’initiation pour faire peser un joug despotique sur les Peuples au lieu de leur alléger le poids inévitable des épreuves de la vie, prirent soin de déposer, parmi les populations non initiées, d’autres figures hiéroglyphiques très simples.

Ce furent les lettres des premiers alphabets !

Dans la pensée de leurs créateurs, l’examen attentif de ces signes devait, tôt ou tard, dévoiler aux intuitifs de bonne foi l’ignorance ou les supercheries des prétendus maîtres de l’initiation.

Un de ces alphabets, dont la tradition dit qu’il fut gardé dans l’Arche au moment du Déluge, nous a été transmis par une race d’origine japhétique : les Touaregs, berbères de l’Afrique septentrionale, qui le possèdent encore .

Les caractères connus sous le nom de tifinars ou consonnes sacrées appartiennent à la langue tamachèque, actuellement parlée en Afrique septentrionale par les Touaregs berbères, « ces étranges habitants du Hoggar sur qui planent encore tant de mystères ».

Il paraît indéniable que les Touaregs sahariens sont d’origine boréenne et non africaine. Il en est de même pour les Kabyles algériens et les Chleuh du Maroc. Tous les explorateurs du Sahara concluent, par ailleurs, « à la très haute antiquité préhistorique des populations qui vécurent dans cette contrée avant son dessèchement ».

Il est un signe certain, écrit le professeur Masqueray dans ses remarquables études sur le Djebel Aourès  « de je ne sais quel retour vers le Nord, quelle souvenance des régions froides et lointaines, est révélé par l’orientation vers le Septentrion de tous les tombeaux mégalithiques berbères ».

Il faut aussi savoir que les tifinars sont concordants avec les caractères des plus anciens alphabets germaniques et scandinaves appelés runes (de runa, qui signifie en longue gothique : chose cachée).

Esprit_nomade 2

Un autre indice de l’origine nordique de cette race des Berbères qui comprend parmi eux la tribu des Touaregs, est le nom même de Berbères. En langue tamachèque  R B S (qui se lit comme les langues sémitiques de la droite vers la gauche : S B R), signifie Se (faire) BaR, c’est-à-dire se faire émigré, d’où les mots BaRBaRe, BeRBeRe, ou BeRBeRant ou émigrants . (on se reportera aussi à notre article « Inscriptions glozéliennes et origines de l’écriture gauloise » dans notre blog : mot clé = Glozel et il est remarquable de constater  que nombres d’inscriptions ne sont autre que du Tifinar ce qui corrobore l’hypothèse d’une colonie lybéro-chaldeïque en France)

Également, se faire BaR, c’est aussi se voiler de noir, comme le faisaient les Tourano-Chaldéens lorsqu’ils émigraient. Rappelons que « l’on retrouve par une exception contraire à tous les usages des races chamitiques, les hommes touaregs encore actuellement voilés de noir, alors que leurs femmes, contrairement aux prescriptions islamiques, sont dévoilées. Pourquoi cette anomalie ?

On ne peut, semble-t-il, l’expliquer que par un rite, imposé jadis à ces hommes par un pouvoir religieux qui en fait les gardiens inconscients de signes graphiques qui sont précisément, comme nous allons nous en rendre compte tout au long de cette étude, les clés des plus hauts mystères.

D’après certaines étymologies plus septentrionales, le mot berbère se traduit par bear bor, c’est-à-dire ceux qui portent l’ours.

Les boréens avaient comme blason armorial commun dans les temps primitifs, l’ours, animal des contrées froides du Nord. Cet emblème était la raison de leur nom, car bor, dans les langues scandinaves, c’est l’ours. Mais qui plus est, ce mot signifie également lumière; il est le symbole archaïque d’Ouranos (Uranus), le projeteur de lumière, mot par lequel les Grecs désignèrent le firmament où se meuvent les planètes et les astres.

Rappelons que le mot bor s’applique aussi au phénomène lumineux particulier aux régions polaires et connu sous le nom d’aurore boréale.

Nous venons de voir qu’en langue scandinave le mot bor, c’est l’ours. Il sert à désigner, encore de nos jours, deux configurations d’étoiles, ayant à peu près la forme d’un chariot : la Grande Ourse et la Petite Ourse. En langue tamachèque, la lettre R est signe du mouvement, et la lettre S signe de l’esprit. Or, elles ont précisément la forme hiéroglyphique primitive du char !

Il n’est point étonnant que les Boréens qui, dès la plus haute antiquité se livraient à l’étude des astres, aient été surnommés peuples à chariot (Hamaxèques) 16, et qu’ils aient symbolisé ainsi dans leur alphabet les étoiles de leur ciel polaire ; ❑ = R, le Petit Chariot, la Petite Ourse, la Petite Lumière et le carré avec un point au centre = S, le Grand Chariot, la Grande Ourse, la Grande Lumière.

introduction à l’écriture oghamique des berbères

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Dans notre étude nous mettons à jour la triple triade de la cosmogonie berbère qui s’articule sur 3 consonnes x 3 = les 9 consonnes de l’alphabet (alpha beith). Triade de la lumière et de sa diffusion, triade de la séparation ou de la distillation puis triade de l’illumination.  De fait une autre lecture s’impose qui rapproche les triades des premiers verstes de la Bible, notamment de la Genèse. N’oublions pas que Tifinar signifie « ceux qu’a révélés (le Dieu) Anou créateur, ou révélation d’Anou »..  Nous apporterons également la démonstration de la présence des berbères en Europe grâce à de nouveaux relevés d’inscriptions tifinar trouvés en France (période du néolithique, photos à l’appui) et comment ceux ci ont franchi le détroit de Gibraltar en lui donnant son nom formé à partir du radical JB ce qui correctement énoncé donne JB+ABRID (berbère) : « Passer une montagne+route », primitivement Ajbu (Ajbay) N Ubrid, reformulé littéralement en JBL+TARIQ (arabe) : « montagne+route » Djebel Al-Tariq. En résumé le nom berbère de Gibraltar est :  Djebel Al-Tariq-(dji bel Altar).  Je vous donne cette information mais c’est un scoop énorme !  JK avec un salut amical à nos amis du Maghreb qui sont nombreux à consulter cet article (plus de 500  au compteur)

On trouvera les explications sur le franchissement du détroit de Gibraltar par les berbères en provenance d’Europe …