Archives du mot-clé Permatradition

Alchimie druidique et hyperboréenne

Ésus abattant un arbre. C’est une divinité de la mythologie celtique gauloise, mentionné, avec Teutatès et Taranis, dans la Pharsale de Lucain (Ier siècle).

Origine forestière de l’Alchimie

De la Gaule chevelue et des origines celtes de l’alchimie

Mircea Eliade a très bien développé ce point : l’homme, par ses activités d’Homo faber, fait les mêmes opérations que la nature sur les bases de l’observation, mais il contracte temporellement les processus naturels par des processus préindustriels qui lui font obtenir des résultats plus rapides que s’il avait laissé faire la nature. En contractant le temps, l’homme accélère son propre processus d’évolution, ce qui sera une des caractéristiques majeures de l’humanité jusqu’au centre de notre modernité basculant vers le troisième millénaire, où ce phénomène d’accélération apparaît maintenant comme exponentiel et sans fin sinon celui de la Noogenèse et son point d’ignition escompté.

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La nouvelle Gnose de la Permatradition

René Guénon au Caire

L’école pérennialiste

A son corps défendant René Guénon fut à l’origine d’une école que l’on qualifié de « pérennialiste ». Rejetant l’idée de progrès et le paradigme des Lumières, les auteurs pérennialistes décrivent le monde moderne comme une pseudo-civilisation décadente, dans laquelle se manifestent les pires aspects du Kali Yuga (l’âge sombre de la cosmologie hindou). À «l’erreur moderne», les pérennialistes opposent une sagesse immuable d’origine divine, une «Tradition Essentielle», transmise depuis l’origine de l’humanité et restaurée en partie par chaque fondateur d’une nouvelle religion. Les pérennialistes ont une définition toute spécifique de la «Tradition». Elle implique l’idée d’une transmission (tradere), mais pour Guénon et ses continuateurs, la tradition n’a pas une origine humaine et peut être reconnue comme un ensemble de principes révélés et reliant l’homme à son origine divine.

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L’univers est un œuf : tradition hermopolitaine

Hérmopolis et le monde des reptiles

Dans la ville de Hermopolis (Khemenu) en Moyenne-Egypte, la cosmogonie attribue l’origine du monde à l’Ogdoade, groupe de huit divinités (quatre couples). Les huit dieux (des grenouilles et des serpents) habitant l’Océan primordial conçoivent un oeuf qu’ils déposent sur une butte. De cet œuf sort le Soleil qui crée le monde engendré par KNOUM le potier ou selon une version THOT le scribe considéré comme le créateur du monde (dans le cycle de la journée).

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Shemsou-Hor et les serviteurs d’Horus

Shemsou Hor faisant une sorte de « Haka », poing levé et serré et de l’autre se frappant la poitrine en rythme un genou à terre. C’était le signe de reconnaissance de ces chevaliers venus en civilisateurs. Venus du pays de Pount.

Les Shemsou-Hor arrivaient d’ailleurs… On les connait aussi sous l’appelation des suivants d’Horus. Mais qui sont-ils ? Ils étaient porteurs de la civilisation qui s’établit sur les bords du Nil, ce que confirment toutes les investigations, y compris celles d’auteurs comme Jacques de Morgan, qui fut un jour partisan d’une origine asiatique… Ce sont les premiers initiateurs des égyptiens et ils arrivent de l’au delà des mers.

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Les Trois Totémisations de Lotus de Païni

Du Totem au Djed : continuité d’une tradition hyperboréenne

A l’origine, le pilier Djed était sans doute le fût d’un arbre ébranché ou un faisceau de gerbes et il jouait un rôle dans les rites agricoles; certains pensent même qu’il s’agirait d’un ancien culte destiné au bétail et qu’il représenterait la colonne vertébrale d’un animal.

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Lotus de Païni, le matin des magiciennes

Lotus de Païni et le baptême sanglant

Lotus de Païni à Dornach

Lotus de Païni est le nom de plume de Elvezia Gazzotti (née italienne, Copparo, petit village au nord-est de Ferrare, le 28 novembre 1862; décédée à l’hospice de Fumel, près de Puy-Lévêque (Lot), le 22 juillet 1953). Nous empruntons à Marc Le Gouard ces quelques éléments de biographie (la suite dans le livre).

Elle s’éteint à 91 ans en pleine lucidité et ne cesse encore de consigner de feuillet en feuillet l’objet saisissant de ses visions intuitives et raisonnées, un perpétuel mouvement de pendule entre l’ancien âge d’or de l’humanité et aujourd’hui, un passé si lointain que seul un pouvoir de conteuse a pu réactiver dans notre actuel environnement mental.  Elle signera « Lotus » (apparue dès 1889), fleur emblématique de la spiritualité bouddhique et théosophique, liée à l’éveil des chakras, elle est un symbole – et pour notre auteur un véritable Numen Mysticum – qui caractérise bien le mécanisme à l’œuvre dont les livres seront le fruit : le Lotus, ou nénuphar rouge, plonge la nuit au plus profond des eaux de la mémoire, pour ramener celle-ci au matin et au jour à la visibilité de tous.

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