Assan Dina et les clés secrètes de son Tarot déchiffré
Archives pour la catégorie Cruseilles
Assan Dina et la Noosphère du père Teilhard de Chardin

Il n’y a pas que la Citroën qui relie les Dina au Père Jésuite, car en fait les conceptions d’Assan Dina sur la « Self motion » de l’énergie spirituelle anticipent sur ce que Teilhard de Chardin conceptualisera sous le terme de Noosphère. Assan Dina de son côté dans « la Science philosophique » décrira « la matière philosophique » qui est fait un véritable avant goût de la noosphère. Nous en publions l’intégralité dans notre dernier ouvrage « Assan Dina et les clés de son Tarot ».
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Ce site affole les boussoles et le professeur Tournesol y aurait perdu son orientation vers l’Ouest ! … Qui va découvrir que le jardin à la française a été construit de manière à permettre des manifestations particulières aux solstices? Le dernier rayon de soleil, au solstice d’hiver, traverse le bassin avant d’éclairer le fond de la grotte. Au solstice d’été, il éclaire la tête d’une Vénus . Qui pourrait soupçonner que les marches de escaliers monumentaux comportent des nombres significatifs ? Et les arcades de soutènement de la terrasse principale, qui sont tout un symbole: 7 fermées et 3 ouvertes !
Tout un esprit règne sur les Avenières, qui n’a rien à voir avec ni le modernisme, ni le luxe. Cet esprit, il faut aller le chercher dans la tradition indo-pakistanaise – voire sikh – qui relie ce site aux étoiles.
Les Avenières… Pourquoi les anciens avaient-ils planté de l’avoine à cette altitude (plus de 1000 mètres)? Pourquoi les papes d’Avignon s’arrêtaient-ils à «l’Abergement» (l’hébergement) avant de traverser les Alpes? Pourquoi Cruseilles (la creuzille des alchimistes — la coquille St. Jacques qui fait partie de son blason, surmontée des cinq éléments), le Salève (la Salvetat), le Mont-Sion, ainsi que le soulève René Guenon avec pertinence ?
Les environs des Avenières semblent regrouper une concentration pour le moins inhabituelle de noms de référence ésotérique. Serait-ce un lieu prédestiné ?

Les Avenières sont plus qu’un château de province, perdu dans ses pâturages montagnards aux doux sons des cloches. Les Avenières font penser plutôt au château de la Belle au Bois dormant, réveillée par un prince qui lui a donné à jamais une âme : Assan Dina, petit-fils du maharaja de Lahore.
Pour le visiteur égaré en ces lieux improbables – s’il a eu la chance de visiteur ce joyau de l’ésotérisme il est d’abord désorienté car les arcanes sont présentés dans un singulier désordre. Bien entendu un tel travail (des milliers d’heures) n’a pas été fait sans le plan secret de son architecte. Celui-ci n’a pas laissé de consigne car enlevé à ce monde avant son heure (cela devrait vous rappeler quelque chose). En 1996 l’auteur de ces lignes avait déjà eu une conversation avec l’ancien propriétaire des lieux et depuis la tâche s’est imposée de révéler au public éclairé le message codé de ces arcanes qu’il faut voir en 3D et selon une autre dimension pour en reconstituer l’architecture cachée. Selon quel patron et quel modèle sinon le cube philosophique, le même qu’un autre Adepte avait déjà mis en exergue dans son livre « les Demeures Philosophales ». On y verra aussi dévoilé pour la première fois quelques clés du Grand Œuvre.
en cours …
L’Univers est un œuf, Assan Dina 1917
Avec cette inscription dans la sacristie de la chapelle, Assan Dina clôt et signe son grand livre d’hermétisme.
La figure représentée ici à droite de la sacristie surmonté du Tao est une synthèse de Brahma et de la déesse Laksmi posée sur les flots de la création originelle. Celle-ci représente la terre florissante et prospère. Elle a aussi le sens de cent mille ans d’où les longs chevaux qui ondulent de part et d’autre. Le triple collier renvoie à Brahma et l’on retrouve les 4 couronnes.
L’observatoire du Salève ou la tradition du Jantar Mantar

La passion astronomique du Maitre du Haut Château était sans égale et c’est dans la tradition de la splendeur de la grande astronomie indienne qu’il faut inscrire le projet non moins grandiose d’Assan Dina au sommet du Salève. En cela il s’inspirait directement d’autres sites qu’il devait connaitre comme le célèbre observatoire de Jantar Mantar. Aujourd’hui ne reste de ces grands projets qu’un bâtiment qui a conservé le nom d’observatoire et d’où l’on peut admirer en contrebas Genève et les débuts du Léman. Un spectacle grandiose déjà apprécié par le concepteur des lieux dans les années 20 !
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Assan Farid Dina ou le sphinx des Avenières
Curieux destin que celui de ce Pakistano-Indien, mauricien de naissance et arrière petit fils du célèbre « Tigre du Bengale » venu créer son zigurrat au cœur de la Savoie sur les flancs du Salève en un lieu concentrant bien des éléments liés à la géographie sacrée : la colline voisine s’appelle Sion (ce n’est ps un hasard) et le site est connu pour avoir été un ancien sanctuaire celtique.
à paraitre en Novembre 2017, commander le livre en souscription ici
Cet édifice qui trône depuis 1913 sur les pentes du Salève aurait pu, aurait du disparaitre depuis longtemps à l’instar de ces nombreux palaces aujourd’hui non rentables voués à la démolition, pourtant il a survécu au naufrage du temps comme pour témoigner une dernière fois de son incroyable histoire. L’histoire de ce château de contes des mille et une nuits commence en 1904, quand Mary Shillito découvre sur les hauteurs de Cruseilles le panorama somptueux s’offrant à ses yeux depuis ce coin du massif. En un instant, cette riche héritière américaine décide que c’est ici qu’elle fera bâtir le sanctuaire qu’elle veut dédier à Violet, sa chère sœur cadette décédée en 1901 à Cannes.
L’édification du bâtiment démarre en 1907 et durera six ans. Quand elle n’est pas sur place pour superviser les travaux, Mary hante les boutiques des antiquaires parisiens et rassemble une impressionnante collection de meubles rares destinés à son futur château. Elle profite aussi de ses séjours dans la capitale pour fréquenter des cercles dédiés aux sciences occultes.
C’est dans ce milieu qu’elle rencontre Assan Dina, un étrange personnage tout à la fois ingénieur, égyptologue et passionné d’astronomie et d’astrologie, qu’elle épousera en 1913. Le couple file le parfait amour dans ce château qui, malgré son architecture passéiste, est à la pointe du progrès avec son éclairage à l’électricité, son téléphone, son poste de TSF, ses automobiles et même son avion avec lequel Dina survole les Alpes pour ravitailler l’observatoire VALLOT. Pour obtenir de l’électricité, ce dernier a conçu et fait construire sur les Usses une petite centrale électrique près du pont de la Caille.

Après avoir transformé la chapelle du château en un espace ouvert sur les spiritualités du monde, Assan Dina décide bientôt de faire construire un observatoire avec un télescope géant sur le Salève. Le projet suscite l’intérêt des milieux scientifiques français, impressionnés par les moyens financiers mis en œuvre. Après moult péripéties, le projet échoue, précipitant la disgrâce de Dina qui décédera en 1928 lors d’un voyage avec son épouse sur un paquebot au large de Suez.
Remariée avec un pianiste qui ne tardera pas à dilapider son héritage, Mary Shillito vend le château des Avenières en 1936. Dès lors l’édifice va errer de propriétaire en propriétaire. Le château est revendu en 1981 à un architecte suisse qui sera le premier à lui redonner sa place et sa vocation : Pascal Hausermann.
journée du centenaire de la chapelle (1917-2017)
1917-2017 Centenaire de la chapelle des Avenières
Centenaire de la Chapelle des Avenières 1917-2017
Célébration du centenaire de la chapelle alchimique des Avenières (1917-2017) organisée sous la direction de M. Johan Dreue et du directeur des établissements du Domaine des Avenières non loin de CRUSEILLES du samedi 30 septembre au 1er Octobre. La figure de l’Adepte Dina qui fut à l’origine de cette demeure philosophale sera évoquée au travers de plusieurs interventions.
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Aux sources du Tarot à la lumière du Livre des morts égyptien
Ce livre se veut une reprise des travaux de Court de Gébelin là où il les avait interrompu. Il s’agit de la première partie qui analyse les arcanes majeurs selon l’angle historique afin d’en retrouver la trame et ses différentes clés.
L’enquête avait d’abord commencé par l’étude d’une seule lame : l’arcane XVI. Quelle ne fut pas notre surprise de pouvoir en déceler le sous-bassement à la fois historique et mythologique d’une très grande profondeur. A ce stade la référence au Livre des morts égyptien ne m’était pas évidente et c’est en appliquant la méthode utilisée à ne autre carte, celle du Mat que le dessin tout entier du Tarot nous apparu dans sa simplicité aveuglante avec cette question un peu angoissante : est-ce là la vérité ? Il nous fallu nous rendre à l’évidence en répondant par la vérité : oui ! ce qui devait être un simple article s’est donc transformé en livre un an après. Le voilà … agrémenté de nombreux schémas explicatifs. Pour ne pas alourdir ce premier travail nous avons décidé de séparer les matériaux historiques des données relatives à la religion égyptienne d’où sont sorties de façon processionnelle (la déclinaison de l’UN-TOUT) selon ses hypostases néo-platoniciennes. Il y a bien une philosophie sous-jacente : la psychostasie.
La seconde partie s’attaque à l’architecture interne du Tarot et il nous a fallu pour la comprendre nous reporter aux différents rituels pratiqués dans l’Égypte pharaonique. Comme cela est expliqué il y a 21 arcanes qui correspondent aux 21 porches connus de l’initié : nous en donnons les explications et les noms dans cette seconde partie.
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