Archives pour la catégorie Grimoire

le secret de la fleur de vie : Nicolas Tesla et Léonard de Vinci

Nicolas Tesla

 

Selon Swami Nikhilananda, Nikola Tesla, le grand scientifique spécialisé dans le domaine de l’électricité, a été très impressionné d’entendre le Swami expliquer la cosmogonie Samkhya et la théorie des cycles donnée par les Hindous. Tesla fut très impressionné d’entendre le Swami lui expliquer la cosmogonie Samkhya et la théorie des cycles donnée par les Hindous. Il fut particulièrement frappé par la ressemblance entre la théorie samkhya de la matière et de l’énergie et celle de la physique moderne. » Lire la suite le secret de la fleur de vie : Nicolas Tesla et Léonard de Vinci

La Magie des élus coëns

Ecce homo ! le cavalier de la Mancha

Martines de Pasqually, mage et thaumaturge, rabin itinérant et capitaine d’arme

Dans la dernière partie de mon article j’évoquais les Maitres bâtisseurs des cathédrales à l’ombre de la Kabbale… avant de les retrouver en Écosse à Rosslyn, point de départ d’une nouvelle aventure. Mais c’était oublier une comète surgie de nulle part comme un dernier feu avant l’extinction finale d’une grande Tradition. Et ce dernier feu (de la sixième heure) n’est autre que Martines de Pasqually ou plutôt Joachim de la Casa de la Tour. Il est temps de vous introduire à ce singulier personnage digne de Cervantes car il est le dernier éclat de cette tradition hispano-juive héritée de la diaspora juive qui vit les plus grands kabbalistes migrer vers Narbonne (à  Lunel) et le sud de la France. Pour ce faire nous avons emprunté à Serge Caillet qui en est le meilleur connaisseur à ce jour avec le regretté Robert Amadou. (Martines de Pasqually, éditions Signatura)

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Juxta Crucem Lacrimosa et la fausse énigme de Rennes le Château

La montagne fleurie. Église Marie Madeleine de Rennes le Château.

Autour de Rennes le Château, gravitent de nombreux ecclésiastiques dont l’abbé Antoine Gélis, curé de Coustaussa, village voisin de celui de Rennes le Château, qui aura une fin tragique alors qu’il était âgé de soixante-dix ans. Il fut trouvé assassiné dans son presbytère le let novembre 1897, frappé par son meurtrier de plusieurs blessures qui lui furent infligées avec un acharnement inouï. Aucun vol d’argent ne fut constaté, mais les papiers furent fouillés. Le seul indice est un paquet de papier à cigarette de la marque Le Tzar flottant dans une mare de sang. Sur l’une des feuilles est écrit d’une main malhabile : Viva Angélina ! Qui était cette Angélina ? Impossible de le savoir et le meurtrier ne fut jamais retrouvé.

Sur d’autres décès plane également un mystère, tel celui du successeur de l’Abbé Boudet, à la cure de Rennes-les-Bains, un autre village très proche de Rennes le Château. L’abbé Rescanière, c’était son nom, fut victime d’une agression dont il sortit indemne, mais on le retrouva mort quelques jours plus tard.

Il semblerait donc que dans l’ombre de l’abbé Saunière se soit ourdie une véritable rivalité, pour ne pas dire un combat, entre plusieurs abbés et curés.  Dans quel but ? Pourquoi ? Le mystère demeure entier et c’est dans ce contexte que nous ouvrons le dossier de l‘abbé « aux millions ».

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Le Tarot de Marsile : du livre des morts à la restauration du message d’Hermès

De Sphaera de la Biblioteca Estense de Modène : manuscrit réalisé dans la mouvance de l’hermétisme florentin. La figure du Bateleur est une synthèse composite de deux personnages tirés de deux feuillets successifs du De Sphaera, partageant des caractères physiques, vestimentaires et identitaires aussi bien avec l’un qu’avec l’autre. La conclusion s’impose : l’homme qui exécuta le dessin du tarot de Marseille avait sous les yeux le petit manuscrit enluminé au moment où, fusionnant en une image unique deux personnages tirés de deux feuillets consécutifs du livre, il donna le jour à la première des figures du jeu, celle qui porte le chiffre un. Les historiens de l’art estiment que le De Sphaera a été réalisé entre 1460 et 1470.

Il ne faut pas dire le Tarot de Marseille car c’est une grossière méprise mais bien le Tarot de Marsile. Un simple « e » a été rajouté par suite de l’incompréhension et de l’oubli mais c’est bien de Marcel Ficin qu’il s’agit, celui traduisit le premier le Corpus Herméticum à la demande de Cosmes de Médicis.

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Schibboleth et le Mot de maçon

Résumé de l’histoire racontée dans le chapitre 12 des Juges :

Le pays de Galaad était partagé entre deux tribus descendant des deux fils de Joseph, Ephraïm et Menassé. Les Ammonites envahissent ce pays. Jephté était l’un des fils de Guilad [lui-même fils de Menassé, Guilad est le nom éponyme du pays de Galaad] et d’une prostituée. Ses frères l’avaient écarté parce qu’il était descendant d’une étrangère. Il était devenu une sorte de brigand dans le pays de Tob – mais c’était un juste. Les sages viennent le chercher et lui proposent la royauté s’il bat les Ammonites. Il traverse Galaad et Menasse (Juges 11.28) [il ne traverse donc pas Ephraïm] et bat les Ammonites. Il fait le voeu de sacrifier la première personne qu’il rencontrera et tombe sur sa fille, qu’il tue ou qu’il met à l’écart. (Avant de mourir, elle pleure sa virginité). Les Ephraïmites sont mécontents parce qu’ils n’ont pas eu leur part de butin lors de la victoire de Jephté sur les Ammonites. Ils veulent brûler la maison de Jephté. Les deux tribus cousines se combattent. Jephté triomphe encore. Les hommes de la tribu d’Ephraïm, défaits, veulent battre en retraite, mais Jephté les arrête. Alors intervient le célèbre épisode du schibboleth (Juges 12.5-6). « Galaad occupa les gués du Jourdain pour couper la retraite à Ephraïm; et lorsqu’un fuyard d’Ephraïm disait : « Laissez-moi passer », les gens de Galaad lui demandaient : « Es-tu d’Ephraïm? » Que s’il disait : « Non », on lui disait : « Prononce donc Schibboleth! » Il prononçait Sibboleth, ne pouvant l’articuler correctement; sur quoi on le saisissait et on le tuait près des gués du Jourdain. Il périt, en cette occurrence, quarante-deux mille hommes d’Ephraïm ».

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Shem hamphorash ou les 72 noms de Dieu

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Le Tétragramme Yhwh, est le Nom divin gouvernant tous les Noms, les 72 Noms lui sont intimement attachés. Il est d’ailleurs assez facile de retrouver la valeur 72 dans le Tétragramme, par une simple triangulation. Pour cela, il suffit d’écrire le nom comme Pythagore le faisait pour la Tétrakys, afin de montrer que le 10 sort du 4 (1+2+3+4 = 10). Lire la suite Shem hamphorash ou les 72 noms de Dieu

Il était une fois .. Chambord

On peut raconter Chambord de différentes façons car Chambord est aussi un conte qui peut se raconter aux petites filles. Ainsi dans un livre paru en 2014, « le fantôme  de Chambord », (dans la série « Marie-Anne fille du Roi, Flammarion Jeunesse) l’auteure Anne-Marie Despalt-Duc nous invite à une autre lecture moins conventionnelle. Elle constitue une bonne introduction à l’énigme de Chambord.

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Quand Sel Y Est ou la véritable date du décès de Fulcanelli

Eugène Canseliet, le disciple autoproclamé de l’Adepte Fulcanelli a toujours su sceller (Scel)  à bon escient une vérité qui doit se mériter après un minimum d’effort et ne se dévoiler qu’à l’heureux élu. Il aime aussi la valse a trois temps : un pas en avant et deux en arrière, ce que nous pouvons démontrer sur ces deux extraits d’interview. Dans le premier il donne bien la date du décès de l’Adepte, soit 1923 et il le fait dans cet entretien du Figaro donné à Bernard Sueur en toute innocence le 13 Juin 1963. Il est vrai qu’à l’époque ce que que l’on appellera « l’affaire » ne passionne pas plus qu’une poignée de curieux. Par la suite il s’efforcera de brouiller les pistes et de faire diversion sur une vérité qui aurait du rester encore scellé à ses yeux.

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