De Sphaera de la Biblioteca Estense de Modène : manuscrit réalisé dans la mouvance de l’hermétisme florentin. La figure du Bateleur est une synthèse composite de deux personnages tirés de deux feuillets successifs du De Sphaera, partageant des caractères physiques, vestimentaires et identitaires aussi bien avec l’un qu’avec l’autre. La conclusion s’impose : l’homme qui exécuta le dessin du tarot de Marseille avait sous les yeux le petit manuscrit enluminé au moment où, fusionnant en une image unique deux personnages tirés de deux feuillets consécutifs du livre, il donna le jour à la première des figures du jeu, celle qui porte le chiffre un. Les historiens de l’art estiment que le De Sphaera a été réalisé entre 1460 et 1470.
Il ne faut pas dire le Tarot de Marseille car c’est une grossière méprise mais bien le Tarot de Marsile. Un simple « e » a été rajouté par suite de l’incompréhension et de l’oubli mais c’est bien de Marcel Ficin qu’il s’agit, celui traduisit le premier le Corpus Herméticum à la demande de Cosmes de Médicis.
Le premier chapitre du livre d’Ézéchiel décrit une vision sur laquelle ont disserté à perte de vue d’innombrables kabbalistes. Les cieux s’étant ouverts, le prophète y vit des animaux étranges groupés par quatre et près d’eux un quaternaire de roues de feu, dont chacune était double. La 10 ème clef du Tarot, dont le symbolisme a été fixé par Éliphas Lévi, s’inspire du texte sacré lorsqu’elle nous montre une roue à deux jantes concentriques, image du double tourbillon générateur de la vie individuelle.
Métatron est l’un des deux archanges dont le nom ne se termine pas par le suffixe « el » qui signifie “de Dieu”. Il était un prophète sur Terre qui a vécu une vie si pieuse qu’il a été récompensé en étant élevés au royaume des archanges. C’est le Régent de la hiérarchie des Séraphins. Il est le plus élevé des êtres angéliques dans la hiérarchie céleste. Il est également le plus grand et le plus puissant de tous “Métatron est un être de total lumière”.
à la cime du Salève et face au Mont Blanc tel un défi, l’œuvre d’Assan Dina défie le temps et nargue les impostures d’aujourd’hui car il s’agit sans doute du seul et vrai message ésotérique laissé à nos contemporains : conçu et voulu par un authentique alchimiste dont nul ne peut ignorer l’histoire de chair et de sang. Tel un grimoire qu’il convient d’ouvrir avec précaution, le message crypté ne se lit qu’avec précaution et à la lumière des arcanes de la Tradition selon des clés bien précises.
Le Chrisme encore appelé Khi-Rhô sous entend plusieurs sens liés à la Gnose chrétienne et sa compréhension seule vos autorise à ouvrir les portes de Jacob.
René Guénon a largement démontré (Écrits pour Regnabit) comment le Quatre de Chiffre était apparenté au Chrisme (le Labarum de Constantin) par simple déformation du Rhô en 4.
La présente étude augmentée sera insérée dans un ouvrage à paraitre « Étude comparative de trois symboles opératifs : Le Chrisme, Le Quatre de Chiffre et le Nœud de Huit », introduction à la Gnose chrétienne par JK.
Tarot de Sforza. Contrairement aux apparences cette lame n’a aucun rapport avec le Verseau. En revanche elle est bien associée à la Lune et à l’Eau comme au Féminin en général.
Notre méthode d’investigation des cartes du Tarot est explicité dans l’ouvrage, elle relève de l’iconologie hérité des travaux d’Aby Warburg, telle qu’elle aurait du être appliqué par le critique d’art Erwin Panofsky mais qu’il a tronqué en omettant l’imagination car s’il a bien défini les règles de la signification c’est en grande partie en délaissant l’imagination active (celle qui n’est pas assimilable à la fantaisie). Cette méthodologie nous permet de montrer que ce qui est important dans l’imagerie du Tarot (la dimension iconologique ou parfois iconique) relève à la fois du montage et de l’intervalle, à savoir le dispositif. Les images analysées n’ont de sens qu’au sein d’une trame perdu qui lui donne son continuum narratif. C’est ce continuum que par de patientes recherches nous avons pu progressivement reconstitué car sans lui on est voué aux errements interprétatifs tels qu’ils ont eut lieu jusqu’à nous. Ce récit était connu auparavant et ne nécessitait pas d’être inscrit dans ce grand livre des arcanes. Tradition orale perdue mais retrouvée…
Assan Dina, Mary Shillito et le chauffeur. Citroën C4 Autochenille Type P17, c’est la même qui servira pour la croisière jaune du père Teiahard de Chardin.
Il n’y a pas que la Citroën qui relie les Dina au Père Jésuite, car en fait les conceptions d’Assan Dina sur la « Self motion » de l’énergie spirituelle anticipent sur ce que Teilhard de Chardin conceptualisera sous le terme de Noosphère. Assan Dina de son côté dans « la Science philosophique » décrira « la matière philosophique » qui est fait un véritable avant goût de la noosphère. Nous en publions l’intégralité dans notre dernier ouvrage « Assan Dina et les clés de son Tarot ».
Ce site affole les boussoles et le professeur Tournesol y aurait perdu son orientation vers l’Ouest ! … Qui va découvrir que le jardin à la française a été construit de manière à permettre des manifestations particulières aux solstices? Le dernier rayon de soleil, au solstice d’hiver, traverse le bassin avant d’éclairer le fond de la grotte. Au solstice d’été, il éclaire la tête d’une Vénus . Qui pourrait soupçonner que les marches de escaliers monumentaux comportent des nombres significatifs ? Et les arcades de soutènement de la terrasse principale, qui sont tout un symbole: 7 fermées et 3 ouvertes !
Tout un esprit règne sur les Avenières, qui n’a rien à voir avec ni le modernisme, ni le luxe. Cet esprit, il faut aller le chercher dans la tradition indo-pakistanaise – voire sikh – qui relie ce site aux étoiles.
Les Avenières… Pourquoi les anciens avaient-ils planté de l’avoine à cette altitude (plus de 1000 mètres)? Pourquoi les papes d’Avignon s’arrêtaient-ils à «l’Abergement» (l’hébergement) avant de traverser les Alpes? Pourquoi Cruseilles (la creuzille des alchimistes — la coquille St. Jacques qui fait partie de son blason, surmontée des cinq éléments), le Salève (la Salvetat), le Mont-Sion, ainsi que le soulève René Guenon avec pertinence ?
Les environs des Avenières semblent regrouper une concentration pour le moins inhabituelle de noms de référence ésotérique. Serait-ce un lieu prédestiné ?
Vestige d’une activité passée dans le parc.
Les Avenières sont plus qu’un château de province, perdu dans ses pâturages montagnards aux doux sons des cloches. Les Avenières font penser plutôt au château de la Belle au Bois dormant, réveillée par un prince qui lui a donné à jamais une âme : Assan Dina, petit-fils du maharaja de Lahore.
Pour le visiteur égaré en ces lieux improbables – s’il a eu la chance de visiteur ce joyau de l’ésotérisme il est d’abord désorienté car les arcanes sont présentés dans un singulier désordre. Bien entendu un tel travail (des milliers d’heures) n’a pas été fait sans le plan secret de son architecte. Celui-ci n’a pas laissé de consigne car enlevé à ce monde avant son heure (cela devrait vous rappeler quelque chose). En 1996 l’auteur de ces lignes avait déjà eu une conversation avec l’ancien propriétaire des lieux et depuis la tâche s’est imposée de révéler au public éclairé le message codé de ces arcanes qu’il faut voir en 3D et selon une autre dimension pour en reconstituer l’architecture cachée. Selon quel patron et quel modèle sinon le cube philosophique, le même qu’un autre Adepte avait déjà mis en exergue dans son livre « les Demeures Philosophales ». On y verra aussi dévoilé pour la première fois quelques clés du Grand Œuvre.
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