Soulever le voile d’Isis : le premier pas de la sortie au jour

La fausse porte est encastrée dans la façade ouest et permet de sortir face au soleil à l’Est

Elément indispensable à tout tombeau égyptien, la stèle fausse porte permettait à « l’âme » du défunt, ou du moins à un aspect mobile de celle-ci, le « ba », de venir symboliquement chercher les offrandes déposées sur la table du même nom par les prêtres funéraires. En effet, c’est dans le secret de la chapelle du tombeau que s’effectuait ce passage magique de « l’âme » du défunt de l’Au-delà vers le monde des vivants.

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De Paracelse à Herbort : la lumière de la nature, Astrum salis

Theophraste Paracelse

Philippus Aureolus Theophrastus Bombastus von Hohenheim (1493-1541), plus connu sous le nom de Paracelse, est peut-être la figure médicale la plus connue de l’Europe de la Renaissance, période au cours de laquelle les doctrines des autorités anciennes ont commencé à être remises en question et remplacées par l’observation directe et l’expérimentation. Né en Suisse, il a étudié la médecine dans plusieurs villes européennes, a exercé à Strasbourg et à Bâle, puis a voyagé dans plusieurs villes allemandes, suisses et autrichiennes.

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Des chevaliers teutoniques aux chevaliers Kadosh : le côté obscur du R.E.A.A.

Devise des chevaliers et on des bâtisseurs, devise des templiers et non des maçons

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Indo-européanisme : des Brahmanes indiens aux celtes, une introduction

Chaudron de Gundestrup (Danemark)

La question indo-européenne a surgi au cœur des sciences historiques vers le début du XIXe siècle (même si un certain nombre d’études de comparaison avaient déjà dès les XVIIe-XVIIIe siècles entrevu la filiation commune d’un certain nombres de langues européennes), suite à la redécouverte en Inde du sanscrit, langue ancestrale du clergé brahmanique, par l’étude de leurs textes sacrés, les Védas. Les études philologiques se multipliant, les chercheurs mirent à jour par l’étude de leurs formes antiques la parenté d’un très grand nombre de langues européennes, perses, caucasiennes, et indiennes. Ces ressemblances, ces rapprochements finirent par montrer sans aucun doute possible l’existence d’un peuple originel parlant une langue unique, et ayant essaimé vers l’occident et l’orient plusieurs milliers d’années avant J.C., à l’origine de la plupart des civilisations européennes. Vers la fin du XIXe et au cours du XXe siècle, des travaux de plus en plus précis (dont ceux de G. Dumezil, dont l’apport fondamental aux études indo-européennes fut prépondérant) et l’archéologie permirent de localiser approximativement l’origine de ce peuple dans le Caucase actuel, et de situer son éparpillement entre les Ve et IIIe millénaires.

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Stone of Destiny et la Pierre de Benben

La pierre de Scone (gaélique : Lia Fail), également connue sous le nom de pierre du destin ou pierre du couronnement, est un bloc de grès associé aux cérémonies de couronnement des monarques médiévaux d’Écosse. Ces cérémonies se déroulaient à Scone, un site préhistorique dans le Perthshire, bien que l’utilisation précise de la pierre ne soit pas connue. Dans un acte délibéré de propagande politique, la pierre de Scone a été retirée d’Écosse par Édouard Ier d’Angleterre (r. 1272-1307), qui l’a intégrée à la chaise du couronnement anglais dans l’abbaye de Westminster. La pierre a finalement été rendue à l’Écosse en 1996 et se trouve désormais dans le château d’Édimbourg.

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« … Et il releva le manteau qu’Elie avait laissé tomber» (2 ROIS 2-13)

L’ascension d’ELIE

De Guilgal à l’au-delà du Jourdain, Élie parcourt le chemin inverse de celui de la conquête. Son ascension pose les bases de la spiritualité de l’exil. Quand Dieu s’est révélé à Élie au mont Horeb, il l’a envoyé pour désigner un successeur : « Tu conféreras l’onction à Élisée… pour qu’il soit prophète à ta place. » (1 R 19,16). Cette transmission a eu lieu au moment de la mort du prophète, sauf qu’il n’est pas mort, mais qu’il a été envoyé au ciel dans un char de feu. L’histoire est la suivante. Élie est avec Élisée à Guilgal et il lui demande de le laisser pendant qu’il se rend à Beth-El, mais ce dernier refuse : « Par la vie du Seigneur et par ta propre vie, je ne te quitterai pas ! » (2 R 2,2). Le même scénario se produit à plusieurs reprises.

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Science et hermétisme