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Aventure d’un mythe : le barattage du Nil et du Gange, de l’Himalaya à Bigheh

Temple d’Isis à Philae

L’île de Bigheh, aux confins du désert de Nubie, formait (avant la construction du barrage d’Assouan puisque, depuis, tant Bigheh que Philae sont définitivement submergées: on sait que le temple de Philae a été démonté et remonté avant la mise en eau du barrage sur l’île d’Aegilka, hors d’atteinte des eaux) une grosse masse rocheuse aride dont les bords tombaient en pente raide sur le fleuve. Cette configuration montagneuse est maintes fois rappelée dans les textes qui désignent le lieu soit par l’expression de «haute montagne ». Toutes ces désignations sont équivalentes et nous retiendrons surtout la désignation de l’île du tombeau osirien comme une montagne. Or la représentation faite sur le mur nord de la porte d’Hadrien à Philae montre qu’à l’intérieur de cette montagne se trouve une caverne où sont localisées les deux sources du Nil, divinisé et personnalisé. Si les qualificatifs de (haute montagne de Bigheh) «deux fois cachée, deux fois secrète» font allusion à cette dualité, l’occultation mentionnée s’applique tant à l’invisibilité de l’eau des sources qu’au dieu caché: à la fois Nil et Osiris. Diverses inscriptions confirment l’identification du Nil (« Père des Dieux » dispensateur de l’Eau de Vie »,… seigneur de la rosée… et de la viridité de la terre) et d’Osiris. Si le Nil est figuré dans la caverne en train de verser deux récipients, Osiris est crédité, dans l’Abaton, de deux jets d’eau qui jaillissent de sa cuisse : l’une et l’autre de ces représentations sont les symboles des sources d’où provient la crue providentielle comme l’attestent maintes inscriptions données par Junker dans le compte rendu de ses recherches.

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La pyramide de Khéops : de la Pierre angulaire à la Pierre cubique

Les pyramides sont en Égypte mais leur conception est le fruit d’une haute science et d’un autre peuple venu d’au delà des mers (les Shemsou).

Il faut imaginer la pyramide d’alors avec le Nil qui coulait à ses pieds, les blocs de pierre étaient déposés directement au plus près. Les arabes l’ont profané et en partie détruite mais elle était recouverte de dalles de calcaire blanche qui la rendait éblouissante, le pyramidion en orichalque pesait plusieurs centaines de tonnes : il fallait se protéger les yeux avant de pouvoir la regarder en face tant son éclat était puissant. Sous certaines conditions il pouvait émettre une vibration qui se propageait à des centaines de kilomètres. Un livre est déjà paru.

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L’histoire commence à Ishango : une règle à calcul de 20.000 ans

Dans les années 50 un os gravé d’entailles disposées suivant une logique mathématique fut trouvé sur la frontière entre le Congo et l’Ouganda. Il fut interprété soit comme une calculette primitive soit comme un calendrier astronomique. Cependant ces interprétations ne cadraient pas avec ce que l’on savait alors des peuples africains qui connaissaient à peine les rudiments de l’algèbre et ne s’intéressaient que très faiblement à l’astronomie : l’objet en question est estimé en effet à – 20.000 ans !

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