« The few lodges at London finding themselves neglected ..«
James Anderson
En 1717 une autre maçonnerie existait bel et bien mais sa mise à mort fut programmée par un quarteron de loges regroupées sous le label grandiloquent de « Grande Loge »… Les protagonistes de cette grande loge se réunissaient au premier étage d’une taverne londonienne à l’enseigne de « L’Oie et le Grill » dans une pièce minuscule ne pouvant pas contenir plus de 15 personnes. Pourquoi et dans quelles conditions, c’est l’objet de cet ouvrage. Sir Christopher Wren tout comme Sir Robert Moray appartenaient de fait à cette « autre maçonnerie » dont la fin est proche et qui se sait condamnée.
Bien des mystères subsistent autour de la figure du plus grand architecte du Royaume de Grande Bretagne et il est difficile de faire la part du vrai dans les omissions, mensonges et affabulations du rédacteur des constitutions de 1723. En 1720 devant la montée en puissance des « modernes » ou « spéculatifs » – à prendre au sens premier tant leurs liens avec le développement de la future banque de Londres est étroit – l’honorable loge de l’architecte, la loge St Paul Churchyard préfère se saborder et détruit par le feu la totalité de ses archives, il en sera de même pour nombre des loges tories avant que les nouveaux dissidents ne le fassent eux mêmes (voir ce que peut dire Anderson sur la « nécessité qu’il y a eut à bruler les archives des anciens devoirs » ! Après le grand incendie de Londres en 1666 c’est maintenant le temps des autodafés et des anciennes loges il ne restera plus rien car table rase sera faite sous la conduite des nouveaux maitres.
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