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La Franc-maçonnerie rendue intelligible à ses adeptes : histoire du rite du Mot de maçon – avant propos par Jacob de Kilwinning

à suivre dans notre Manuel de théosophie maçonnique

Avant toutes choses il convient de signaler le sémantème dans lequel s’insère la légende d’Hiram et Hiram lui même : H-R-M (comme Hermès). Ce sémantème avec d’autres comme K-R-L / G-R-L (Graal ou Gargan), A-T-L (Atlantide, Atlas) ou K-B-R (cabire) appartient à la langue de la Tradition primordiale et engendre une sorte de tourbillon sémantique ou champ gravitationnel nécessitant la plus grande prudence avant de se confronter à lui. Normalement Hiram n’appartient pas à l’histoire du Rite du mot de maçon puisqu’il n’apparait dans les rites qu’à partir de 1725 (qui ne connait qu’un rite en deux mots J et B puis éventuellement G mais pas en M.B . Alors pourquoi l’avoir introduit au risque de déstabiliser le rite pratiqué en deux grades jusque là ? Qu’est ce qui a pu pousser ses théoriciens à l’introduire ainsi dans la nouvelle maçonnerie qui se met en place et sur quelle base puisque dans la bible Hiram, le roi phénicien de Byblos n’a jamais été tué !  Nous allons tâcher « d’y voir plus clair« .

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Lignée davidique écossaise : des premières dynasties hébraïques et naissance d’une légende

David I et Malcom III (Canmore) qui lui succède

« Enfin, l’érudit celte John Rhys rassembla des preuves convaincantes de la colonisation hébraïque de la Grande-Bretagne dans l’Antiquité. L’Irlande était connue sous le nom d’Ibérion, et l’ancien nom des Israélites était Ibri ou Iberi, dérivé du nom propre Eber ou Heber, l’ancêtre éponyme de ce peuple »

Pourquoi  la Franc-maçonnerie est-elle issue de ces régions sévères des Highlands – entre Aberdeen et Kilwinning – et par quels facteurs : humains et économiques, spirituels aussi ? A cette importante question il n’a jamais été apporté de réponse satisfaisante et nous allons donc lever le voile sur ce grand mystère en étudiant un faisceau de preuves :

  1. L’apport judaïque et les dynasties royales
  2. L’apport templier et la présence des cisterciens
  3. L’apport calviniste et R+C, les alchimistes d’Europe centrale

Autant le dire tout de suite, 1717 ne marque pas la naissance de la Franc-maçonnerie mais sa fin programmée en la jetant en pâture aux lumières du monde profane, ce sera la consécration de la bourgeoisie triomphante. L’antique société initiatique de secrète ne deviendra plus que discrète comme il sied au bon déroulement des affaires. 1717 est surtout l’achèvement d’une certaine idée de la Franc-maçonnerie, un putsch des anglais hanovriens sur les stuartistes.

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Sir Christopher Wren ou l’énigme du Grand architecte

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« The few lodges at London finding themselves neglected ..« 

James Anderson

En 1717 une autre maçonnerie existait bel et bien mais sa mise à mort fut programmée par un quarteron de loges regroupées sous le label grandiloquent de « Grande Loge »… Les protagonistes de cette grande loge se réunissaient au premier étage d’une taverne londonienne à l’enseigne de « L’Oie et le Grill » dans une pièce minuscule ne pouvant pas contenir plus de 15 personnes. Pourquoi et dans quelles conditions, c’est l’objet de cet ouvrage. Sir Christopher Wren tout comme Sir Robert Moray appartenaient de fait à cette « autre maçonnerie » dont la fin est proche et qui se sait condamnée.

Bien des mystères subsistent autour de la figure du plus grand architecte du Royaume de Grande Bretagne et il est difficile de faire la part du vrai dans les omissions, mensonges et  affabulations du rédacteur des constitutions de 1723. En 1720 devant la montée en puissance des « modernes » ou « spéculatifs » – à prendre au sens premier tant leurs liens avec le développement de la future banque de Londres est étroit – l’honorable loge de l’architecte, la loge St Paul Churchyard préfère se saborder et détruit par le feu la totalité de ses archives, il en sera de même pour nombre des loges tories avant que les nouveaux dissidents ne le fassent eux mêmes (voir ce que peut dire Anderson sur la « nécessité qu’il y a eut à bruler les archives des anciens devoirs   » ! Après le grand incendie de Londres en 1666 c’est maintenant le temps des autodafés et des anciennes loges il ne restera plus rien car table rase sera faite sous la conduite des nouveaux maitres.

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1717 ou les enjeux d’une date : druidisme et art royal

Naissance et genèse d’une imposture

en 2017, un peu partout dans le monde on a commémoré le tricentenaire d’une institution – la Franc-maçonnerie – et pourtant il s’avère que la plupart des récits légendaires qui s’attachent à son histoire ne reflètent pas la réalité ni le contexte historique qui l’a vu naitre. Bien au contraire !… La véritable histoire autour de cette date ou comment on a effacé tout simplement l’authentique maçonnerie écossaise.

En réalité, 1717 est une date importante car ce sont trois sociétés appelées à jouer un rôle important qui verront le jour mais le comble de l’ironie (c’est le propre de l’histoire) est que c’est la moins importante des 3 à l’époque qui tel l’arbre masquant la forêt retiendra et focalisera l’attention de nos contemporains. Cet ouvrage est donc en vue de rappeler quels étaient en fait les véritables enjeux de cette époque et pourquoi ce que l’on a appelé la création de la maçonnerie des modernes a été en réalité une démolition systématique et voulue de l’antique société qui avait déjà près de 2 siècles d’existence !

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Le Mot de Maçon et les origines de l’Ecossisme

 

1717 ne marque pas le début de la Franc-maçonnerie mais signe la fin d’une aventure commencée 3 siècles auparavant. Le reste c’est comme le port salut ça en porte le nom mais c’est juste une triste et plate contrefaçon. L’acte fondateur de la Grande Loge d’Angleterre fut – après avoir récupéré les précieux enseignements du pasteur Anderson – d’organiser un autodafé dans le but de détruire toutes les preuves de la véritable maçonnerie écossaise et de n’en laisser aucune trace. Tous les anciens rituels, livres et documents finirent dans les flammes et ceci fut même explicitement revendiqué par les fondateurs de la Grande Loge ! Pourquoi et dans quel but c’est ce j’expliquerai dans mon prochain ouvrage : un secret que l’Angleterre ne voulait surtout pas dévoiler car il pouvait mettre le trône en péril. La lumière fut mise sous le boisseau.

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