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Schwaller de Lubicz, Fulcanelli et l’usine de Sarcelles : de Sarcelles à Suhalia

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Schwaller de Lubicz à Suhalia

 

La question se pose : les deux hommes se sont-ils rencontrés et sinon ont-ils eu des liens autre les fantasmagoriques attributions de paternité sur l’oeuvre de l’Adepte. Nous avons démêlé les fils de ce qui est un réel canevas et pouvons aujourd’hui affirmer avec certitude que des liens indirects ont bien existé avec un point commun : l’usine dite « à gaz » de Sarcelles, en fait une unité chimique sous contrôle militaire pour les besoins de l’armée.

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La réponse au Sphinx ou le tarot des Avenières

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22 cartes + 2 cartes de la chapelle d’or, soit 24 cartes au format 10 x 15 sur papier d’art livré dans un boitier cadeau avec le livret explicatif.

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C’est à Genève, que Mary fait Schillito  la connaissance d’Assan Dina, à l’occasion d’une conférence sur la théosophie, et c’est Salomon Reinach qui l’amène pour la première fois aux Avenières. Une relation suivie, basée sur l’occultisme et l’astrologie, ne tarde pas à s’établir entre eux. Ce tarot que l’on peut admirer dans la chapelle du château est le fruit d’une oeuvre collective dont on peut citer quelques protagonistes.

Salomon Reinach :  issu d’une famille de banquiers juifs allemands originaires de Francfort. C’est le vice-président de l’Alliance juive universelle. Grand érudit, archéologue, il est directeur, depuis 1902, du musée des Antiquités nationales à Saint-Germain-en-Laye. Il est aussi membre de l’Académie des inscriptions et belles lettres. Passionné par les récits mythologiques, il a publié Cultes, mythes et religions en 1905, un livre auquel Freud fait de nombreuses références dans Totem et Tabou qui paraît en 1913. Entre temps, en 1909, Salomon Reinach a publié Orpheus, histoire générale des religions. Parmi les personnalités du monde des arts qu’il fréquente, figure une Américaine installée à Paris depuis 1893, Romaine Brooks, peintre de talent, qui deviendra en 1915 le grand amour de Natalie Clifford Barney, l’amie d’enfance des sœurs Shillito.

Marcelle Senard : en 1914  Marcelle Senard publiera deux ouvrages ayant trait à la philosophie du Britannique Edward Carpenter, elle choisira de les éditer à la Librairie de l’Art indépendant que dirige l’écrivain et musicien Edmond Bailly, personnalité de premier plan du symbolisme, de l’ésotérisme et de la théosophie, assisté de Gaston Revel, autre membre influent de la Société théosophique. Beaucoup plus tard, en 1948, c’est un livre d’astrologie de 600 pages que Marcelle Senard fera paraître à Lausanne : Le Zodiaque clef de l’ontologie appliqué à la psychologie, une œuvre encore très prisée par les astrologues d’aujourd’hui, puisqu’on continue à la rééditer et à la traduire. En fréquentant ce milieu, Marcelle rencontre un passionné d’ésotérisme nommé Assan Farid Dina, client assidu de la Librairie de l’Art indépendant, laquelle a édité un ouvrage sur La magie et la divination chez les Chaldéo-Assyriens.

Oswald Wirth : on sait par une correspondance qu’il a séjourné aux Avenières entre 1924 et 1925. Suisse aleménique, il fréquentait également les mêmes lieu et certaines lames sont très proches de son Tarot des Imagiers publié en 1926.

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Introduction au Tarot thébain

L’Astrologie est un traité de la Providence.
ST Jérôme.

Cahier du Sphinx no 2
Cahier du Sphinx no 2

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L’une des sources d’inspiration du fameux tarot des Avenières est celui de Falconnier au travers de son ouvrage « le Tarot divinatoire » qui fut préfacé à l’époque par le célèbre Alexandre Dumas lui même !

On s’en compte d’avantage en mettant en regard ces deux lames : arcane de la Papesse, vous en trouverez l’explication dans le fascicule avec la reproduction en noir et blanc des 22 lames.

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Le Tarot, du sanscrit TAR-O, étoile fixe (proba¬blement la polaire qui dans l’astrologie antique symbolisait la tradition immuable) n’est autre chose que la synthèse théosophique et symbolique du dogme primitif des Religions en même temps qu’une méthode simplifiée d’Astrologie, retrouvées par le Mage Hermès surnommé trismégiste qui était hiérophante des Temples de Thèbes, 2000 ans, avant JC, où il se servait du Tarot comme instrument augural ; il était alors gravé sur 22 lames, d’or, qui portaient en plus des hiéroglyphes symboliques, les figures de l’alphabet hiératique des Mages correspondant à un nombre sacré (science magique des nombres) on y voyait aussi les signes du Zodiaque et des sept Planètes, il fut à peu près complètement détruit lors de l’invasion des Perses, sous Cambyse ; il était également reproduit en peintures murales sur les parois des cryptes des grands Temples qui servaient aux initiations des profanes qui venaient se faire recevoir au collège des Mages, il était gardé par un prêtre appelé Pasto¬phore, qui en expliquait le sens symbolique seule¬ment, aux Néophytes ; les Clés divinatrices n’étaient dévoilées qu’à ceux qui parvenaient aux plus hauts grades du sacerdoce d’Isis et sous peine de mort pour qui en révèlerait les mystérieux arcanes. (D’après Hérodote), le principal sanctuaire initiatique se trouvait près du lac Moeris et portait le nom de Labyrinthe, il fut construit par les rois Memphites. (Clément d’Alexandrie).

On retrouve de nos jours dans les textes des rituels sacrés sur rouleaux de papyrus, au musée du Caire (où j’ai fait faire les traductions) de même que l’on voit encore en partie des figures du Tarot dans les ruines des temples de Thèbes,notamment sur un plafond astronomique d’Une des salles hypostyles soutenue par 22 colonnes du Palais de Medinet-Abou et dans un calendrier sacré qui se trouve sculpté sur la paroi sud de ce monument construit sous Thot-Motesis III, de la XVIIIe dynastie.

Dans les cérémonies du culte public on promenait processionnellement les figures du Tarot augural sous formes de statuettes à têtes d’animaux, car pour le vulgaire le symbolisme n’était pas le même que pour les Mages. C’est ainsi qu’Osiris : le soleil, était représenté avec une tête d’épervier et Isis, la divinité, par une statue voilée de noir, avec cette inscription :

JE SUIS TOUT CE QUI A ETÉ, TOUT CE QUI EST ET TOUT CE QUI SERA ET NUL MORTEL N’A PU LEVER MON VOILE !

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Finis Gloriae Mundi : les pièces du dossier

 

couv-maitreetalonPour compléter le travail des cahiers, il convenait de mettre à la disposition du lecteur attentif les différentes pièces qui ont agité pendant longtemps l’opinion sous le nom de « Finis Gloriae Mundi. » Avant notre propos il convient de signaler qu’en 1913 un certain Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz  avait produit une pièce de théâtre qui fit connaitre le célèbre tableau espagnol, la pièce de théâtre ou le drame s’intitulait en effet :  Miguel Manara, Mystère en six tableaux, et faisait la une de l’actualité artistique parisienne. Dans notre supplément nous aurons l’occasion de nous expliquer sur ces liens éventuels avec l’Adepte.

Introduction à un mystère annoncé :

Lors de sa  seconde préface aux Demeures Philosophales, Eugène Canseliet créa quelques remous dans le microcosme ésotérique. Elle débutait par une révélation: « Les Demeures Philosophales, que nous avons l’honneur de préfacer à nouveau, ne devaient pas être le dernier livre de Fulcanelli. Sous le titre de Finis Gloriae Mundi (La Fin de la Gloire du Monde), une troisième partie existait, que son auteur reprit et qui eût élevé l’oeuvre didactique à la trilogie alchimique la plus extraordinaire. A cette époque, il y avait déjà six années que notre vieux Maître avait réussi l’élaboration de la Pierre Philosophale dont on ignore ordinairement qu’elle se divise en Médecine Universelle et en Poudre transmutatoire; l’une et l’autre assurant à l’Adepte le triple apanage,-Connaissance, Santé, Richesse,- lequel exalte le séjour terrestre dans l’absolue félicité du Paradis de la Genèse. Suivant le sens du vocable adeptus, l’alchimiste, dès lors, a reçu le Don de Dieu, mieux encore le Présent, dans le jeu cabalistique de la double acception soulignant qu’il jouit désormais de l’infinie durée de l’Actuel… »

Ces lignes datent de 1958. Elles donnent à entendre, sans équivoque, que Fulcanelli a achevé le Grand Oeuvre et qu’il est devenu un Adepte; toutefois Eugène Canseliet se garde de livrer des précisions quant à ce qu’implique cet état. Au décès de son père en 1923, le manuscrit de Finis Gloriae Mundi fut repris par son fils (Gabriel Violle) entre 1923 et 1925, ce qui situerait son succès entre 1917 et 1919.

La salamandreCette même préface contient d’autres confidences intéressantes et troublantes : « Le lecteur devra remarquer que Les Demeures Philosophales s’ouvrent avec la Salamandre en frontispice et qu’elles se ferment sur le Sundial d’Edimbourg en manière d’épilogue. Ces deux emblèmes expriment la même substance dont l’étude approfondie, dispersée dans tout le volume, est l’expression méticuleuse de la peine énorme qu’elle infligea à notre Maître pour son invention, des efforts inouïs qu’elle exigea de lui pour sa parfaite préparation

Cette  préface sus-mentionnée est très importante, à différents niveaux. Outre les éléments ayant trait à Fulcanelli, elle contient des précisions hermétiques qui parlent à ceux qui savent lire. Il faut en effet reconnaitre qu’Eugène Canseliet, à la suite de Fulcanelli se montra relativement charitable en attirant l’attention sur la différence qu’il convient d’établir entre première matière et matière première. Concernant cette dernière, il s’agit du mercure des philosophes de nature et de qualité double, en partie fixe et matériel, en partie volatil et spirituel, lequel suffit pour commencer, achever et multiplier l’ouvrage. Cette unique matière, les Adeptes, souhaitant entretenir la confusion, l’ont nommée nitre ou salpêtre. C’est le vitriol vert de certains. Comme tous les bons auteurs s’évertuent nous expliquer  que le mercure est un sel , il est évident qu’il s’agit, également, de l’esprit ou du feu , le feu secret.

Ce feu, dans la pratique, est informé et corporifié en sel, c’est le soufre caché, symbolisé par Jésus, le nouveau soleil, apportant la lumière du monde. Ce feu est également désigné par l’expression lumière métallique.  Si le lecteur se souvient de ce que Fulcanelli écrivait à propos de l’épisémon, du mouvement, du dynamisme ou vibration (c’est l’ancien professeur et auteur d’un mémorable cours de physique qui  parle entre les lignes), il comprendra à quel niveau d’entendement doivent se lire ces quelques lignes. Cette explication est d’ailleurs conforme à la définition que Fulcanelli donnait de l’Alchimie, définition que se gardent bien de citer les auteurs modernes : « l’Alchimie, c’est la permutation des formes par la lumière. »

à suivre …

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Présence de Fulcanelli ou le Vulcain Lunatique

couv_cahierno5Cahier no 5 Dans ce cahier, nous aborderons quelques aspects de la vie parisienne et des acteurs ayant fréquenté le Maître. Ainsi d’O. V. Milosz, un amateur de la langue des oiseaux, de la famille des de Lesseps,  d’Irène Hillel-Erlanger, de la mouvance napoléonienne, et des synarchistes représentés par le groupe des Veilleurs.

Le chevalier mystique ou le passage du blanc au rouge :  Fulcanelli dans un chapitre des Demeures philosophales  a évoqué ce chevalier de l’apocalypse (« L’embrasement »)  qui arrête le Soleil dans sa course. Nous aurons l’occasion d’y revenir dans une autre partie (Le feu du Soleil) mais pour l’instant notre attention se portera sur le symbolisme de cet étalon.

Le Cheval Blanc est la monture universelle des Héros, des Saints et des conquérants spirituels. En Inde, Kalki, l’avatar futur,cheval lui-même,est attendu revenant sur un cheval blanc. Il en va de même pour Mohammed, à son nouvel avènement. Le cheval blanc est également la monture dû Bouddha pour le Grand Départ. Il est aussi le véhicule du Christ de l’Apocalypse.  Sur le plan héraldique,le Blanc et l’Argent ou auber se valent et on ne pourra s’empêcher de faire le rapprochement entre cheval blanc et hippocampe d’argent.

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