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Axes majeurs et portails temporels

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 21 €  280 PAGES Couleurs et schémas

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Au sommaire : clés des grands travaux et analyse de trois chantiers : l’Axe majeur de Cergy (axis mundi et bâton de St Christophe), la cour du Palais Royal (portail temporel et le passage de Chiron), l’Arche de la Défense et les Tables de la loi.. suivi des  quatre axes de la Roue d’Alésia avec ses 4 âges. Il s’agit de la première partie d’un travail qui se poursuivra en 2019.

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Axes majeurs : la rose solsticiale de Xavier Guichard

colonnesEleusis-Alésia, paru en 1936, fut très vite remarqué comme étant une oeuvre majeure par la plupart de ses contemporains dont René Guénon. Après la seconde guerre mondiale, cette œuvre monumentale retomba dans l’oubli.
L’auteur ne manque pas d’intérêt : ancien chef de la sûreté nationale à la Préfecture de police de Paris, Xavier Guichard s’illustra par l’arrestation de la fameuse bande à Bonnot qui défraya la chronique, il fut également la source d’inspiration du romancier Georges Simenon en suggérant le personnage du commissaire Maigret. Parallèlement à cette vie officielle il menait une autre enquête sur le terrain : celle d’une haute civilisation dont la caractéristique principale était de déployer une immense rose des vents à partir du site mythique d’Alaise en Franche Comté.

xavierguichard-bibilothequeS’agissait-il du lieu où se déroula la bataille des Gaules ? la place retranchée où les légions romaines sous la conduite de Jules César affrontèrent la coalition menée par Vercingétorix ? Xavier Guichard démontre surtout que le nom d’Alésia était d’abord lié à une civilisation répandue au travers du continent européen. Il était parvenu par ses recherches à concevoir un système qui faisait d’Alaise, rien moins qu’un des lieux sacrés Celtique du centre de l’Europe. Il démontra aussi que le monde antique était jalonné par des localités dont les noms dérivaient du mot Alésia, que toutes les lignes géodésiques formaient une rose des vents solsticiale qui convergeaient toutes vers Alaise. Eleusis en Grèce avait fourni le modèle cultuel.

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Qui étaient ces pionniers à pouvoir disposer d’une science aussi accomplie ? Xavier Guichard ne néglige aucune piste, y compris une possible origine atlantéenne. Il nous faudra plusieurs millénaires pour parvenir aux mêmes connaissances. C’est à la fin de l’Age du Bronze que Xavier Guichard date leur progressive disparition mais ainsi qu’il l’écrit, ce sont les débris épars de ces connaissances qui formèrent les assises de la civilisation européenne.

Dossier critique sur les travaux de Xavier Guichard et les axes majeurs de l’Europe :

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Chroniques Lotharingiennes : dossier sur les axes de l’Europe

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dossier spécial Xavier Guichard à propos de son ouvrage Eleusis Alésia. Étude sur les différents centres de l’Europe qui furent aussi les centres actifs de la Lotharingie, Alaise (Alésia), Strasbourg, Genève, Bruxelles. Introduction à la « Géographie sacrée » …

Brève introduction à la Géographie sacrée :

Dans son énigmatique  livre : Le Roi du Monde, René Guénon a fait une brève allusion à la géographie sacrée des Anciens:

« Il y avait en effet, dans l’antiquité, ce qu’on pourrait appeler une géo­graphie sacrée, ou sacerdotale, et la position des cités et des temples n’était pas arbitraire, mais déterminée d’après des lois très précises; on peut pres­sentir par là les liens qui unissaient l’« art sacerdotal » et l’« art royal » à l’art des constructeurs, ainsi que les raisons pour lesquelles les anciennes corpo­rations étaient en possession d’une véritable tradition initiatique… Naturel­lement, on devait recourir à des précautions toutes spéciales lorsqu’il s’agis­sait de fixer l’emplacement d’une cité qui était destinée à devenir, sous un rapport ou sous un autre, la métropole de toute une partie du monde; et les noms des villes aussi bien que ce qu’on rapporte des circonstances de leur fondation, mériteraient d’être examinés soigneusement à ce point de vue. »

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Ailleurs (dans le même livre), René Guénon avait écrit ceci qui éclaire le passage ci-dessus:

« Le centre du Lamaïsme ne peut être qu’une image du véritable « Centre du Monde »; mais tous les centres de ce genre présentent, quant aux lieux où ils sont établis, certaines particularités topographiques communes, car ces particularités, bien loin d’être indifférentes, ont une valeur symbo­lique incontestable et, de plus, doivent être en relation avec les lois suivant lesquelles agissent les influences spirituelles. »

Une étude de la « Géographie sacrée du monde grec », par M. Jean Richer, nous rappelle ainsi que Delphes, centre religieux du monde grec, représentait pour les Hellènes le «Centre du Monde » et, de plus, toute fondation d’une cité nouvelle était précédée d’une consultation de l’oracle de Delphes qui précisait l’emplacement de la future ville, laquelle se trou­vait ainsi rattachée symboliquement à Delphes. D’autre part, M. Jean Richer a pu déceler l’existence, dans le monde grec, d’un système com­plexe d’axes méridiens et parallèles analogue à celui que Xavier Guichard avait découvert autour d’Alaise-Alésia.

Une autre étude, non moins intéressante, avait été publiée en 1936 et 1937 dans la revue Etudes Traditionnelles sous le titre «La Dacie hyperbo­réenne ». Il s’agissait en fait, d’une enquête sur la géographie du monde roumain. On y retrouve notamment un mont Om, ou «Pôle gétique », sub­stitut du Mont Mérou originel. Voici d’ailleurs, le début du premier chapitre, où l’origine et le sens de la géographie sacrée se trouvent clairement exposés:

« Un des plus intéressants aspects de la manifestation cyclique est constitué par la grande migration hyperboréenne. Elle est une « descente » de l’indistinction polaire primordiale dans les multiples manifestations secondaires du cycle. Pourtant, ce n’est pas du point de vue historique pro­fane que cette manifestation nous intéresse, mais de celui du symbolisme historique, « signature » de réalités incomparablement plus profondes. Le symbolisme de cette migration se rattache en somme à la manifes­tation de Prakriti: indistinction polaire originelle, rupture de l’équilibre des trois gunas, imposée par la manifestation des possibilités totales du cycle; descente « tamasique » interrompue parfois par des étapes et des projections « rajasiques » à droite et à gauche sur divers plans de la possibilité univer­selle; symbolisme crucial évident et, disons-le, fatal.

On peut concevoir d’après cela que la migration hyperboréenne n’a rien d’une émigration; qu’on n’y trouve rien d’improvisé, de hasardé, de gratuit, de précipité. Il faut nous arracher à tous les préjugés modernes pour nous bien représenter cette migration sacrée, avec ses sacerdotes-rois, trans­portant d’étape en étape, sans aucune improvisation et selon une science géographique précise, ses « pénates », ses tabernacles, ses supports spirituels. Nous devons insister sur un point capital, sur lequel se base toute notre étude: ces étapes (qui duraient des millénaires) devaient avoir des « vertus » spéciales, des vertus « analogues » à celles des étapes précédentes et de la Contrée primordiale. C’est là une vérité fondamentale qu’il ne faut jamais perdre de vue. En d’autres termes, les montagnes, les eaux, les lieux géogra­phiques, leurs noms, les centres, les supports spirituels d’une étape avaient des vertus analogues à celles des étapes précédentes. Si, par exemple, il y avait de nouvelles Tula, de nouvelles Iles Blanches, ce n’est pas du tout, faut-il le dire, à la manière des Nouvelle-Orléans et des New York! Mais la géographie sacrée est de toutes les sciences traditionnelles la plus oubliée en Occident. »

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