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Fidei Sanctae Kadosh Dante et les fidèles d’amour

fefeli amore

A l’origine de toute initiation à l’Ordre des Fedeli d’Amore se place une expérience amoureuse – qui est le point de départ d’un développement spirituel, au cours duquel l’amour deviendra un amour de passion. Mais ce développement reste réservé à un petit nombre : « Amour n’ouvre pas à n’importe qui la voie qui conduit à lui ». Comme pour n’importe quelle initiation, l’être épris doit en manifester les dispositions. Mais dès qu’Amour en vient à constater qu’il en a les aptitudes, il « envoie vers lui Nostalgie qui est son confident et son délégué, afin que celui-ci purifie la demeure et n’y laisse entrer personne ». Il s’agit donc d’une première étape dans le développement personnel de l’être sincèrement épris qui est celle de l’initiation. Ensuite, « il faut qu’Amour fasse le tour de la demeure et descende jusque dans la cellule du cœur. Il détruit certaines choses ; il en édifie d’autres ; il fait passer par toutes les variantes du comportement amoureux ». C’est au terme de cette seconde étape que se produit « l’illumination » – ce que symbolise le Cuore gentile selon Dante, à savoir « le cœur purifié, c’est-à-dire vide de tout ce qui concerne les objets extérieurs, et par là-même rendu apte à recevoir l’illumination intérieure ». Alors Amour « se résout à se rendre à la cour de Beauté ». Dans cette dernière étape, l’être épris devra connaître « les étapes et les degrés par lesquels passent les fidèles d’amour » et surtout il devra « donner son assentiment total à l’amour ». C’est à cette condition que l’initié devient un fidèle d’amour et « c’est après cela seulement que seront données les visions merveilleuses ».

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L’arc et la lyre ou les dieux du pastoralisme

Apollon, l’arc et la lyre. On a reconnu en Apollon « le plus grec de tous les dieux ». Et il apparaît en effet comme l’une des plus belles figures de la poésie grecque ; Il est le musicien qui charme l’Olympe quand il joue de sa lyre dorée il est le seigneur à l’arc d’argent, le dieux-Archer, le Guérisseur aussi, qui le premier apprit aux hommes l’art de la médecine. Mais ces dons, tout aimables et charmants qu’ils fussent, n’étaient pas ses meilleurs titres de gloire : il était surtout le dieu de la Lumière, celui en qui nulle ombre ne demeure – et c’est ainsi qu’il devint le dieu de la Vérité. Jamais un mensonge ne tombe de ses lèvres.

De nombreux dieux grecs ont eu pour attribut l’arc : Artémis, Hécate, Héraclès, Apollon etc .. les premiers dieux grecs traduisent la société hyperboréenne et son influence : dieux pasteurs ou dieux chasseurs. Les préhistoriens estiment que l’invention de l’arc daterait du Mésolithique (entre 50 000 et 10 000 ans avant notre ère). L’arme se perfectionna au fil du temps et les formes de l’arc évoluèrent en même temps que ses matériaux. Chaque culture créa ses propres modèles ; en Grèce on manipula essentiellement les arcs droits et les arcs composites, plus performants.

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Le secret d’Artémis, essai de déchiffrage du paléo-védique

Fusaïolle trouvée à Vinca (Serbie). La culture de Vinča (entre -8 500 et – 3000), dite aussi Vieille européenne, est une culture préhistorique du Chalcolithique. En 1908, une équipe d’archéologues, dirigée par Miloje Vasić, a effectué des fouilles près de Vinča, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Belgrade, sur les rives du Danube, qui ont permis de mettre au jour d’importants vestiges. La culture de Vinča couvre une vaste région incluant la plupart des pays et régions issus de l’ancienne Yougoslavie ( Serbie, nord-est de la Bosnie et une partie du Montenegro et de la Croatie), le sud-est de la Hongrie, le nord-ouest de la Bulgarie et une partie de la Roumanie (Banat, Transylvanie et sud-ouest de l’Olténie). Dans ce pays, la culture de Vinča est nommée culture de Turdaș.

Une introduction à l’écriture de nos Grands Ancêtres, les polaires. Analyse de la langue sacrée et des premiers schèmes narratifs à la base de l’humanité.

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Le Tarot de Marsile : du livre des morts à la restauration du message d’Hermès

De Sphaera de la Biblioteca Estense de Modène : manuscrit réalisé dans la mouvance de l’hermétisme florentin. La figure du Bateleur est une synthèse composite de deux personnages tirés de deux feuillets successifs du De Sphaera, partageant des caractères physiques, vestimentaires et identitaires aussi bien avec l’un qu’avec l’autre. La conclusion s’impose : l’homme qui exécuta le dessin du tarot de Marseille avait sous les yeux le petit manuscrit enluminé au moment où, fusionnant en une image unique deux personnages tirés de deux feuillets consécutifs du livre, il donna le jour à la première des figures du jeu, celle qui porte le chiffre un. Les historiens de l’art estiment que le De Sphaera a été réalisé entre 1460 et 1470.

Il ne faut pas dire le Tarot de Marseille car c’est une grossière méprise mais bien le Tarot de Marsile. Un simple « e » a été rajouté par suite de l’incompréhension et de l’oubli mais c’est bien de Marcel Ficin qu’il s’agit, celui traduisit le premier le Corpus Herméticum à la demande de Cosmes de Médicis.

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