Apollon, l’arc et la lyre. On a reconnu en Apollon « le plus grec de tous les dieux ». Et il apparaît en effet comme l’une des plus belles figures de la poésie grecque ; Il est le musicien qui charme l’Olympe quand il joue de sa lyre dorée il est le seigneur à l’arc d’argent, le dieux-Archer, le Guérisseur aussi, qui le premier apprit aux hommes l’art de la médecine. Mais ces dons, tout aimables et charmants qu’ils fussent, n’étaient pas ses meilleurs titres de gloire : il était surtout le dieu de la Lumière, celui en qui nulle ombre ne demeure – et c’est ainsi qu’il devint le dieu de la Vérité. Jamais un mensonge ne tombe de ses lèvres.
De nombreux dieux grecs ont eu pour attribut l’arc : Artémis, Hécate, Héraclès, Apollon etc .. les premiers dieux grecs traduisent la société hyperboréenne et son influence : dieux pasteurs ou dieux chasseurs. Les préhistoriens estiment que l’invention de l’arc daterait du Mésolithique (entre 50 000 et 10 000 ans avant notre ère). L’arme se perfectionna au fil du temps et les formes de l’arc évoluèrent en même temps que ses matériaux. Chaque culture créa ses propres modèles ; en Grèce on manipula essentiellement les arcs droits et les arcs composites, plus performants.
Fusaïolle trouvée à Vinca (Serbie). La culture de Vinča (entre -8 500 et – 3000), dite aussi Vieille européenne, est une culture préhistorique du Chalcolithique. En 1908, une équipe d’archéologues, dirigée par Miloje Vasić, a effectué des fouilles près de Vinča, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Belgrade, sur les rives du Danube, qui ont permis de mettre au jour d’importants vestiges. La culture de Vinča couvre une vaste région incluant la plupart des pays et régions issus de l’ancienne Yougoslavie ( Serbie, nord-est de la Bosnie et une partie du Montenegro et de la Croatie), le sud-est de la Hongrie, le nord-ouest de la Bulgarie et une partie de la Roumanie (Banat, Transylvanie et sud-ouest de l’Olténie). Dans ce pays, la culture de Vinča est nommée culture de Turdaș.
Une introduction à l’écriture de nos Grands Ancêtres, les polaires. Analyse de la langue sacrée et des premiers schèmes narratifs à la base de l’humanité.
De Sphaera de la Biblioteca Estense de Modène : manuscrit réalisé dans la mouvance de l’hermétisme florentin. La figure du Bateleur est une synthèse composite de deux personnages tirés de deux feuillets successifs du De Sphaera, partageant des caractères physiques, vestimentaires et identitaires aussi bien avec l’un qu’avec l’autre. La conclusion s’impose : l’homme qui exécuta le dessin du tarot de Marseille avait sous les yeux le petit manuscrit enluminé au moment où, fusionnant en une image unique deux personnages tirés de deux feuillets consécutifs du livre, il donna le jour à la première des figures du jeu, celle qui porte le chiffre un. Les historiens de l’art estiment que le De Sphaera a été réalisé entre 1460 et 1470.
Il ne faut pas dire le Tarot de Marseille car c’est une grossière méprise mais bien le Tarot de Marsile. Un simple « e » a été rajouté par suite de l’incompréhension et de l’oubli mais c’est bien de Marcel Ficin qu’il s’agit, celui traduisit le premier le Corpus Herméticum à la demande de Cosmes de Médicis.
La justice de Biagio d’Antonio Tucci Peintre italien (Florence 1476 – documenté jusqu’en 1508). On sait que Biagio d’Antonio travailla par intermittence à Faenza de 1476 à 1504. Son style, influencé par Verrocchio, assimile le langage plus simple de Ghirlandaio. En 1481-82, il collabore aux fresques de Cosimo Rosselli de la chapelle Sixtine. Plusieurs panneaux ou retables sont conservés à la pin., de Faenza ; parmi ses autres œuvres, fort nombreuses, on peut citer des » cassoni » à sujets mythologiques (Paris, musée des Arts décoratifs), des Madones et des retables (Madone et cinq saints, musée de Budapest ; Nativité de San Michele de Faenza, 1476, Tulsa, Museum ; Chemin du Calvaire, Louvre). Les œuvres de l’artiste furent longtemps classées sous le nom d’Andrea ou de Giovanni Battista Utili, peintres de Faenza.
Le tableau est conservé au Musée des Offices de Florence. Attribué au peintre florentin Biagio d’Antonio, il représente une Justice qui se rattache à la fois à la Justice d’Esztergom (Palis archi-épiscopal près de Budapest en Hongrie) et à celle du tarot de Marseille. Certaines correspondances sont communes aux trois images, tandis que d’autres sont partagées par seulement deux d’entre elles. Les trois Justices ont la même position frontale, tiennent une épée dans la main droite, dressée verticalement pointe en haut, à double tranchant, et dont la lame est partagée en deux moitiés par un filet qui se divise à l’approche de la garde. De même, toutes trois portent dans la main gauche une balance à fléau dont les plateaux en forme de bols sont suspendus par trois fils. Toutes trois portent des vêtements semblables : une robe à col rond, bordé d’un galon ; une ceinture haute, qui marque bien la taille ; un ample manteau aux manches larges dont le drapé couvre les jambes. Toutes trois ont aussi la chevelure qui cascade en boucles le long des tempes et sur les épaules. En revanche, certains détails ne sont communs qu’au tableau de Biagio et à la carte de tarot : ainsi le pommeau de l’épée en forme de boule partagée en quartiers, posé précisément sur le sommet du genou droit et les formes rondes aux extrémités du fléau. Sur la justice du tombeau de François II à Nantes, le pommeau livre son ultime secret, à savoir le cercle solaire en éruption.
La Tiare diadème est inspirée directement de la fresque visible de la basilique Saint-Vital à Ravenne mais également à Constantinople (basilique Sainte Sophie), il s’agit de l’impératrice Théodora et nous en donnons l’explication dans notre livre qui décode l’ensemble des sources du Tarot et sa filière menant d’Égypte à Byzance puis sa transmission dans l’empire carolingien.
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